Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 12 novembre 2006

Banque alimentaire et Secours catholique recherchent bénévoles

Un groupe de bénévoles de la Paroisse de Saint Pierre de Montrouge distribue tous les jeudis des colis alimentaires à des familles ou des personnes en grande difficulté et sert des repas à des personnes sans domicile.

Ses principales ressources proviennent de la "Banque alimentaire" qui fournit 25 tonnes de marchandises par an.

Ce groupe s'est engagé à collecter le vendredi 24 novembre et le samedi 25 novembre, dans les trois magasins suivants :
- Champion, 102 avenue du Gal Leclerc
- Monoprix, 129 rue d'Alésia
- Franprix, 21, rue Sarrette.

Nous avons besoin de nombreux volontaires pour participer à cette collecte. Nous lançons donc un appel...

Horaires proposés :  Vendredi 28 novembre et samedi 29 novembre, de 9h à 12h - de 12h à 14h - de 14h à 17h - et de 17h à 20h selon vos disponibilités et préférences.

Bien entendu aider, c'est également remettre vos dons dans nos cartons ces jour-là. Nous vous en remercions par avance.

Cette collecte ne saurait combler votre soif de bénévolat ? Pour animer ses activités du 14ème, le Secours Catholique recherche des bénévoles dans les domaines suivants :

medium_devenez_benevole.gif> des volontaires pour constituer des équipes mobiles au contact des gens de la rue et participer à l'accueil de jour du Dimanche après-midi.
> des accompagnants(tes) de familles pour son Epicerie Solidaire: écoute, commande de produits, gestion du budget familial
> des personnes chargées de l'accueil convivial de publics en difficultés (migrants, demandeurs d’emploi, familles en situation de précarité)

Vous bénéficirez d'une formation à l'accueil et l'écoute, dispensée par le Secours Catholique, de l'appui permanent etde l'ambiance amicale des équipes de bénévoles déjà constituées. Vous travaillez en réseau, et pouvez passer d'une activité à l'autre. Contact: 06 86 28 09 24

François

Plus d'info :
+ Si vous désirez participer à la collecte de la banque alimentaire, veuillez prendre contact avec M. Gaillledrat par courriel. Vous pouvez également laisser vos coordonnées au Centre paroissial, 9, passage Rimbaut (voir le plan du quartier), toujours à l'attention de M. Gailledrat.

samedi, 11 novembre 2006

Rue de la Gaîté : c'est le chantier !

Quelques images des travaux en cours rue de la Gaîté à Paris dans le XIVe arrondissement... En construction une structure d'accueil de la petite enfance, quelques logements sociaux et une pension de famille.

Plus d'info :
+ Notre rubrique Montparnasse - Raspail.

vendredi, 10 novembre 2006

Avenue du Général Leclerc...

...Conte de la folie ordinaire organisée - notamment - par la Préfecture de Paris qui refuse tous les projets d'aménagement avenue du Général Leclerc au prétexte que les "convois officiels ne pourraient pas passer"...

De qui se moque-t-on !? La preuve en vidéo embarquée (merci le téléphone portable !) à bord d'un bus de la ligne 68.

Pierre

Plus d'info :
+ L'avenue du Général Leclerc est un axe qui échappe au contrôle de la Mairie de Paris et relève de la Préfecture. Voir notre article Avenue du Général Leclerc : une anomalie parisienne.
+ Notre rubrique Circulation & transports en commun.

jeudi, 09 novembre 2006

Une superbe vue sur le quartier Gaîté

...Hasard d'une rencontre professionnelle. Une superbe vue sur le quartier Montparnasse et Gaîté.

...Et il se pourrait qu'elle nous devienne familière :-) ...A suivre...

Pierre

Plus d'info :
+ Notre rubrique Interviews.

mercredi, 08 novembre 2006

De la SAGI à la RIVP : les locataires de la Porte de Vanves font le plein d’espoir

Au square de la porte de Vanves, les locataires de la SAGI, Société Anonyme de Gestion Immobilière, sont aux anges et se déclarent ‘‘heureux’’ de pouvoir enfin changer de bailleur. En effet, les immeubles gérés précédemment par la dîte société sont transférés à la RIVP, la Régie immobilière de la ville de Paris. C’est ce qui explique la verve qui s’exprime ces derniers jours chez les habitants de ce quartier du 14eme arrondissement.

Une dame d’un certain âge, tout à fait ravie de ce changement, dira qu’« on pourra enfin se débarrasser des saletés qui jonchent le quartier et les immeubles seront sûrement plus propres », a-t-elle enchaîné en ajoutant que « d’autres services qu’on paye pourtant ne sont pas tout à fait exécutés ».

Pour comprendre les chicanes de la bonne dame, il suffit de se rendre au 9, square de la porte de Vanves et constater de visu l’état dans lequel se trouve l’immeuble. Des détritus parsèment le bâtiment et le nettoyage se fait attendre des jours et des jours. Le couloir du troisième étage à titre d’exemple est sans lumière et les locataires déclarent être dans le noir depuis maintenant plusieurs mois. Mais c’est la cage d’escalier qui est durement touchée, puisqu’elle sert, la nuit, de lieu de rendez-vous à des bandes de jeunes qui se cherchent, et dans leur quête de soi, perturbent la quiétude de l’immeuble ; partant, ils en rajoutent à la saleté des lieux.

Certains locataires se plaignent d’aller à la poste pour prendre leurs colis, alors que d’autres ont le privilège de les récupérer à la loge de la gardienne. Et pour ce faire livrer une marchandise par un véhicule, certains n’ont pas les faveurs des gardiens des lieux et ont du mal à accéder au parking. Ce service pourtant obligatoire, se fait à la tête du client comme en témoigne un des locataires.

Un sexagénaire, vivant dans le quartier avec sa femme, regrette le fait que les chauffages n’ont été allumés que trop tard. « Il y a des vieux et des enfants qui sont vulnérables au froid et c’est inhumain d’attendre longtemps avant de mettre en marche le chauffage », a-t-il affirmé avant d’ajouter tout furieux que « pendant des semaines, je dormais comme un militaire, avec pantalon et pull, pour ne pas attrapé froid et éviter d’aller chaque semaine chez le médecin ».

La situation décrite par les locataires n’est guère reluisante, et des efforts sont à déployer par les services concernés. C’est ce qui explique l’enthousiasme des habitants du square de la porte de Vanves, quant au changement de bailleur. La Mairie de Paris, majoritaire dans la RIVP, arrivera-t-elle à endiguer les problèmes énumérés et soulager un temps soit peu les locataires ? C’est le souhait, en tout cas, de la plupart des gens rencontrés.  

Bilal

Plus d'info :
+ Ce transfert de "souveraineté" (de la SAGI vers la RIVP) fait de la Ville de Paris le plus gros bailleurs social de France puisqu'elle se trouve désormais à la tête de près de 56 000 logements sociaux contre 39 000 précédemment au travers de la RIVP.

mardi, 07 novembre 2006

Scoot toujours !

Passez devant la gare Montparnasse, coté boulevard de Vaugirard (15ème), pour aller contempler le parking géant sur le terre plein central avec le millier de scooters et motos attendant leur cavalier(e) le temps d’un voyage en train… Il faut constater l’augmentation massive des 2 roues motorisées dans Paris, commencée depuis quelques années, mais maintenant à un point tel que toute nouvelle aire de stationnement moto est vouée à la saturation dans les 6 mois qui suivent son installation, où que ce soit dans Paris. Y voit-on la nécessité de se déplacer plus efficacement, ou est-ce tout simplement une mode ? Serait-ce là une conséquence de la politique des transports menée spécifiquement dans la capitale ?

Le motobiliste est en voie d’apparition : quittant son automobile à 4 roues, large, lourde, polluante et ingérable en ville, il s’en va acheter un scooter de 125 cm3, utilisant comme la loi le lui autorise son permis B de plus de deux ans. Et la ville lui souhaite la bienvenue : plus aucun problème pour se garer, les bouchons se dépassent, le confort reste, le temps de trajet diminue, c’est l’indépendance avec une gestion confortable du temps, où le transport s’efface et donc devient efficace.

Pourtant, constat est fait que la municipalité a misé et continue de favoriser les transports dits doux, donc non polluants, avec pour porte-drapeau le vélo. Les investissements pour encourager les cyclistes sont nombreux, et continuent encore d’être programmés (piste Seine-Cité U). Il y a eu et il y a encore une augmentation régulière du nombre de cyclistes dans Paris depuis 2001. Cependant, pour les scooters, l’augmentation est exponentielle : donc vélos et motos ne ciblent pas la même catégorie de la population. Population active, ou ceux qui habitent loin de leur lieu de travail (transports en commun déficients), ou encore ceux qui rencontrent des problèmes pour se garer dans Paris, sont forcément attirés par ces fameuses petites motos.

La municipalité parisienne n’avait sans doute pas l’intention d’encourager ce phénomène ; il est, il faut l’avouer, commun à de nombreuses villes et capitales à travers le monde, comme toujours dans les villes où l’esprit latin prédomine (Rome, Barcelone, Madrid, Milan, etc…), mais également désormais dans des villes réputées pour leur « écologie » (Lausanne, Zurich, Berlin,…). Finalement, ce phénomène n’apparaît pas aussi gênant que celui de l’augmentation de l’automobile : plus étroits, légers, vifs, les 2 roues n’empiètent véritablement sur la voie publique que lorsqu’ils ne roulent pas ; plus de deux roues = moins de voitures ; et la création de zones de stationnement est un prétexte à la disparition progressive des places de stationnement de voitures en surface… Rappelons ici que garer un deux roues sur un trottoir est interdit par le code de la route, et passible d’une amende de seconde classe (35 €), voir enlèvement à la fourrière (110 €).

Quel est alors l’effet sur la pollution à Paris ? Ces petits engins ont mauvaise presse en la matière : on se souvient des mobylettes à moteur 2 temps, roulant au mélange huile/essence et crachant une fumée bleue dans un bruit d’enfer… La communauté européenne a décidé il y a quelques années, de faire appliquer des normes anti-pollution aux moteurs de ces petites motos. Equipés d’un pot catalytique et d’un moteur à 4 temps, les deux roues vendus actuellement sur le marché ne polluent pas différemment des voitures (norme euro 2), sauf qu’ils consomment moins (pour les 125 : 4,5 litres aux 100 km en ville) et qu'ils ne tournent pas une demi heure pour se garer. Dans un proche avenir, la norme euro 3 sera généralisée et obligera les constructeurs à dépolluer encore plus, norme déjà respectée par une marque japonaise : Honda. Peugeot, quand à lui, propose depuis deux ans une version électrique, totalement silencieuse. Piaggio, leader sur le marché, travaille sur une motorisation hybride (125cm3 + électrique).

On ne sait si l’avenir retiendra le scooter urbain comme mode privilégié de locomotion, mais c’est maintenant et au présent une réponse de fait et constatée ; aucun homme politique parisien n'oserait le contredire, ni n'ose l'avouer d'ailleurs. Denis Baupin qui n'aime guère les scooters les préfère encore aux voitures, espace public libéré oblige. Alors que sera l'avenir pour la politique des transports : sera-t-elle influencée par ce phénomène qui prend une ampleur déroutante, ou continuera-t-on à écarter ce phénomène gênant des débats sur les déplacements, sauf bien sûr pour dénoncer "l'incivisme de certains qui se garent n'importe où sur les trottoirs" ?

 Dan

Plus d'info :
+ Une nouvelle boutique spécialisée Piaggio-Gilera-Vespa vient d'ouvrir 204 avenue du Maine (voir le plan du quartier et une photo aérienne) : la Clinique du scooter. Gabriel Krief, le jeune entrepreneur, outre un accueil très sympa - y assure service rapide, vente, entretien et pneu minute ! C'est ouvert du lundi au samedi de 9h à 20h non-stop... Les anciens clients d'Avenir scooter (porte d'Orléans) qui s'était trouvés fort dépourvus à la fermeture de la boutique savent désormais où se rendre en cas de problème ou tout simplement pour faire entretenir leur petite merveille...

lundi, 06 novembre 2006

100 000 entrepreneurs pour transmettre la culture d'entreprendre

Vous aurez sans doute remarqué une publicité nouvelle dans notre colonne de droite (ci-contre). C'est assez rare pour le souligner, nous avons en effet décidé de promouvoir l'initiative 100 000 Entrepreneurs.

medium_100000_entrepreneurs_banniere.gif

Principe de l'opération : envoyer chaque année des entrepreneurs témoigner de leur parcours dans tous les collèges et lycées de France pour y transmettre aux jeunes générations l'envie d'entreprendre. Originalité ? L'équipe de 100 000 entrepreneurs insiste sur l'acception large qu'elle accorde au terme "entrepreneur" puisqu'elle recherche des témoignages de chefs d'entreprises mais également de présidents d'association, fondateurs d'ONG, créateurs d'un festival artistique... L'idée est bien de transmettre le goût d'entreprendre.

Autre originalité, si vous êtes parents d'élèves ou enseignant, il vous est possible de contacter l'équipe 100 000 entrepreneurs pour l'aider à organiser une intervention dans le Collège ou Lycée que fréquente vos chètes têtes plus ou moins blondes. Idem pour les collégiens et lycéens qui peuvent devenir ambassadeurs de l'opération.

A quoi ressemblent ces interventions ? Un petit guide disponible en ligne vous permettra de vous faire une idée de l'esprit dans lequel se déroulent ces séances. Alors, chefs d'entreprise ou président d'association du XIVe, mobilisez-vous ! Soutenez l'initiative !

Pierre Vallet

Plus d'info :
+ Philippe Hayat, initiateur et porteur de ce projet incubé par le Club Horizons, a publié un article le 2 novembre dans le quotidien économique et financier La Tribune. Titre : Donner aux jeunes l'envie d'entreprendre.
+ Vous souhaitez en savoir un peu plus ? Un dossier de presse est disponible en ligne...
+ Blogueuses, blogueurs, vous souhaitez relayer cette initiative ? C'est possible !

dimanche, 05 novembre 2006

Rue Ferrus : une pétition circule...

...Nous recevons ce mail - très remonté - de la "communauté des riverains" de la rue Ferrus (voir une photo aérienne du quartier). Objet : la persistance des nuisances sonores (travaux du Marriot obligent) et le développement de nouvelles avec l'implantation dans la rue d'un parking "véhicules de propreté de la Mairie de Paris", le tout dans une rue autrefois tranquille. Alors, changez d'air, changez de rue ?

--------------------------------------

Suite à nos démarches auprès de la Mairie, après avoir découvert petit à petit que des décisions ont été prises par nos élus dont les conséquences sont une dégradation très notoire des conditions de vie dans la rue Ferrus, et ce sur le très long terme, nous faisons circuler cette pétition. Comment faire pour être respectés et entendus ? Aucune concertation n'a eu lieu, aucune information n'a été livrée aux riverains. La Mairie à travers ses responsables a décidé d'imposer des solutions nuisibles pour l'environnement humain et urbain de cette toute petite rue du quartier, dont une des qualités patrimoniales, outre sa tranquillité avant les changements de ces derniers mois, est qu'elle ouvre la perspective historique de l'ancien portique d'entrée à l'Hôpital Sainte Anne.

Une rencontre péniblement obtenue entre les riverains et Messieurs Paris et Barrès de la Mairie a conforté le sentiments général qu'on exigeait de nous sans autre forme de procès un assentiment au projet pourtant de toute évidence mal préparé et construit de façon peu fiable par ses responsables. Aucune enquête préalable ne semble avoir été menée quant aux nuisances de tous ordres engendrées par les décisions municipales, peut-être un peu trop hâtives.
Les plaintes sont très nombreuses, les personnes qui dorment sur rue sont cruellement atteintes dans leur intégrité et leur sommeil, les personnes qui travaillent tout autant dans leurs capacités de concentration. Quels conseils nous donnez-vous ? Comment amener nos élus à répondre à nos questions ? Car les négociations qui ont permis l'implantation de la Plateforme du Bâtiment sont loin d'être élucidées : un échange de "bons services" semble avoir été négocié entre la Mairie et la filiale de St Gobains afin que les parkings des voitures de la propreté de l'arrondissement soient mis en place par la seconde, en même temps que ceux destinés à ses clients, le parquage des véhicules sanitaires étant semble-t-il l'objet d'une sous-location sur laquelle nous n'obtenons aucune information. La rétention est de mise.

Quoi qu'il en soit, s'il est certain que les habitants de rue du Ridder où les véhicules verts sont actuellement garés pâtissent des trafics et bruits engendrés par cette fréquentation, rien ne justifie que les nuisances soient ainsi transportées d'un lieu à un autre, surtout si le deuxième est encore plus inadapté que le premier. Ce "déplacement" ne permet aucunement de résoudre le problème des nuisances et des moyens adaptés pour le traiter. Nos élus se sont engagés à améliorer le cadre et les conditions de vie, or en l'occurrence, c'est le contraire qu'ils font.

Pour la communauté des riverains,
Françoise Julien-Casanova

Plus d'info :
+ Téléchargez la pétition des riverains de la rue Ferrus.
+ Notre rubrique "Montsouris - Dareau".

samedi, 04 novembre 2006

C'est le mois de la photo dans le XIVe arrondissement...

...Et c'est une des manifestations culturelles les plus réussies du XIVe avec plus de 40 lieux d'exposition. Alors ne boudons pas notre plaisir et prenons en plein les mirettes ! Demandez le programme !!! (format.pdf).

medium_yuki_onodera.jpg

Pierre

Plus d'info :
+ Notre sélection ? Daniel Simon. Impressions (voir le Communique_Daniel_Simon.pdf). Pendant 30 ans, Daniel Simon a couvert les évènements internationaux, la mode, la politique et le show-biz pour l’agence Gamma. L’expo présente une quarantaine de clichés. Du 2 au 15 novembre, tlj 13h-20h. Galerie du Montparnasse, 55 rue du Montparnasse. M° Edgar Quinet.
...Mais aussi :
- Florence Gruère. Le silence du portrait. Du 2 au 30 novembre, lundi au vendredi 13h30-18h30, samedi 4 de 10h à 17h. Centre social Didot Broussais, 96 rue Didot. Rdc porte 7. M° Plaisance.
- Philippe Fagot. Hommage à Onténiente, ami fidèle de Georges Brassens. [NDLR : ...également pour la découverte de Philippe qui réalise dans son salon de coiffure des expos temporaires qui racontent l'histoire du XIVe.] Jusqu’en février 2007, mardi au samedi 8h30-19h30. Coiffure au Masculin, 201 rue Raymond Losserand. M° Porte de Vanves.
- Onodera Yuki. Sans titre - Prix Niepce 2006 (voir photo ci-dessus). Jusqu’au 30 décembre, mardi au samedi 12h-19h30. Galerie Chambre avec vues, 56 bis rue des Plantes. M° Alésia.
- Sylvie Dorthan. Associations matières décoratives – matières brutes. Du 2 au 12 novembre, mardi au samedi 11h-19h30, lundi 13h30-19h30. Librairie Tropiques, 63 rue Raymond Losserand. M° Pernety.

vendredi, 03 novembre 2006

Musique dans le XIVe : ça bouge... (2/2)

...Et ça se bat ou se débat... Aujourd'hui, c'est M. Morgand dont nous publions la prose. Thème du jour, les relations entre l'Entrepôt - lieu de culture du XIVe - et les musiciens de ce même arrondissement...

-------------------------

Il y quelques semaines j'ai présenté à la mairie, Alexandra Lefèvre pendant les délibérations publiques sur les subventions. Elle à fait une déclaration sur l'Entrepôt [NDLR : voir ci-après]. J'ai juste dit au Maire et à ses adjoints que son témoignage et ses questions étaient vraiment représentatifs. Et que cela faisait au moins trente fois que j'avais entendu cela de la part de musiciens ou de simples citoyens.

Ca a mis un pavé dans la marre et un débat à suivi. L'Entrepôt à quand même obtenu 16000 €. Nous n'étions pas là de toute façon pour que l'Entrepôt n'ait pas de subventions, mais pour faire part de critiques répétées sur le fonctionnement de cet endroit à l'égard des musiciens et des associations (quand l’Entrepôt nous avait demandé de faire passer l’info sur projet "tremplin musique", les échos des musiciens après coup, nous l’on fait regretter). Un lieu privé certes, mais aussi une association culturelle en son sein, qui est très subventionnée.

Morgand

-------------------------

Nous souhaitons, par la présente, donner suite à notre intervention sur la délicate question de l’Entrepôt lors du conseil d’arrondissement du 14e, en date du 11 septembre 2006. Comme nous l’avons exprimé à cette occasion, un grand nombre d’habitants de notre arrondissement – y compris des personnes fortement impliquées dans la vie culturelle (producteurs, écrivains, musiciens, associations…) – se sont complètement désintéressés de L’Entrepôt (avec un certain sentiment d’amertume)... Ce n’est pas un "scoop". Il est significatif, du reste, que pas moins de trois personnes (dont un élu), dans une assemblée réduite, nous aient confié à l’issue du conseil "C’est très bien ce que vous avez dit". Et ces réactions nous les constatons partout ailleurs.

L’Entrepôt n’a t-il pas vocation à être un "outil culturel" reflétant la richesse et la diversité culturelles du 14e arrondissement ?  La question nous paraît particulièrement sensible dans le domaine musical. Combien de musiciens du quartier ont-ils accès à la scène de l’Entrepôt ? Comment sont-ils accueillis lorsqu’ils viennent "démarcher" ? Y a-t-il encore des liens entre les associations musicales du 14e et l’Entrepôt ? Comme nous l’avons proposé, nous aimerions que les musiciens du 14e puissent bénéficier de deux ou trois soirées par mois. Et afin d’assurer un niveau de qualité et une diversité musicale acceptables, ne pourrait-on pas envisager de confier aux associations musicales du quartier – compétentes dans leur domaine – le soin de représenter les artistes qu’elles souhaitent "défendre" (autrement dit d’être force de proposition auprès de l’Entrepôt) ? L’arrivée récente d’un nouveau programmateur à l’Entrepôt devrait, à ce titre, faciliter les échanges.

L’Entrepôt reçoit des subventions de la Mairie, de la Région et de l’Europe. Et nous sommes heureux qu’il en soit ainsi. Pour peu, toutefois, que ce lieu ne se coupe pas des habitants du 14e, que la culture ne s’y fasse pas sans les artistes locaux. Nous apprécions d’avoir eu ce droit d’expression démocratique, dans une instance telle que le conseil d’arrondissement, et nous sommes prêts à vous rencontrer (et pourquoi pas avec les responsables de l’Entrepôt) pour discuter de ces diverses suggestions dans un esprit ouvert et positif.

Alexandra Lefèvre

Plus d'info :
+ Le site de l'Entrepôt : http://www.lentrepot.fr/