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samedi, 28 mai 2005

OUI ou NON : c'est disputé...

...Et particulièrement sur le terrain à en juger par les photos publiées sur le blog de Juuu...

Maroun

Traité Constitutionnel Européen : quelques ressources utiles pour se décider !

Bon, demain, c'est ...le jour J. Je veux bien entendu parler de la Fête des Mères. Vous allez courir à droite à gauche à la recherche de cet inestimable présent qui vous permettra d'apparaître enfin aux yeux de votre Môman comme le digne fiston ou la merveilleuse fille d'une formidable Mère... Résultat : pas vraiment le temps de vous faire une idée sur le vote de demain sur le Référendum...

Alors voici 3 ressources on-line gratuites très utiles pour se faire rapidement une opinion :
- Vous avez 30 minutes ? Lisez Ce que change la Constitution Européenne (pour la personne et le citoyen, l'entreprise et le salarié, l'association, le syndicat, le parti politique et les Églises, l'élu et l'administration). 47 pages synthétiques avec une dizaine de tableaux comparatifs extrêment clairs.
- Vous avez 10 minutes ? Lisez La Constitution rend-t-elle le fonctionnement des institutions plus efficace ? Un comparatif en une dizaine de diapositives sur le Traité constitutionnel européen et les traités précédents.
- Vous avez 5 minutes ? Lisez La Constitution préserve-t-elle mieux les intérêts de la France ? Un comparatif en 5 diapositives sur le Traité constitutionnel européen et les traités précédents.

Bon... Ben, sur ce, je vais me coucher parce que demain, y'a bureau de vote de 8h (7h45) à 22h (+ le dépouillement, comptez 23h30 + la fiesta pour la victoire du OUI, comptez 5h) avec mon ami Bernard et ça va pas ête une journée facile... Si vous voulez passer nous dire bonjour rue Prisse d'Avennes :-)

Pierre
Optimiste incurable

Plus d'info :
+ Ben... Pour la Fête des Mères, on vous conseille l'excellent dossier en ligne de nos amis de l'Internaute :-)

Journée de la Petite Enfance : c'est aujourd'hui !

medium_enfance2005.2.jpg
...Bon, ce n'est certes pas une date idéale avec ce référendum qui tue tout sur son passage mais on tenait quand même à vous le rappeler : il y a aujourd'hui un vide-grenier spécial bébés devant la Mairie et pleins d'activités pour les jeunes parents (tout savoir sur les modes de garde, trouver un landau d’occasion, discuter avec des professionnels, etc.).

Camille

Plus d'infos :
+ Une page spéciale sur le site de la Mairie.

vendredi, 27 mai 2005

Pour que l’avenir se construise, le passé ne s’oublie pas

Le refus d’une Europe constituée est révélateur du malaise et du mal être de nos concitoyens. Nous vivons une période d’angoisse, avec nul repère sur le futur. Les extrêmistes de tous bords en profitent et nous assènent leurs arguments impossibles pour nous replier sur les valeurs du passé, et ramassent depuis quelques années des voix – trop de voix.

Mais leurs "Europes", on les a déjà vues. Il y a eu celle qui se disait Nationale et Socialiste, de la France à l’Ukraine, de la Pologne à la Libye, au prix de millions d’êtres innocents spoliés puis assassinés. Puis celle qui s’appelait avec fierté Communiste, idéologie du mur de barbelés qui nous « éloigne », pour ne pas trop avoir à regarder les tortures infligées aux « contre-révolutionnaires », prisonniers politiques ou intellectuels…

Mais comment pouvoir encore écouter les arguments de ces idéologies d’intolérances ? Comment est-ce possible de partager son vote tel leur héritier en politique ? Ils n’ont jamais souhaité notre Europe de liberté, celle dans laquelle nous avons construit un espace à vivre : ils ont toujours été contre la CEE, le traité de Rome, celui de Nice, Maastricht et l’Euro. Ils votaient contre. Et maintenant, la moitié de la France souhaite voter comme eux.

Parce qu’il n’y a plus de confiance, que les petites gens ne sont plus écoutés, que nos dirigeants sont nuls, que certains s’en sont mis plein les poches… qu’il y a des travaux partout, que le pain est moins bon, qu’il a fait trop chaud hier… Y’a plus le lundi de pentecôte… Ma voisine m’a dit…

Comme de nombreuses autres, ma famille a subie l’histoire de l’Europe ; maintenant j’ai des enfants.

Mon pays, la France, propose au citoyen le droit de vote. Ne serait-ce parce qu’il y a inscrite la charte des droits de l’homme, celle qui a toujours manqué dans l’Europe de mes racines, je voterai OUI à cette constitution.

Pour qu’il n’y ait plus jamais au pouvoir ceux qui prônent actuellement le non.

Dan

OUI ou NON au Traité Constitutionnel Européen : décryptez le Vrai du Faux…

J’avais vu le OUI remonter dans les sondages et j’y ai cru. Mais voilà qu’il dégringole. Pourtant, si nous avons chacun l'entière liberté d'être pour ou contre le Traité Constitutionnel, j’entends tellement d’arguments en faveur notamment du NON s'appuyant sur des inepties que ça a finit par me mettre en rogne.

Alors j'ai décidé de vous donner l'ultime chance de faire votre propre opinion en oubliant tout ce que vous avez entendu, parce que malheureusement, trop d'arguments avancés sont archi faux.

Pour débattre de la Constitution, il est un point FONDAMENTAL que les Non-istes ne mentionnent pas : l'essentiel de cette constitution ne fait que reprendre des articles de traités antérieurs DEJA EN VIGUEUR. Je vous invite donc à lire ce document comparant les articles de la constitution avec les traités existants : les articles ne figurant pas sont tout bonnement la copie conforme mot à mot d'articles en vigueur (= vous n'y changerez rien). Or, en dehors de la partie II (reconnaissant un ensemble de valeurs telles que la dignité humaine, les droits de l'enfant, etc...), il n'y a peu de choses révolutionnaires (sauf la protection de l'environnement, enfin intégrée). Inutile donc de voter non à la Constitution parce que vous êtes contre le libéralisme ou la délocalisation... Bien au contraire, parce que la protection sociale est renforcée dans la présente constitution, en votant oui, vous limiterez les dégâts...

Bref, je cache pas que mon coeur et ma raison penchent pour le OUI. J'admets néanmoins la possibilité pour certains d'être pour le non mais tout ce que je vous demande, c'est de voter en toute connaissance de cause. Ne faites pas parti de ceux qui vont gober les arguments de tel ou tel politique dont beaucoup utilisent des arguments fallacieux. Jugez par vous même.

Bonne réflexion.

Angélie

Plus d'info :
+ Dans le genre synthétique et clair, nous vous recommandons également l'excellent dossier de la Fondation pour l'Innovation Politique : "Ce que change la Constitution Européenne". 30 minutes et 45 pages pour se faire une opinion sur une question clé pour la France et nos enfants, ce n'est pas du temps perdu, c'est un investissement.

Inauguration de la place Eugène Claudius-Petit

Aujourd'hui, vendredi 27 mai 2005, à 11 h, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, inaugurera la place Eugène Claudius-Petit. François Bayrou, Président de l'UDF, assistera à la cérémonie.

Cette nouvelle place se situe avenue de la Sibelle, au centre de la ZAC Alésia-Montsouris (on y accède : soit par le 5ter, rue d'Alésia, soit par l'avenue Reille).

A cette occasion, Yves Ogé, conseiller d'arrondissement, qui a bien connu Eugène Claudius-Petit, a rédigé le texte suivant. Nous nous permettons, en hommage à Eugène Claudius-Petit, de le diffuser.

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Vendredi 27 mai, l'un de nos aînés, notre ami Eugène Claudius-Petit, doit enfin recevoir l'hommage qui lui est dû avec l'inauguration d'une place à son nom dans le 14e arrondissement de Paris.

Eugène Claudius-Petit (1907-1989) a été l'un de ces hommes qui ont marqué aussi bien la Résistance que les années qui ont suivi la Libération. Il fut toute sa vie un homme d'idéal et de volonté. Apprenti ébéniste à douze ans, il devient professeur de dessin.

Résistant actif de la première heure, il est l'un des principaux dirigeants du réseau Franc-Tireur, qu'il représente au Conseil National de la Résistance. Il siège par la suite aux Assemblées constituantes d'Alger et de Paris.

Remarqué par la force de ses convictions, il est élu député de la Loire en 1946. Ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme (1948-53), il est également Maire de Firminy (Loire), où il accueille l'architecte Le Corbusier.

Homme de convictions, Eugène Claudius-Petit était un homme libre dans ses combats politiques : il n'hésitait pas à remettre en jeu son mandat de député ou son poste ministériel, ce qu'il fit plusieurs fois. En septembre 1954 notamment, il démissionne du poste de Ministre du Travail, qu'il occupe dans le Gouvernement Mendès-France, en raison de l'échec du projet de Communauté Européenne de Défense (CED).

Elu député de Paris (14e arrondissement) en 1973, il perd son siège en 1978, à la suite d'un désaccord avec Jacques Chirac, maire de Paris.

Homme d'idéal, Eugène Claudius-Petit, humaniste, profondément chrétien, était à l'écoute des autres. Il était passionné par tout ce qui pouvait améliorer les conditions de vie de ses compatriotes. Ses actions d'homme politique ou de militant sont le reflet de cet idéal, aussi bien à la présidence de la SONACOTRA, organisme chargé de construire des logements pour les Français musulmans d'Algérie, qu'au Fonds de Ré-établissement des Personnes Déplacées, dépendant du Conseil de l'Europe. A 80 ans, il tenait encore une permanence téléphonique anonyme pour aider à vivre ceux qui n'en avaient plus le courage.

Merci encore, cher Claudius, pour ce que tu as donné à tous par ta chaleureuse présence et ton exemple.

Yves Ogé.


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Les anciens habitants du 14e arrondissement se souviendront également que Eugène Claudius-Petit était membre de l'UDSR sous la IVe République.

Battu dans la Loire et à Firminy, il se fit élire député à Paris en 1973 avec l'étiquette CDS/réformateur.

Resté fidèle jusqu'à sa mort au CDS, il était reconnu comme un orateur hors pair. Il était également connu pour ses positions originales et à contre-courant (au sein du CDS).

En 1978 (sa permanence se trouvait rue Sarrette, près de l'avenue du Général Leclerc), il avait été classé "premier" par le magazine LE POINT pour son travail de parlementaire. Il avait été devancé par Yves Lancien dans la primaire de mars 1978 et s'était retiré au deuxième tour (il faut dire qu'au premier tour, un candidat PR, Chr. Pelège, s'était présenté contre lui, candidature qui avait été favorisée à l'époque par Jacques Chirac...).

Voilà pour l'histoire et la petite histoire... Le 14e peut maintenant lui rendre honneur.

Jean-Louis






jeudi, 26 mai 2005

L'appel de Bertrand Delanoë pour le OUI

Reçu à la sortie du métro hier soir, une lettre ouverte de Bertrand Delanoë qui appelle à voter OUI. En voici la retranscription.

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Madame, Monsieur,

Comme vous le savez, le référendum sur le traité constitutionnel européen aura lieu le 29 mai. Quel que soit votre choix - que je respecte évidemment - l'essentiel est d'honorer notre vie démocratique, en votant.

Pour ma part, je me suis engagé dès l'origine en faveur du OUI. C'est précisément l'objet de la lettre que je me permets de vous adresser aujourd'hui.

Car j'ai la certitude que ce texte, quelles que soient les réserves émises à son sujet, constitue une étape majeure dans l'histoire de l'Europe contemporaine.
Il affirme les valeurs qui unissent 450 millions d'Européens autour d'un modèle de société unique au monde : ainsi, progrès social, plein emploi, égalité des sexes ou développement durable y sont clairement inscrits. La Charte des droits fondamentaux, partie II de ce traité, définit un cadre pour mieux protéger les citoyens en donnant une force juridique inédite au droit de grève, aux services publics ou à la protection en cas de licenciement abusif.

Ce traité garantit également un fonctionnement plus démocratique de l'Europe : le Parlement qui émane directement du suffrage universel, voit ses pouvoirs considérablement renforcés. Autre innovation : la démocratie participative trouve une place particulière dans cette Constitution qui reconnaît le rôle consultatif des associations. Là encore, c'est sans précédent, et à Paris, nous mesurons bien l'intérêt et la richesse d'une telle approche.

Pourtant, dans le contexte actuel, beaucoup de Français sont tentés par un vote de rejet, pour exprimer une colère et même une souffrance sociale bien réelle. Je comprends ces sentiments légitimes. Mais sanctionner l'Europe n'apporterait aucune réponse efficace à ces problèmes. Au contraire : dans un monde où les menaces sont nombreuses, l'avenir de notre pays exige une France plus influente au sein d'une Europe rassemblée face aux super puissances qui cherchent à affirmer leur domination.
Or, quelles perspectives la coalition des forces d'opposition à ce traité pourrait-elle offrir ? Portée par des discours contradictoires, elle est dans l'incapacité de dessiner une alternative crédible.

Le 29 mai, je souhaite donc que Paris proclame sa fidélité à un idéal hérité de la Libération, lorsque la volonté des peuples a donné naissance à l'Europe, pour servir et défendre la paix. A l'heure où nous célébrons le 60e anniversaire de la libération des camps, souvenons-nous de ce legs et du sens profond de l'idée européenne. Par votre vote, vous contribuerez, si vous le voulez, à ce que notre cité pose une pierre nouvelle, fût-elle imparfaite, au service du progrès, du dialogue et des énergies qui s'unissent.

C'est pourquoi j'ai voulu vous dire ma conviction : pour aujourd'hui et pour demain, seul le OUI est porteur de solidarité, de cohérence mais aussi d'espoir.

J'ai confiance dans nos valeurs. Très cordialement,

Bertrand Delanoë


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Ce vote aura donc révélé bien des fractures dans la majorité municipale parisienne - y compris dans le 14e arrondissement - et l'on n'aura pas vu depuis belle lurette une campagne aussi dure entre militants du OUI ou du NON...

Maroun






mercredi, 25 mai 2005

La politique locale peut-elle être de droite ou de gauche ?

Ce n’est pas courant. Simone Veil et Ségolène Royal posaient ensemble dans « Elle » pour soutenir le projet de constitution européenne. Le référendum du 29 mai recompose ainsi provisoirement le paysage politique français : si quelques socialistes voteront NON en compagnie des communistes, de l’extrême droite et des souverainistes, du côté du OUI le rassemblement se fait autour des « centristes » des grands partis de gouvernement.

Ne voici pas désormais une opportunité de faire de la politique autrement, en particulier sur les sujets qui ne portent pas en eux le clivage droite contre gauche ? On pense ici à la politique locale, de proximité, de terrain, qui est notre quotidien sur ce blog.

Un banc, un arbre, un aménagement de voirie sont-ils de droite ou de gauche ? Faut-il être de droite ou de gauche pour agir ou écouter son électorat ? Pour paraphraser Tony Blair s'exprimant il y a 8 ans devant notre Assemblée Nationale (il parlait alors, en Français, de l'économie), on pourrait affirmer : « en matière de politique locale aussi, il n’y a pas de droite ou de gauche : il y a des bonnes choses à faire et des mauvaises à éviter ».

Certes, chacun(e) porte sa propre sensibilité plus ou moins orientée sur le social ou l’économique. Dans ce domaine, les orientations portées par la droite ou la gauche diffèrent sensiblement. Mais sur l’agrément paysager urbain ? Sur la sécurité piétonne ? Sur la pollution des grandes agglomérations ? Sur l’entretien des jardins ? Sur la laideur du mobilier urbain ? Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a pas de théorie à défendre : en ces domaines, il y a un bon sens à suivre, et un mauvais à fuir.

L’information des habitants, le dialogue et l’écoute, sont d’autant plus importants que les théories savantes, les idéologies, les dogmes et couleurs semblent obsolètes. Tant pour l’Europe que pour la politique locale (de terrain s’il vous plait), les citoyens attendent plus de lucidité et de simplicité. Plus d’humanisme aussi. Certains politiciens seraient donc bien inspirés de cesser de considérer les problèmes de façon partisane, de ne jamais chercher de solution mais des angles d'attaques, de ne pas pousser la réflexion voir de jouer contre l'intérêt de leurs concitoyens pour peu qu'ils puissent marquer un point contre l'adversaire...

Qu'en pensez-vous ?

Dan

mardi, 24 mai 2005

L'Europe sociale passe par le OUI ...et le 14e

On vient de me remettre un tract... Pas trop le temps de le scanner alors voici l'info :

Ce soir, mardi 24 mai à 20h au FIAP Jean Monet, 30 rue Cabanis dans le 14e (voir le plan d'accès), il y a un grand meeting pour le OUI Socialiste avec de sacré têtes d'affiche :
- Ségolène Royal (Présidente du Conseil Régional de Poitou-Charentes, Députée PS des Deux-Sèvres),
- Julien Dray (Député PS de l'Essonne et Porte Parole du Parti Socialiste)
- conclusion des débats par Patrick Bloche (Député de Paris, Conseiller de Paris et Premier secrétaire fédéral du PS de Paris).

...Et les débats seront animés par Juliette Méadel, avocate, déléguée nationale PS et militante du 14e arrondissement de Paris - on peut en témoigner :-)

Julie

PLus d'info :
+ Oui, et elle est importante : à l'issue des débats, on peut continuer la conversation autour d'un verre de l'amitié !
+ ...Mais pour des infos plus précises sur le OUI socialiste : contactouisocialiste@hotmail.com

Paris14.info dans Libération

Interview de Philippe Pinault, fondateur de Blogspirit - notre excellent hébergeur - ce jour dans le quotidien Libération.

Merci à lui puisqu'il nous cite parmi ses 3 sites favoris !

Article à lire en cliquant ici...

Camille