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jeudi, 05 juin 2008

Prochaines fermetures de classes annoncées dans le 14ème

Le Rectorat a décidé la fermeture de deux classes en élémentaire sur le 14ème arrondissement. Il s'agit de l'école Alain Fournier, et de l'école Prisse d'Avennes. Décision arbitraire ? Ces deux écoles, comme globalement toutes les élémentaires de l'arrondissement et de Paris, voient pourtant leurs effectifs augmenter...

 

Sur Prisse d'avennes, les 15 classes acueuillent déjà 386 enfants dans des petites salles, et il est prévu d'en recevoir 398 à la rentrée de septembre 2008. Comment cela pourra-t-il se faire avec une classe de moins ? Réponse au Comité Technique Paritaire (CTP du vendredi 6 juin) et au Comité Départemental de l'Education Nationale (CDEN du 11 juin), qui statueront sur l'existence d'une école publique à but éducatif... ou à but carcéral*. Bref, des économies budgétaires encore et toujours mal placées, c'est à croire que l'école publique fait tout pour inciter les parents à inscrire leurs enfants dans le secteur privé - qui est saturé.

Dan

 

* Une première tentative de fermeture de classe avait eu lieu sur Prisse d'Avennes en 2005. Avec 378 enfants répartis sur 14 classes, les parents choqués par les conditions d'enseignement, avaient bloqué l'école durant 5 jours, jusqu'au retour à la normale (15 classes). Que va-t-il se passer à la rentrée 2008 avec 20 enfants de plus ?

mercredi, 04 juin 2008

La démocratie participative : pas de confusion !

La loi de 2002 a fixé une nouvelle articulation au sein des démocraties locales, pour les villes de plus de 80.000 habitants : elle impose aux communes la création de Conseils de quartier, que l’on traduira dans le langage légaliste, par démocratie participative.

 

Cette loi est nationale bien sur, mais également non concernée par les renouvellements politiques dans le temps ou la couleur d’un exécutif municipal : ainsi, il en est des Conseils de quartier qu’elle instaure, qui bien que définis comme une commission consultative (du Conseil municipal ou d’arrondissement pour Paris, Lyon et Marseille), restent indépendants de la couleur comme du temps politique propre aux élus.

 

Constat : si les élus sont issus d’élections, les conseillers de quartier ne le sont surtout pas. Les conseillers de quartier n’ont donc pas vocation à suivre dans leurs préoccupations comme dans la durée de leur mandat, les aléas d’élections municipales (ou cantonales ou autres…). Pour preuve, leur mandat non électif est fixé par cette loi à 3 ans au maximum, et renouvelable. Une charte se devant de respecter la loi, celle du 14ème, plutôt bien conçue s’y conformait - on attend la nouvelle mouture pour le lundi 9 juin. 

 

La seconde mandature de nos Conseils de quartier a durée plus de 3 ans, cela s’est fait dans un consensus général. Mais désormais, il y a eu une confusion. Les Conseils de quartier du 14ème, non soumis aux élections à l’inverse de l’exécutif municipal, n’auraient pas eu à s’arrêter ; légalement tenus de se renouveler, ils auraient du déjà le faire en 2007, car le temps de mandature comme le caractère du mandat ne sont pas du tout les mêmes.

Dan

mardi, 03 juin 2008

Hier, gros échauffourées devant le Lycée Paul Bert

Le lycée Paul Bert a reçu hier, lundi 2 juin, la visite du Premier Ministre. Pourquoi ce Lycée Paul Bert ?
Policiers sur les toits, policiers sur la chaussée, policiers autour du lycée - manifestations dans la rue. Après des accrochages assez durs, le Syndicat de l'Union Locale Lycéenne dénonçait donc la répression policière. Plusieurs lycéens ont du être soignés par les pompiers, après la violence de cette confrontation qui a tournée à l'émeute urbaine. Le thème de la visite : la prévention contre la drogue...

 

Une visite très critiquée, reçue comme une provocation.
Accompagné de ses Ministres de l'Education et de la Justice, François Fillon avait choisi précisément ce lycée pour présenter un plan de prévention anti-drogue, à deux jours du bac. Après avoir fait sévèrement rétréci les budgets du Ministère de l'Education Nationale, à quoi pouvait-il s'attendre des acteurs de l'enseignement et des lycéens ? Fallait-il lier les frustrations de l'enseignement public à la consommation de drogue chez les adolescents ? Les parents d'élèves ne souhaitent pas encore penser à un plan de prévention pour les visites gouvernementales, ils préfèrent s'en tenir aux faits. Quand à la politique du Ministère de l'Education Nationale, qui ne fait pas dans la dentelle ces derniers temps, comment ne peut-elle pas concentrer sur elle les mécontentements, dans un secteur public qui voit ses moyens (humains) fondre comme neige au soleil ?

Ne plus taper sur des lycéens serait également une avancée civique.

Dan

lundi, 02 juin 2008

François Fillon, Rachida Dati et Xavier Darcos au Lycée Paul Bert

...Il s'agissait donc de présenter un plan de prévention contre la drogue. La visite a donné lieu à des heurts entre la police et des adolescents. Pierre Castagnou, Maire du XIVe a dénoncé une "provocation du gouvernement". "L'opération du Premier ministre et des ministres de la Justice et de l'Education nationale (Xavier Darcos et Rachida Dati) a tourné au fiasco", a déclaré Pierre Castagnou dans un communiqué. Selon lui, "cette visite improvisée, inopportune et inconséquente, dont le maire du XIVe n'a pas été tenu informé par les autorités gouvernementales, ne pouvait que provoquer de tels incidents".

De son côté, Xavier Darcos estimait que "Nous sommes en République, nous sommes dans un établissement public. Le Premier ministre, la garde des Sceaux et le ministre de l'Education sont à leur place dans les établissements publics. Il n'y a aucune raison de trouver quelque chose de choquant".

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Pierre

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