Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 08 mars 2006

On s’en fou(t) ?

Une faute d’orthographe innocente est venue me prévenir : en omettant le « t » d’« on s’en fout », le fou (la folie) s’incruste ; un danger lointain en apparence, se rapproche de chez nous. Comment vous/nous entendre lorsque des fondations de notre raison d’être, de notre conscience, s’effacent ?

L’Iran, cinq heures d’avion : un grand pays issu d’une grande civilisation. Non content de souhaiter supprimer de la carte un voisin, son président s’en prend à la culture, à celle qui ne lui ressemble pas, action habituelle préfigurant les massacres à venir… On n’a ainsi officiellement plus le droit d’écouter du Mozart ou du Beethoven en Iran, désormais considérés comme issus d’une « musique occidentale dégénérée » (sic), terme déjà employé au temps où les nazis régnaient en Europe. Les médias n’en ont pas fait de bruit ou si peu, ainsi faut-il entendre qu’on se fout d’un fou ?

Moins loin que l’Iran, la Palestine vote pour le Hamas, pour ceux qui revendiquent d’avoir tué des Israéliens. Une députée femme a même envoyé son enfant se kamikazer. Une fois élus, ces gens sont en costume/cravate, devenus respectables, sourires aux caméras. Quelle est la signification pour nous autres occidentaux, du sens de respectable ? De responsable ? Va pour le Hamas, élu démocratiquement ! Qui est fou ?

Toujours moins loin, en Algérie un journaliste est emprisonné pour ses écrits, son opinion : c’est un délit qui ne bénéficie pas de la loi d’amnistie graciant tueurs, éventreurs et massacreurs des groupes armés passés. Le journaliste, c’était peut-être pour nous écrire … Qu’ici tout près cette fois, à Bagneux, quelqu’un a été torturé puis mutilé - à mort : aurions-nous été capables d’entendre les cris de la victime, venant des sous-sols ?

Le périphérique est-il la dernière barrière de notre confortable vie ? Lorsqu’il nous est imposé, à nous autres automobilistes, de faire des détours pour renter chez nous, quel tollé ! « Mais de quel droit, m’oblige-t-on à rallonger mon trajet lorsque je rentre chez moi en voiture ? ». Que de bruits et d’hurlements faits lorsqu’il a fallu intervenir sur notre bien être… « Regardez, je suis dans ma voiture, et maintenant je ne peux plus rouler tranquillement : sens interdits implantés un peu partout, nous vivons sous une dictature (sic !), c’est un scandale, vous allez nous entendre !».

Ouf, pas trop tôt, j’aimerais bien vous/nous entendre un peu, mais au-delà de nos fenêtres ! Allons dire, écrire, hurler, quand personne ne prête assistance, là-bas à un (gendarme) blanc agonisant (sur l’île de St Martin), ici quand une jeune musulmane se fait tabasser par son compagnon pour un délit d’émancipation. Mais pardon, de vous/nous déranger.… Une seule petite question encore, mais brutale : quel prix sommes-nous prêts à payer pour préserver notre confort, notre « je m’en fout » de l’intérieur du périphérique de chacun, qui risque à tout instant de perdre son t ?

Article coécrit par Danielle et Dan

Etudes et musique : des astuces pour accorder ses violons...

Votre enfant est inscrit au Conservatoire du 14ème Arrondissement et entre en 6ème à la rentrée 2006 ?

Le Collège Paul BERT est, jusqu’à présent, le seul établissement du 14ème arrondissement à proposer des classes avec aménagement d’horaires qui permettent de suivre, dans les meilleures conditions possibles, les cours du Conservatoire, grâce à un partenariat entre la direction du Collège et celle du Conservatoire.

L’enseignement dans les classes avec aménagement d’horaires est strictement le même que celui des autres classes. Seule diffère l’organisation de l’emploi du temps où ne figurent  pas (ou presque pas) d’heures de permanence.
Les cours de ces classes se terminent donc, certains jours,  plus tôt que dans les autres classes. Le temps libéré permet aux élèves de suivre les cours au Conservatoire  hors des créneaux tardifs ou très chargés du mercredi après-midi ou du samedi tout en poursuivant chez eux, dans des conditions horaires confortables,  le travail personnel de leur instrument.

Cette année, par exemple, les élèves de la classe 6ème avec aménagement d’horaires, terminent à 15 heures le lundi et le vendredi ainsi que le mardi une semaine sur deux.

Si, pour la rentrée 2006-2007, vous n’appartenez pas au secteur dévolu au Collège Paul Bert, il vous faut demander pour votre enfant une dérogation, au 3ème trimestre du CM2, (imprimé à retirer au Rectorat de l’Académie de Paris – Service de la Division des Elèves et des Etablissements – 94 avenue Gambetta – Métro Saint-Fargeau) et de demander « la classe musique » de 6ème. Alors que jusqu’à l’année dernière, cette dérogation était accordée sans problème, le Rectorat en juin dernier a refusé par lettre type  toutes les dérogations, y compris celles pour la classe avec aménagement d’horaires. Les parents concernés, avec le soutien de L’APEC, de la FCPE, du Proviseur et de la Principale adjoint de Paul Bert ont fait des demandes en recours qui ont toutes finalement abouti.

Ces dérogations ont permis à ces  élèves inscrits au Conservatoire et  entrant en 6ème de continuer de bénéficier de ces conditions idéales. Elles ont permis aussi le maintien de cette sixième qui a besoin des élèves bénéficiant de dérogations pour être remplie. Les élèves du secteur étant trop peu nombreux. Comme l’année dernière, l’APEC s’est fixé comme objectif de diffuser l’information concernant cette classe et de défendre son existence. Nous prions les parents intéressés, de bien vouloir prendre contact, dès maintenant, avec l’Association des Parents d’Elèves du Conservatoire.

Nous sommes à votre disposition pour toute information et vous tiendrons au courant de nos démarches.

Ami(e)s lecteurs et lectrices... Très cordialement à vous.

Association des Parents d’Elèves et amis du Conservatoire du 14ème arrondissement de Paris. Association Loi de 1901 adhérente de la F.N.A.P.E.C. (Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves de Conservatoires et écoles de musique, de danse et de théâtre).

Plus d'info :
+ Oui, par mail !

mardi, 07 mars 2006

Un entretien avec Pierre Castagnou - Part. I (1/3)

Interviewer Pierre Castagnou, Maire du XIVe. L'idée nous trottait dans la tête depuis belle lurette... A l'occasion du Conseil d'arrondissement du 16 janvier 2006, nous avons donc franchi le pas et sollicité un entretien d'une heure. Pierre Castagnou en a accepté le principe et nous a reçu le 3 février 2006 ...pendant près de 3 heures ! Parcours personnel, premiers pas en politique, dossiers locaux et parisiens...

...Nous vous livrons ci-après la fidèle retranscription de cet entretien (*).

---------------------------------------

Un entretien avec Pierre Castagnou

Part I (1/3)


Paris14.info (P14) :
Monsieur le Maire, bonjour. Tout d’abord, nous vous remercions d’avoir accepté de nous accorder un entretien. Voici très rapidement l'exposé des thèmes que nous allons aborder… Il s’agit donc d’une interview en 3 parties peut-être 4 si nous en avons le temps.

1ère partie : Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ? L’idée est de permettre aux lecteurs de Paris14.info de mieux vous connaître...

2ème partie : Votre rôle et votre fonction de Maire du 14e ? Ici nous souhaitons mieux expliciter la fonction, ce que vous aimez dans cette fonction, etc.

3ème partie : Un point sur tous les dossiers locaux…

…Et 4ème partie, si nous en avons le temps, nous aborderons les dossiers parisiens dépassant le cadre de notre arrondissement.

Mais, abordons tout de suite notre 1ère partie : quelle âge avez-vous ? De quelle région êtes-vous ? D’où venez-vous ?

Pierre Castagnou : J'ai 65 ans. J'ai toujours vécu à Paris. J’ai des origines béarnaises du côté de mon père. D’ailleurs, mon nom est très béarnais. Je le précise car il ne se termine pas par un x. Je n’ai donc pas d'origine auvergnate comme on le croit souvent. Et j’ai des origines bourguignonnes du côté de ma mère.

P14 : Où avez-vous fait vos études ?

PC : J'ai fait mes études au lycée Buffon dans le 15e arrondissement. Ensuite j'ai fait hypokhâgne et khâgne à Henri IV mais comme je ne me destinais pas à l'Ecole normale supérieure, j'ai bifurqué pour entrer à Sciences-Po dont je suis diplômé.

Parallèlement j'ai fait des études de lettres et d’histoires à la Sorbonne. J’ai également une licence de droit.

P14 : Khâgne et hypokhâgne, 65 ans, on n’est pas loin de 1968 au moment de votre période étudiante… Où étiez-vous au moment des « événements » ?

medium_interview_pierre_castagnou.jpg

PC : En 1968, je n'étais plus étudiant. Pour terminer ma licence en droit en 4e année, j'ai eu besoin de gagner ma vie. J'ai d’abord enseigné l’histoire et la géographie en classe de 1re. Je sentais déjà le souffle de mai. Quand il y a eu les événements de 1968, je travaillais au « Centre des jeunes dirigeants d'entreprise ». Le jour j'étais au travail, le soir j'allais voir ce qui se passait au Quartier Latin et même à Montparnasse où il y eut quelques échauffourées…  Le Centre des jeunes dirigeants était l'aile gauche du patronat ; le poil à gratter du CNPF de l'époque ; nous considérions que le CNPF ne répondait pas aux problèmes posés par mai 68. C’était donc une période d’affrontement - pacifique -entre le Centre des jeunes dirigeants et le CNPF.

P14 : Côté parcours professionnel, vous avez commencé dans le privé – c’est ce que nous apprend la bio officielle du site de la Mairie du XIVe – mais dans quelles entreprises et dans quel secteur ?

PC : J’ai occupé différentes responsabilités au « Centre des jeunes dirigeants d'entreprise » jusqu'à en devenir le Secrétaire Général. J’y suis resté jusqu’en 1974. J'ai démissionné, non pas par désaccord, mais parce que j'avais à l’époque décidé de m'engager dans la vie politique. Même si mes opinions et mes convictions étaient connues, mes fonctions m’interdisaient de les mettre en avant. Aussi, au bout d’un moment, j’ai dit : « Je me retire pour pouvoir m’engager et m'exprimer librement sans pratiquer la confusion des genres… » J’ai donné ma démission et j'ai été chômeur pendant quelque temps. Je pouvais prendre un tel risque.

P14 : Nous n’étions pas encore dans un contexte de pénurie. Giscard n’était pas encore arrivé… ;-)

PC : …Voilà. Oui, oui… [rires]. Je me suis retiré pour pouvoir m'engager librement. J'ai participé à la campagne de François Mitterrand.

P14 : Justement, votre entrée en politique c’est d’abord une adhésion au parti socialiste ou plutôt une rencontre avec un homme et avec François Mitterrand en particulier ?

PC : A l'époque, en 1974, j'étais encore Secrétaire Général. C'est l'équipe de campagne de François Mitterrand qui a pris contact avec moi, connaissant mes opinions, défendant un certain nombre d'idées notamment concernant la réforme de l'entreprise, l'évolution des relations sociales, la création d’entreprise... On m’a demandé un coup de main, ce que j’ai fait dans le plus grand secret d’ailleurs. J’avais été contacté par Erik Orsenna et Jacques Attali qui faisaient partie de l’équipe.

J'ai adhéré ensuite au Parti Socialiste dans le 14e où j'habitais. J’ai voulu être un adhérent de base. C’est un engagement politique que je voulais compatible avec la poursuite d’une vie professionnelle...

---------------------------------------

Propos recueillis par Pierre Vallet et Dan Krajcman.
Merci à MRV pour son aide dans le travail de retranscription.

Plus d'info :
+ Après-demain, la suite de notre entretien...

lundi, 06 mars 2006

H5N1, grippe aviaire & Cie

Vous cherchez des informations précises et avérées sur la grippe aviaire ? La Ville de Paris vient de mettre en ligne un site officiel destiné à répondre à toutes vos questions. Alors, H5N1, ça veut dire quoi ? Quels sont les symptômes de la maladie ? Les pigeons peuvent-ils transmettre la maladie (hélas, oui...) ? Que faire si vous découvrez un volatile mort ? Quelle serait la réaction de la Ville en cas de pandémie ? Comment être alerté en toutes circonstances (ou presque) ? Toutes les réponses ici.

Pierre

Plus d'info :
+ L'adresse du site : www.grippeaviaire.paris.fr.
+ ...Dans le même genre, le site d'information mis en place par le Ministère de la Santé : www.grippeaviaire.gouv.fr.

L'Hôpital Saint Anne s'ouvre au logement

...Un article de François Lamarre à lire sur le site des Echos. Extrait...

-----------------------------------

En réponse à la pénurie foncière à Paris, le centre hospitalier Sainte-Anne amorce sa structuration et ouvre son site à l'habitat social.

Livré au début de cette année, l'ensemble résidentiel du centre hospitalier Sainte-Anne, dans le 14e arrondissement, appelle l'attention sur les potentialités des enclaves hospitalières historiques de Paris. A la différence de la friche de Laennec, livrée à la promotion privée pour l'excellence de sa situation rue de Sèvres, et, demain, de Boucicaut rue de la Convention, Sainte-Anne est un site hospitalier actif dont la modernisation programmée sur quinze ans s'effectue selon un schéma directeur immobilier et architectural établi par Architecture Studio.

L'objectif défini par le directeur du centre, Jean-Luc Chassaniol, est de porter Sainte-Anne à la pointe de la psychiatrie et de la neurochirurgie en restructurant ce site de 13 hectares dont les bâtiments anciens de l'architecte Charles Questel sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques et dont les espaces verts intérieurs sont protégés à hauteur de 7 hectares, quitte à les redistribuer par endroits.

-----------------------------------

Lire l'intégralité de l'article...

Pierre

dimanche, 05 mars 2006

Les ventes à la découpe dans le 14e (2/2)

(suite de notre article en date du 2 mars dernier)

Que ce soit dans de grands ensembles immobiliers (par exemple, actuellement rue de la Tombe Issoire) ou de petits immeubles type 1890 -1900, le 14e voit de nombreux programmes se dérouler. La chambre des notaires de Paris surveille de façon continue l'ensemble des ventes immobilières et parvient à détailler les volumes liés aux ventes à la découpe. De cette analyse (1), on parvient à détailler proportion et quantité de logements mis en vente selon ce principe sur les 8 dernières années (chiffres 2005 non disponibles). En ressort effectivement une augmentation sur les dernières années, puisque plus de 500 logements sont concernés dans le 14e, ce qui représente désormais plus d'un logement sur cinq vendus dans notre arrondissement.

medium_vente_a_la_decoupe_2.jpg

Si le phénomène n'est pas nouveau, comme exposé précédemment, le nombre maximum de ventes à la découpe fut atteint sur Paris en 1997, lorsque les prix de l'immobilier furent au plus bas des 20 dernières années.

medium_vente_a_la_decoupe.jpg

Les effets de la vente à la découpe

Qui plus est, la chambre des notaires note que si on compare strictement le prix au m2, les appartements vendus à la découpe sont en moyenne moins chers que les autres. Explication qui peut en être donné est le fait que les appartements à la découpe sont généralement parmi les plus grands en superficie, ayant par nature un prix au m² inférieurs aux plus petits. Le prix n'est donc que simplement en parfaite relation avec le marché.

Si, pour le 14e, les ventes à la découpe représentent 21% du marché (2004), de façon plus globale, pour Paris elles représentent grosso modo 15% des ventes. Interdire comme le proposent certains (2), ou limiter plus encore par la législation ces ventes relève donc plus du jeu politique que d'un pragmatisme économique : en contractant l'offre de 15% sur un marché déjà exsangue, et où les prix sont tirés vers le haut faute d'adéquation entre la demande et l'offre, nul doute que les prix ne cesseront de monter.

Mais ce ne serait évidemment pas le seul effet. Alors que le logement de façon plus global souffre de pénurie, ce serait également donner un signal fort aux investisseurs institutionnels afin de les dissuader complètement d'investir dans des constructions de logements. Pour eux, ces actifs seraient immobilisés ad vitam aeternam sans possibilité de s'en désengager.

Enfin, ce n'est évidemment pas sans conséquence sur la population de l'arrondissement. Ce n'est pas là une question de mixité sociale, (seuls les revenus > 5300€/mois sont concernés) mais une question sociologique. Le bobo est remplacé par le petit propriétaire, certainement bourgeois lui aussi mais probablement moins bohême.

Pascal

(1) cf. Chambre des Notaires de Paris.

(2) cf.
Dominique Strauss-Kahn.

Plus d'info :
+ Demain soir, les ventes à la découpe dans le 14ème - réunion publique avec Marie-Noëlle Lienemann (ancienne ministre du Logement) à l'invitation de Pierre Castagnou - Mairie du XIVe, salle des mariages - le 6 mars à 19h.
+ Notre fil d'actu "logement & 14e".
+ Un bon plan logement ? Ici.

samedi, 04 mars 2006

Conseil de quartier Montparnasse - Raspail : compte-rendu des débats

Frédéric Almaviva nous transmet le compte rendu du Conseil de quartier Montparnaasse -Raspail en date du 24 janvier dernier. Le contenu de ce texte est certes un peu aride, mais nous vous le livrons in extenso car ce document est très révélateur de la formidable énergie citoyenne qui anime les membres de ces Conseils - énergie qu'il convient de saluer et d'encourager - mais également des limites de ces Conseils...

--------------------------------------

1. PDP : Plan de Déplacements de Paris

Mme Bonnard, responsable de la commission du PDP, explique que les Parisiens remplissent un questionnaire reçu chez eux. Seuls 2 membres du public ont reçu le document. Les habitants sont contents que le Conseil leur en distribue. Ils déplorent l’absence d’un adjoint pour présenter le PDP. La Présidente excuse Mme Bellenger, participant à un autre Conseil de Quartier et Séverine Chiesa, chargée de mission, retenue à une autre réunion. N’ayant pu obtenir un rétroprojecteur, Mme Bonnard détaille le questionnaire réservé au Conseil de quartier. Puis la parole est donnée à la salle dont voici les remarques :
• Boulevard de Port-Royal : la circulation des voitures sur une seule voie dans le sens Ouest-Est condamne définitivement l’usage de ce boulevard et fait perdre du temps aux usagers pour le contourner. Il constitue un handicap économique pour le quartier.
• Synchronisation des feux tricolores à revoir sur le parcours du 91.
• Il faudrait utiliser 2 types d’arceaux distincts pour les 2 roues à moteur et pour les vélos
• Réaménager complètement la Place du 18 juin...
• Place Catalogne : continuer bandes blanches y compris sur les croisements
• Meilleur partage de l’espace entre piétons / 2 roues / handicapés / mères / planches à roulettes / rollers
• Revoir piste cyclable du Boulevard Raspail, sorte de slalom entre piétons, potelets, voitures mal garées, etc…
• Meilleur respect des réglementation : terrasses sur trottoir, poubelles, feux tricolores, réglage des moteurs
• Offre préférentielle de stationnement aux commerçants
• Réserver un emplacement à 1 car devant l’hôtel « bleu, blanc, rouge », Place de Catalogne
• Revoir livraisons pour Inno : les horaires ne sont pas respectés et les camions gênent souvent les entrées et sorties du Parking situé au 33 rue du Départ
• Concernant les transports en commun : revoir les tarifs à la baisse, manque 1 tarif pour les 60/65 ans, ne pas être obligé d’utiliser 2 tickets quand on change de bus, ne pas interrompre le service RATP/RER/SNCF le vendredi et le samedi soir, s’inspirer de la province (Lille)
• Priorité à l’anneau Place de Catalogne : cette décision a été prise il y a plusieurs mois par la Mairie du XIVème. Pourquoi devons-nous attendre sa réalisation  qui ne nécessite pas beaucoup d’investissement et pourrait être mis en œuvre en attendant le réaménagement complet de la place.
• Chaussée étroite rue Emile Richard : danger permanent pour les cyclistes depuis qu’il y a une file de voitures garées, de sorte que beaucoup de vélos montent sur le trottoir...

2. Le budget du Conseil de quartier

Frédéric Almaviva rappelle que chaque Conseil dispose d’un budget de fonctionnement annuel de 3.300 €, non reportable d’une année sur l’autre, et en général consommé. Cette année, 2 fois 1.000 € seront alloués à 2 associations qui organisent des fêtes de quartiers : Associations de la rue Campagne Première et de l’Immeuble Mouchotte. Le reste servira au fonctionnement du Conseil, en particulier les frais d’envoi et d’affichage. Chaque conseil dispose en outre d’un budget annuel d’investissement de 8.300 €, cumulable d’années en années. A part un investissement commun avec les 5 autres Conseils pour aménager la salle commune de la rue Boulard (où se réunissent les bureaux élargis), ces budgets n’ont jamais été consommés depuis 4 ans et nous disposons d’un solde de 30.000 €. Cette somme doit être dépensée avant la fin de la mandature ; elle sera sinon reversée dans le budget général de la Ville. Frédéric Almaviva rappelle que le Conseil n’a jamais voulu utiliser cette somme pour des dépenses habituelles qui incombent à la Ville : entretien de voirie, amélioration de l’éclairage, ralentisseurs, potelets, etc. Il convient de trouver un projet plus séduisant qui demeure. La salle évoque des plantations d’arbre, des bancs plus nombreux, etc. Un habitant rappelle que J.-P. Sartre et S. de Beauvoir ont longtemps habité le quartier, y sont enterrés, et qu’il n’y aucune statue d’eux dans Paris. Cette proposition rencontre un large écho très favorable. Beaucoup penchent pour le Bd Edgar Quinet. Le Bureau prend bonne note de l’enthousiasme général.

3. Les groupes de réflexion

Ils sont présentés par M. Bergeron :
- Plan de Déplacements de Paris : animé par Mme Marie Bonnard
- La Propreté du Quartier animé par Mme Parvine Kalantari
- Les Personnes Agées : animé par M. Jean-François Moreau
- Préservation et Mise en valeur du Patrimoine animé par M. Georges Bergeron
- Art et Culture Parnassiens animé par Clément Masson
- Rencontres festives animé par M. Henri Germani
- Immeuble Mouchotte (40ème anniversaire en 2 006) animé par Mme Kalantari
- St Vincent de Paul et Maternité Port-Royal animé par Mme Odile Baudel
- Utilisation d’un blog de communication créé et animé par Clément Masson.

4. Questions diverses

• Un habitant demande où en est le projet de statue pour la contre-allée Georges Besse : la présidente répond que M. Catagnou et Mme Pourtaud ont, avec l’appui de notre Conseil, proposé Bourdelle lors de la Commission des Arts dans la Ville et que la décision finale revient au Maire de Paris
• Problèmes de propreté : rue du Commandant Mouchotte et square Delambre
• Webmestre : M. Cédric Grunenwald explique que le site de la Mairie a été mis à jour
• Un habitant souhaite que les noms des végétaux des squares soient précisés dans les jardins publics.

4. Lecture de la réponse du Maire à notre dernier vœu

« Les analyses ont été réalisées sur les premiers mois d’exploitation (du 1/12/2002 au 31/07/2003) et comparés aux 8 mêmes mois avant la création du couloir en site axial (du 1/12/2004 au 31/07/2005) : (ces dates sont inversées !? ou fausses ? à vérifier sur lettre du Maire) :
- Baisse du nombre d’accidents 12 après contre 15 avant
- Baisse légère du nombre de victimes 16 après contre 17 auparavant
- Le nombre de victimes deux roues a diminué légèrement (10 avant et 8 après) et le nombre de victimes piétons a augmenté légèrement (3 avant 5 après)
- Le nombre de conflits impliquant des transports en commun a augmenté (4 après, dont 2 conflits avec des transports en commun-piétons, contre 1 avant transport en commun- voiture).
- Aucun accident n’implique de cycliste ni avant ni après
- Concernant les 2 accidents impliquant des piétons : une femme a traversé hors passage protégé pour l’un ‘t pour l’autre une femme a travers en lisant son journal et a été déclarée responsable.

5. Vœu du Conseil de Quartier

Installer de nouvelles statues c’est bien, mais ne faut-il pas commencer par rétablir celles qui ont disparu de notre arrondissement pendant la dernière guerre et que les français des générations précédentes avaient élevées pour honorer la mémoire des grands hommes.

Le Conseil de quartier a donc émis le vœu que soient rétablies sur leur socle désespérément vides depuis 60 ans les statues de François Raspail (place Denfert-Rochereau, square Jacques Antoine) et de François Arago (Bd Arago). Ces deux grands hommes ont contribué dans les domaines scientifiques et politiques à la grandeur de notre pays et méritent notre reconnaissance.

Tous les présents ont pu s’exprimer, et le Conseil se termine à 21h25

Le prochain Conseil de Quartier se tiendra le mardi 4 avril à l’école élémentaire, 24 rue Delambre. De 19h30 à 21h30.

Frédéric

Plus d'info :
+ Le blog (tout neuf) du Conseil de quartier Montparnasse - Raspail.

vendredi, 03 mars 2006

Fermetures de classes : c'est reparti ?

Vincent Jarrousseau, adjoint à la Mairie du XIVe en charge des affaires scolaires, nous apprend sur son blog que 2 nouvelles fermetures de classes seraient programmées par l'Académie de Paris dans le 14e pour la rentrée 2006. La première à l'écolé élementaire Alain Fournier et la seconde à l'école maternelle 22, rue Antoine Chantin.

Si cette information se confirme, après les 5 fermetures de l'année dernière, on peut véritablement s'émouvoir et s'indigner...

Pierre

Si vous souhaitez déménager...

...Après toutes ces histoires de vente à la découpe, vous pourrez vous dégager les neurones dès demain soir :-)

medium_morgenbuzz.jpg

Pierre

Plus d'info :
+ Spirale : Jeune groupe répétant et enregistrant au centre Vercingétorix, Spirale est un projet déjà très abouti, tranchant, punk-rock chanté mais très ouvert, aux structures de morceaux passionnantes. Les paroles, en français, osent la révolte, le lyrisme. Ce sont en outre de vrais fans de musique : jazz, hip-hop... ils vont encore évoluer, c'est sûr, raison de plus pour les voir sans tarder, chez nous.
+ Morgenbuzz : le nouveau groupe de JP Morgand (Les Avions !), habitant du 14ème, est résolument rock, un rock actuel, concis. Réunissant deux jeunes musiciens très talentueux (guitare, batterie), Morgand lui-même, et Mupson à la basse, ils aboutissent à des morceaux très énergiques, tendus entre d'une part de vraies ambiances et d'autre part de vraies explosions.
+ Concert Rock Spirale & MorgenBuzz - centre d'animation Vercingétorix - 181 rue Vercingétorix - PAF 5€ (adhérents 3€) - à partir de 19h.
+ Envie de programmer une petite sortie ? Consultez notre agenda !

jeudi, 02 mars 2006

Les Ventes à la découpe dans le 14e (1/2)

Le 6 mars prochain aura lieu une réunion (1) organisée par la Mairie du 14ème sur un sujet sensible : les ventes à la découpe. A l'invitation de Pierre Castagnou - et à l'occasion de la publication de son livre - Marie-Noëlle Lienneman, ancien Ministre déléguée au Logement (1992-1993) et Secrétaire d'Etat au Logement (2001-2002), exposera ses préconisations pour lutter contre ce phénomène.

Ce système de vente par appartement d'ensemble immobilier est depuis quelques temps la cible de nombreuses attaques venant de la classe politique comme de la société civile. Objet d'une importante médiatisation, ce principe est fortement décrié compte tenu du nombre de personnes concernées et de leurs particularités. Notre 14ème arrondissement voit tout particulièrement ce mécanisme de ventes immobilières. Sans tomber dans un manichéisme, quels sont les effets réels des ventes à la découpe ?

Les ventes à la découpe, kezako ?

Nombre de grands investisseurs (assurances, banques, mutuelles, etc.) disposent d'un parc immobilier conséquent, notamment sur Paris. N'étant pas soumis aux mêmes aléas que les personnes physiques, ces investisseurs ont conservés longtemps dans leurs actifs ces biens immobiliers. Or la chute de l'immobilier au début des années 90 a démontrée la fragilité de ces actifs, les poussant à réduire leur exposition au marché immobilier. Est donc apparue dès les années 90 une vente massive de ces logements.

Le principe appliqué à la vente est bien sûr dès le début en respect avec les obligations légales, autorisant tout propriétaire à ne pas renouveler un bail pour effectuer une vente, et donnant un droit de préemption à son locataire. Mais la hausse de l'immobilier a modifié la donne et transformé ce qui pouvait paraître pour le locataire souvent comme une aubaine parfois en véritable calvaire. Les prix actuels sont effectivement devenus prohibitifs pour la plupart des locataires. Toutefois cela n'a pas toujours été le cas. On peut citer par exemple (2) un programme de vente à la découpe en 1998 rue du commandant Mouchotte où 35 à 45% des locataires ont exercés leur droit de préemption pour acquérir leur  logement à 2300 €/m², ce qui en laisserait plus d'un songeur aujourd'hui. Plus proche mais toujours bien visible, le panneau publicitaire de la GEMCO Avenue du Général Leclerc annonçant des appartements à 4400€/m². Aujourd'hui, avec une hausse de l'immobilier portant le prix moyen du m² à plus de 5500 €, ce même phénomène de ventes à la découpe catalyse désormais toutes les attaques contre ce qui est appelé spéculation immobilière.

Une législation déjà étoffée

Pourtant, la législation n'a cessé de s'alourdir afin de protéger les locataires contre ce type de vente. Désormais tout locataire invalide de façon importante ou qui aura 75 ans révolus d'ici à la fin de son bail peut rester occupant. De plus, est protégé tout locataire aux revenus inférieurs à 100 % du plafond du PLI (prêt locatif intermédiaire), donc qui gagne moins de 5 300 € par mois pour un couple sans enfant et 6 300 € pour un couple avec deux enfants (3). Effet pervers inéluctable, mieux vaudrait pour un propriétaire institutionnel ne jamais louer aux personnes aux revenus modestes, ou à des personnes âgées et handicapés au risque de ne pas pouvoir disposer de ses actifs...  Un comble.

Face à cette législation, des groupes spécialisés ont investi cette activité de réhabilitation, de commercialisation et de traitement très juridique de chacun des dossiers. Cette activité étant souvent bien éloignée du périmètre d'activité des propriétaires des ensembles immobiliers, cette vente leur est souvent déléguée. Certes, parfois leurs agissements sont bien à la limite du droit mais leur plus grand tort serait d'avoir une rentabilité très importante, d'être bien souvent d'origine américaine mais surtout d’oser s'attaquer à des locataires ayant des revenus de plus de 5300 €/mois…  Même en éprouvant toute sympathie avec Jeanne Moreau ou Lionel Jospin, on peut se douter que l'écho médiatique serait bien moindre si les locataires " découpés " était issus de classes plus défavorisés, et notamment avec moins d'éléments évoluant dans les sphères médiatiques.

Enfin, et c'est bien ce qui a fait réagir légitimement beaucoup de locataires, les logements avaient tendance à être vendu en premier lieu (avant réhabilitation, marketing, commercialisation) à ces intermédiaires pour des prix souvent inférieur au prix du marché. Ces locataires, parfois non informés du changement de propriétaire, ne le découvraient que lors de la vente par morceau effectuée par ce même intermédiaire. Bien sûr, cette vente où la préemption du locataire était applicable se faisait une fois la marge prélevée, à des prix bien supérieurs aux prix initiaux. Une proposition de loi a été adoptée le 16/06/2005 afin de rendre ce mécanisme impossible puisque si l'acquéreur ne s'engage pas à maintenir le statut locatif pendant six ans, le locataire doit être informé des conditions de vente de son logement par le vendeur et acheter directement auprès de lui - en principe avant que l'acquéreur impose une plus-value supplémentaire. A noter, Yves Cochet, député (Vert) du XIVe arrondissement - 11e circonscription (Plaisance / Petit-Montrouge) a voté contre ce projet de loi (4). Principale demande des opposants à ce texte, que la décision revienne entièrement aux collectivités locales en émettant un permis de diviser comme il existe un permis de construire.

Pascal

(1) Mairie du XIVe, Salle des mariages - 6 mars 2006 - 19h.
(2) Groupe Ad Valorem.
(3) cf. Agence départementale d’information sur le logement de Paris.
(4) cf. quotidien La Tribune - 17/06/05.

Plus d'info :
+ Notre fil d'actu "logement & 14e".
+ Un bon plan logement ? Ici.