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mercredi, 25 mai 2005

La politique locale peut-elle être de droite ou de gauche ?

Ce n’est pas courant. Simone Veil et Ségolène Royal posaient ensemble dans « Elle » pour soutenir le projet de constitution européenne. Le référendum du 29 mai recompose ainsi provisoirement le paysage politique français : si quelques socialistes voteront NON en compagnie des communistes, de l’extrême droite et des souverainistes, du côté du OUI le rassemblement se fait autour des « centristes » des grands partis de gouvernement.

Ne voici pas désormais une opportunité de faire de la politique autrement, en particulier sur les sujets qui ne portent pas en eux le clivage droite contre gauche ? On pense ici à la politique locale, de proximité, de terrain, qui est notre quotidien sur ce blog.

Un banc, un arbre, un aménagement de voirie sont-ils de droite ou de gauche ? Faut-il être de droite ou de gauche pour agir ou écouter son électorat ? Pour paraphraser Tony Blair s'exprimant il y a 8 ans devant notre Assemblée Nationale (il parlait alors, en Français, de l'économie), on pourrait affirmer : « en matière de politique locale aussi, il n’y a pas de droite ou de gauche : il y a des bonnes choses à faire et des mauvaises à éviter ».

Certes, chacun(e) porte sa propre sensibilité plus ou moins orientée sur le social ou l’économique. Dans ce domaine, les orientations portées par la droite ou la gauche diffèrent sensiblement. Mais sur l’agrément paysager urbain ? Sur la sécurité piétonne ? Sur la pollution des grandes agglomérations ? Sur l’entretien des jardins ? Sur la laideur du mobilier urbain ? Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a pas de théorie à défendre : en ces domaines, il y a un bon sens à suivre, et un mauvais à fuir.

L’information des habitants, le dialogue et l’écoute, sont d’autant plus importants que les théories savantes, les idéologies, les dogmes et couleurs semblent obsolètes. Tant pour l’Europe que pour la politique locale (de terrain s’il vous plait), les citoyens attendent plus de lucidité et de simplicité. Plus d’humanisme aussi. Certains politiciens seraient donc bien inspirés de cesser de considérer les problèmes de façon partisane, de ne jamais chercher de solution mais des angles d'attaques, de ne pas pousser la réflexion voir de jouer contre l'intérêt de leurs concitoyens pour peu qu'ils puissent marquer un point contre l'adversaire...

Qu'en pensez-vous ?

Dan

Commentaires

Je ne suis pas du tout d'accord avec vous Dan. La politique de droite est différente de celle de gauche, comme celle de gauche est bien différente de celle de droite... y compris sur des sujets locaux.

Prenons par exemple la pollution ! Certains veulent faire disparaitre la voiture. A les entendre, ils souhaiteraient revenir quelques siècles en arrière. D'autres, veulent combiner les transports modernes avec ce même soucis d'environnement.

Idem sur le mobilier urbain. Par gout plus politique qu'esthétique certains privilégient des créateurs modernes et branchés qui font des horreurs (mais cela fait mode) et d'autres on tun soucis plus pratique du citoyen...

on pourrait continuer comme cela sur de nombreux exemples.

OUI il y a une différence entre la gauche et la droite. En ne souhaitant pas voir cette différence, c'est tout simple la fin de la démocratie que l'on souhaite. La différence, pour conclure, ne voulant pas dire forcément toujours s'opposer, ni, encore moins, s'opposer de manière bete et méchante.

Paul

Écrit par : Paul | mercredi, 25 mai 2005

En PACA nous avons le souci de la construction de la LGV qui en 2015/2020 devrait mettre Nice à moins de quatre heures de Paris.
Il y a des partisans de cette construction dans tous les camps politiques et des adversaires à droite comme à gauche...
Doite ou gauche ne sont que des orientations qui volent en éclats lorsqu'elles sont confrontées à des situations concrètes, ce qui est souvent le cas en politique locale.

Écrit par : Daniel | mercredi, 25 mai 2005

Je ne pense pas non plus que la politique locale ou de proximité s'accommode d'un parti. Le choix d'un maire est plus souvent celui d'une personne, de la connaissance de son travail et de ses résultats sur le terrain que celui d'une couleur politique. Et c'est heureux. Dommage que la règle ne fonctionne pas si bien à échelle nationale...

Écrit par : Marie | jeudi, 26 mai 2005

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