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jeudi, 13 avril 2006

La Lettre d'information - Avril 2006

Vous êtes maintenant près de 4800 habitants du XIVe arrondissement à recevoir notre lettre électronique mensuelle d'information. Vous la trouverez ici dans un format adapté à une mise en ligne. Etes-vous abonnés ? Vos amis ou proches reçoivent-ils cette lettre ? Faîtes-leur suivre cet article...

...En vous remerciant à nouveau de votre fidélité.

Pierre Vallet
Animateur de Paris14.info

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Paris14.info
La lettre d'information - Avril 2006
Culture @ 75014

Peinture, bons plans DVD, théâtre, exposition photographique, concerts, beaux livres, conseils de vos librairies de quartier, portaits à la demande, nouvelle chanson française... La culture, ça bouge dans le XIVe. Artistes, critiques d'un jour et esthètes confirmés nous écrivent, Paris14.info s'en fait régulièrement l'écho. Développez la politique culturelle de l'arrondissement, écrivez-nous !  :-)

Métro Alésia

La RATP se vante à grand frais de ce chantier modèle en matière d'environnement, de traitement des déchets, de nuisances sonores... Pourtant, une "variable" semble à nouveau oubliée : l'accessibilité. Trois mois de fermeture pour un métro plus beau, mais toujours aussi inaccessible aux personnes à mobilité réduite, personnes handicapées ou âgées, jeunes parents en galère avec leur poussette... Vous ne rêvez pas, nous sommes bien au 21e siècle...


Près de chez vous

Subventions aux associations : quels critères ?
Quartier Vert : le débat se poursuit.
Paul Bert : accordez vos violons.
Antennes relais : pétition pour les lanceurs d'alerte.
Plan de déplacements de Paris : Denis Baupin, deuxième acte.
Conseil de quartier : Montparnasse-Raspail vous informe.

Débat
La vente à la découpe, un problème plus complexe qu'il n'y paraît.

Dans la presse
20 Minutes pour s'informer sur... Paris14.info.

L'agenda
Tous les rendez-vous du 14e dans notre agenda de Avril 2006. Une info, une actualité à venir ? Donnez lui de l'écho !

A propos...

Paris14.info est une initiative indépendante réalisée par des habitants de tous les quartiers de notre arrondissement qui nous adressent leurs articles par mail. Il diffuse toute information relative au XIVe arrondissement de Paris. Son équipe éditoriale est donc ouverte et nous vous invitons à devenir l'un de nos correspondants.

Si vous souhaitez publier une information, adressez-nous votre actualité, vos billets d'humeur ou louanges sur contact@paris14.info.

Pierre Vallet et toute l'équipe de Paris14.info
www.paris14.info
Le blog des habitants du XIVe arrondissement
!


 

 

dimanche, 09 avril 2006

Henri Namur : un ministre provincial et chevalier...

...Moment d'émotion chez les Franciscains de la rue Marie-Rose ce samedi 8 avril 2006 où le frère Henri Namur, Ministre provincial des Franciscains, a reçu des mains de Monsieur le Préfet Jean-Paul Bolufer, Directeur des Journaux Officiels de la République, la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du Ministère des Affaires Etrangères en présence d'une assemblée discrète de proches du XIVe arrondissement ou d'ailleurs.

Elu en 2002 pour six ans, lors du Chapitre provincial par l'assemblée de tous les frères, le Ministre provincial a la charge de visiter souvent ses frères, de veiller et de les encourager. C'est à lui qu'il revient de mettre en oeuvre les orientations prises au Chapitre.

Henri Namur est donc en charge de la "Province franciscaine du Bienheureux Pacifique" (...France-ouest !) qui compte 13 maisons, de Lille à Béziers, en passant par Le Havre, Fontenay-sous-bois, Paris, Orsay, Vézelay, Rennes, Nantes, Quimper, Limoges, Brive, Toulouse.

Envie de féliciter notre nouveau chevalier? C'est le Dimanche des Rameaux ! Alors, faîtes d'une pierre deux coups : la messe est à 10h30 au Couvent des Franciscains...

MRV

Plus d'info :
+ Le site internet des Franciscains de la rue Marie-Rose.

dimanche, 02 avril 2006

La Mallette jaune : plongée dans un 14e futuriste...

Carole Boudebesse est une jeune auteur du 14e arrondissement. Elle publie un premier roman d'anticipation... Interview...

Paris14.info (P14) : Vous publiez un premier roman, la Malette jaune, aux éditions Glyphe. Notre arrondissement vous a-t-il influencé ?

Carole Boudebesse (CB) : J’ai commencé l’écriture de La mallette jaune début 2003, peu de temps après mon emménagement dans le 14e arrondissement. Mon ordinateur avait trouvé un point de chute idéal. Le quartier a stimulé mon imagination. En parallèle, l’environnement joue un rôle clé dans le roman de science-fiction : la description architecturale guide le lecteur dans un univers inconnu, propre à l’auteur, où il devra prendre ses marques. Les lieux de mon roman sont les multiples reflets de lieux réels, fantasmés ou inscrits dans mon histoire familiale. Le 14e y trouve sa place, à côté d’un quartier latin transfiguré et de la jungle cambodgienne.

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P14 : Quels lieux illustrent votre roman ?

CB : Dans la deuxième partie de La mallette jaune, j'ai utilisé l’hôpital Sainte Anne et la place Denfert-Rochereau. On y rencontre Diane de Kelton, guerrière d’un système spatio-temporel différent, qui tente désespérément de rentrer chez elle.  Enfermée à Sainte-Anne par un système judiciaire qui ne la comprend pas (elle parle la langue d’un autre monde), elle s’enfuira du célèbre asile pour se perdre dans un Paris futuriste. Plus tard, elle rencontre la voyante de la place Denfert-Rochereau (inspirée d’un personnage réel).

P14 : Comment vivez-vous le 14e au quotidien ?

CB : Il est excitant de vivre à l’intersection d’un hôpital psychiatrique (Sainte-Anne), d’un cimetière (de Montparnasse) et d’une prison (la Santé). Montsouris (le parc) accueille mes ballades et la rue Daguerre me prête ses chapeaux (la chapellerie Divine)...

Camille

Plus d'info :
+ La mallette jaune - un roman de Carole Boudebesse aux éditions Glyphe, en librairie et par correspondance : www.editions-glyphe.com
+ 4e de couv' : Il y a des matins comme ça où on aurait préféré ne pas se réveiller. Ces matins gris et sournois qui précèdent les grandes catastrophes. Il y a aussi les malédictions absurdes qui vous forcent à parcourir la moitié de l’univers, en ne vous laissant pour option que la fuite ou la mort. Que feriez-vous si un être cher vous menottait dans votre sommeil à une mystérieuse mallette jaune ? Une mallette qui attise la curiosité des forces de l’ordre de tout le pays. Une mallette qui doit être livrée dans une région en guerre. Une mallette forgée dans un matériau inconnu, d’une solidité hors du commun. Une mallette qui explose dans quatorze jours. Que feriez-vous ? Plongez dans l’aventure, entre fuite désespérée et retour impossible, labyrinthe urbain et jungle putréfiée, Paris futuriste et Cambodge rouge.

jeudi, 30 mars 2006

Chroniques du Quartier Vert : Laurent s'explique

Publiées sous formes de feuilleton tout au long du mois dernier, les "Chroniques du Quartier Vert" de Laurent, un habitant de la rue du Père Corentin, ont suscité de nombreuses réactions. Laurent revient nous adresse aujourd'hui ce mail et répond à ses détracteurs...

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J’ai peut-être choisi un mauvais titre pour ma chronique en 5 épisodes. Mardi 14 mars, je me suis rendu à la réunion publique du Conseil de Quartier et trois personnes m’ont dit que mon article, entre autres, ne reflétait pas la réalité du Quartier Vert. Mon but était de décrire mon vécu dans une zone précise dudit quartier, disons rue du Père Corentin au sud de la rue Beaunier. Je conçois qu’un certain nombre de personnes dans les autres zones du quartier vert soient très heureuses. Les voitures ont été chassées, les bus à l’exception de la Traverse n’y passent plus. Je voulais expliquer comment la création d’un paradis vert pour certains a abouti à un enfer, espérons temporaire, chez d’autres.

La Mairie dit que tout ira mieux fin 2006 quand les travaux du Tramway seront terminés. Tentons d’y croire. Toujours est-il que dans mon bout de rue, cela fait 4 ans que l’on fait et défait, pour preuve les dernières aventures de la société CPCU avec le chauffage urbain. Contrairement à ce que prétendent certains, je ne suis pas le seul à en souffrir mais par exemple beaucoup de gens de mon immeuble sont âgés et n’ont pas accès à l’Internet pour s’exprimer publiquement. De plus, une majorité de gens est probablement lasse de se battre contre le pot de fer… Le bruit des marteaux piqueurs et des engins qui reculent avec leur fameux « bip-bip » est devenu un calvaire.

On m’a reproché certaines omissions dans ma chronique :
- de ne pas avoir mentionné le projet de fermeture de l’avant-cour RATP des bus 28 et 38 lors de la transformation de la Porte d’Orléans en pôle intermodal de communications à l’horizon 2009. Certes. Mais, si j’ai bien compris, les bus 28 et 38 quitteront donc le dépôt par la rue du Père Corentin et plus par l’avant-cour, donc cela fera encore plus de bruit et de pollution au feu Père Corentin / Jourdan. Ensuite, les bus qui reviendront à Porte d’Orléans se diviseront en deux catégories : ceux qui stationneront temporairement Porte d’Orléans avant de repartir et ceux qui rentreront au dépôt, par la rue du Père Corentin. Donc, pour résumer, la suppression de l’avant-cour se résumera à faire passer TOUS les bus du dépôt par le bout de la rue du Père Corentin, dans les deux sens. Entre les fumées et le bruit de leurs moteurs et le klaxon agressif  de certains chauffeurs, cela promet. Un vrai projet serait de relocaliser ce dépôt hors de Paris à la future extrémité de la ligne 38, hors de Paris.
- de ne pas avoir mentionné une réunion avec Mme Bellenger et les responsables du dépôt RATP en février 2005 au sujet du comportement de certains conducteurs de bus qui font parfois un usage injustifié de leur klaxon. Exact. J’avais oublié de le mentionner, simplement parce que cette réunion n’a malheureusement eu que peu d’effet sur le comportement de certains conducteurs.
- de ne pas avoir mentionné que la Mairie répond à mes mails au sujet de différents problèmes. Exact. Mais dans beaucoup de cas, la réponse est de tenir bon car cela ira mieux fin 2006.
- d’avoir dit beaucoup de choses inexactes dans mon document. Je trouve que c’est un peu court. J’attends de la part des intéressés qu’ils me fassent parvenir leur commentaires et explications, notamment en publiant ces derniers sur ce blog.

Dans cette chronique, j’ai raconté les difficultés quotidiennes rencontrées dans mon quartier et j’ai espéré que cela permettrait d’élever le débat « Quartier Vert » au-delà des clivages politiques habituels. Enfin, j’émets un vœu : que la notion de concertation devienne réelle et ne soit pas qu’une notion abstraite de marketing de la Mairie.

Laurent

Plus d'info :
+ Notre fil d'actu "Quartier Vert"...

Denis Baupin, deuxième acte : une réunion citoyenne.

De retour dans notre arrondissement lundi 27 mars après une première réunion consacrée au Plan de Déplacements Parisien (dit PDP) le 7 novembre 2005, le Premier adjoint au Maire de Paris chargé de la circulation et des transports a pu constater tout l’intérêt que portait la population du 14ème arrondissement à ce fameux PDP. Seconde réunion donc, avec les mêmes acteurs, sauf qu’en quelques mois un travail monumental des six Conseils de quartier est venu, non pas étoffer ou s’ajouter, mais plutôt centupler les précédents travaux d’études faits par la Ville.

Les six Conseils de quartier auxquels s'est joint le Conseil de la jeunesse, ont ainsi réalisé un travail énorme en matière de propositions et de suggestions, rues par rues, places par places, cernant les problèmes le plus localement possible, et mettant également en parallèle les flux de transit venant des proches et moyennes banlieues. Ce travail n’avait d’ailleurs pas pu encore être décortiqué, ni par les services techniques ni par les élus, au vu des épais dossiers remis au Maire du 14ème. Depuis en effet six mois, les Conseils de quartier enchaînent les groupes de travail, suivis de réunions publiques exceptionnelles s'ajoutant à celles prévues d’ordinaire. Pierre Castagnou a ainsi remercié l’ensemble des membres de ces Conseils, habitants, associations, et acteurs sociaux économiques, pour leurs travaux bénévoles en grande quantité et de haute qualité.

La démocratie locale a ainsi marqué de son sceau non seulement le PDP mais la politique municipale en général, et c’est ce qui a été le plus frappant lundi soir : si cette réunion nous a appris que Denis Baupin allait continuer sur la même voie sa politique mise en place depuis 2001, elle a en revanche marquée un cap dans ce que l’on nomme avec raison la démocratie participative, celle où les habitants prennent la parole et les dossiers sous le bras, pour suggérer, proposer, ou questionner les élus qui ont en charge les prises de décision. Contrairement à la première réunion de novembre 2005, le public a posé cette fois des questions d’intérêt général et non plus d'intéret particulier, ce qui a fait avancer par construction un débat bien engagé, tant sur le terrain que politiquement. Une personne membre d’un Conseil de quartier a ainsi demandé à Denis Baupin de participer aux comités de réflexion lorsqu’il s’agit de son quartier, ce à quoi l’élu a répondu : « Mais on y est ! ».

Avoir ainsi invité la population à s’exprimer sur un sujet éminemment politique n’amène-t-il pas à revoir la manière de considérer cette même population ? Mieux informée, plus intéressée par ce qui se décide en haut lieux, et prête à consacrer du temps pour améliorer la Ville, la population locale devient un électorat érudit, et hautement informé au moment des élections. Comment après cela oser dénigrer les Conseils de quartiers ? Comment après la somme des travaux remis par ces Conseils d’habitants, un parti politique quel qu’il soit pourrait-il se permettre d’ignorer les propositions émises ? C’est sur le constat qu’une nouvelle vie politique locale est née dans Paris, que cette réunion a permis de valider : on ne pourra plus faire de la politique en  2007 comme on en faisait en 2001 ou avant, car désormais les électeurs sont des citoyens actifs dans les prises de décisions dans la Ville.

Dan

Plus d'info :
+ A noter, afin de leur donner le plus large écho, nous proposerons à tous les Conseils de quartier du XIVe de publier leurs propositions concernant le PDP sur ce blog citoyen, dans un proche avenir.
+ Présents à cette dernière réunion, vous souhaitez en commenter le déroulement et / ou les propositions émises... Vous êtes sur un blog, vous avez la parole :-)

mardi, 21 mars 2006

Les traverses de la RATP

Traverse Bièvre – Montsouris : en trois mois d’exploitation, ce minibus de quartier a véhiculé l’équivalent d’une année prévue de trafic. Rappelons-nous que ce bus a été réclamé en 2001 par la Ville et des associations locales, et qu’il avait été refusé ; il a finalement été accordé fin 2005. On en conclu que les prévisions de trafic étaient donc bien erronées de 400 %, et en total retard avec les besoins d’au moins quatre ans ! Quelle entreprise de cette taille en France pourrait-elle faire de si grandes erreurs en terme de prévision, dans le temps et dans la quantité, sans en être affectée ?

Bien évidemment, tous auront compris que ce bus qui traverse deux quartiers s’est transformé en bus palliatif et antidote : remède à l’épouvantable 62 sur les rues d’Alésia et de Tolbiac, et médicament pour les usagers du PC, bus englué depuis les travaux du tramway dans les bouchons entre Porte d’Orléans et Porte d’Italie. Bientôt, le tramway : vive fin 2006 !

Récemment, des articles et nombreux commentaires sur ce blog ont actés une liste des bus qui ne marchent pas, et donc qui ne répondent pas du tout aux besoins actuels. Dans le 14ème les 58, 68, 28, 88, PC, et 62 ; si je me penche un peu vers le 13ème, le 67. Or depuis vingt ans (cinquante ans ?), la fréquence de ces bus et leurs horaires de fonctionnement sont restés les mêmes (le 88 est une ligne récente). Finalement, seul le 38 (le 21 ?) fonctionne correctement. Un comble, pour une grande ville soumise au grave problème de la pollution et réclamant chaque jour un peu plus de mobilité. Quelle entreprise de cette taille en France pourrait-elle se permettre d’être autant insensible aux évolutions démographiques et économiques, concernant sa clientèle appelée de surcroît usagers ?

Le problème est justement que les usagers ne sont pas considérés comme des clients, sauf lorsqu’il s’agit d’acheter cartes, tickets et coupons. L’autre problème tient au fait que contrairement aux autres villes de France, la municipalité parisienne n’a que peu d’influence sur ses transports. Ne pouvant offrir que de l’espace public (comme des couloirs de bus), la Ville ne peut gérer la qualité et la quantité du matériel roulant. La RATP peut même devenir un opposant politique à la Ville lorsqu’ Etat et Municipalité ne sont pas du même bord… Cocasse contradiction.

Les calculs de la RATP sont donc aux yeux des parisiens entièrement à refaire, et on ne s’en privera pas de le dire et redire ici sur ce blog d’habitants ; la participation récemment majoritaire de la Région Ile de France dans le STIF (Syndicat des Transports en Ile de France), aurait (on l’espère) tendance à rapprocher les cadres de cette grande entreprise monopolistique de transports, au gens qui l’utilise, peuple qui sait se faire électeur tous les cinq, six ou sept ans, et qui partout ailleurs a un espace pour se faire entendre… sauf à Paris. Il est temps pour la RATP de s’associer à ses usagers, de considérer leurs besoins en les étudiant un minimum, et surtout de répondre au plus vite aux attentes. On peut déjà souffler à notre Régie Autonome de Transports qu'une seconde traverse sera sans nul doute réclamée sur la moitié ouest de notre arrondissement, or la RATP pourra cette fois y prévoir un second (très) bon retour sur investissement.

Dan

mercredi, 15 mars 2006

Un bel ouvrage sur le XIVe arrondissement...

Depuis 1994, la collection « C’était hier… » retrace l’histoire des arrondissements parisiens des origines à nos jours. Des ouvrages de référence qui raviront les amoureux du vieux Paris. Nous vous conseillons la lecture de "C'était hier... Le XIVe arrondissement" consacré à nos quartiers d'antan...

medium_cetaithierle14e.jpgRichement illustré de gravures et de cartes postales anciennes, cet ouvrage est une invitation à la découverte des quartiers, mais aussi des habitants, célèbres ou anonymes, qui façonnèrent l’histoire du XIVe arrondissement. Il entraîne le lecteur dans une exploration à la fois érudite et vivante des charmes de cette véritable « ville dans la Ville » : les artistes de Montparnasse, les théâtres de la rue de la Gaîté, le parc Montsouris, La Cité universitaire, la place Denfert-Rochereau, les catacombes, le « château » du Maine, l’hôpital Broussais, le chemin de fer de petite ceinture, les cinémas-palaces… et bien plus encore !

Un ouvrage de Daniel Simon, publié par les éditions Arcadia... N'hésitez pas à la commander dans votre librairie de quartier favorite (code ISBN : 2-913019-25-0) !

Camille

Plus d'info :
+ Ouvrage format 20,5x20,5 cm - 176 pages - 180 ill. N&B - 29 €.
+
Dans la même collection :
-
Philippe Viguié Desplaces, C’était hier le 7e arrondissement. ISBN 2-913019-13-7.
- Danielle Chadych et Dominique Leborgne, C’était hier le 11e arrondissement. ISBN 2-913019-12-9.
- Claude Couraud, C’était hier le 12e arrondissement. ISBN 2-913019-11-0.
- Gérard Conte, C’était hier le 13e arrondissement. ISBN 2-913019-10-2.
- Bernard Ucla et Michel Willard, C’était hier le 15e arrondissement. ISBN 2-913019-14-5.

mardi, 14 mars 2006

Les Journées d'Amitié du Couvent Saint-François

Les Franciscains et leurs amis vous invitent à leurs Journées d'Amitié. Elle auront lieu :
- le samedi 18, de 11 h à 21 h 30.
- le dimanche 19, de 11 h à 19 h.

Cette année, ces deux journées de solidarité seront plus particulièrement destinées aux frères du Togo et de Côte d'Ivoire qui célèbrent 50 ans de présence franciscaine (cf. photo ci-après - arrivée des premiers Frères en 1957)... La messe du dimanche, à 10 h 30, sera le témoignage de cette communion.

medium_franciscains_rue_marie_rose_75014.jpg

Tout au long de ces journées, les Frères de la rue Marie-Rose (voir le plan du quartier) vous proposeront des rencontres et discussions avec les Fr. Rémy PERAUD, Fr. Ludovic CHAIX et d'autres membres de la communauté qui ont été ou sont présents là-bas.

Aux différents comptoirs, vous trouverez un grand choix d'antiquités, d'artisanat et produits monastiques, d'arts ménagers, bibelots, livres, de cartes postales, de timbres, d'enveloppes surprise, de linge de maison... Vous pourrez également prendre un thé ou déguster des pâtisseries maison...

A noter également, samedi 18, de 15 h à 16 h 30, Claude-Henri ROCQUET, Anne-Sophie RONDEAU, Jean MATHIEX viendront dédicacer leurs derniers livres (leurs bibliograhies ici) ; le Fr. Bernard FORTHOMME le dimanche (son site ici).

Désireux de passer une soirée en compagnie de la Communauté franciscaine ? Samedi soir, repas Couscous à partir de 19 h (sur inscription)... Le moment de rendre visite au site internet de la Communauté des Franciscains de la rue Marie-Rose...

Pierre

vendredi, 10 mars 2006

Quartier Vert : le débat se poursuit...

Les "Chroniques du Quartier Vert" que nous avons récemment diffusées et que nous avait adressé Laurent, un habitant de la rue du Père Corentin, continuent à faire couler beaucoup d'encre. Aujourd'hui, Ariane lui répond...

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Tramway, travaux et pollution : et si on élevait le débat ?

Le quartier vert a été l’objet d’une attention plus que soutenue sur ce blog : pas moins de cinq articles nous ont conté, dans les moindres détails, les désagréments rencontrés par un habitant du 14ème, suite à cet aménagement dont la réussite semble effectivement contestable.

Plusieurs des arguments avancés dans ce témoignage sont assez d’une portée discutable : certes, il est très pénible d’habiter près d’un dépôt de bus RATP… On attend les témoignages des habitants des immeubles situés Porte de Vanves, en bordure du périphérique, ou de la rue Vercingétorix, le long de la voie ferrée, pour une comparaison des nuisances respectives de ces différents modes de transport urbains.

En outre, si les travaux du tramway font beaucoup de bruits et créent des nuisances, c’est une réalité terriblement difficile à vivre pour les riverains, mais malheureusement assez inévitables… Même la précédente équipe municipale, qui a voté la mise en place du tramway, n’aurait pu apporter de réponse miracle à ce problème.

Ces arguments, couplés aux difficultés de circulation qu'occasionnent ces travaux, sont d’une portée assez limitée : toutes les villes qui se sont dotés d'un réseau de tramway (je pense, pour les connaître particulièrement bien, à Grenoble ou Strasbourg, ce fût aussi le cas à Bordeaux sans doute..), ont connu ce genre de polémiques, avant qu’une fois en service le tramway ne soit plébiscité par tous…

L'instrumentation politicienne de ce débat est par ailleurs assez gênante : faire croire que les embouteillages parisiens datent du tramway fait sourire, quand on passe depuis 25 ans par le carrefour de la Porte d’Orléans... Au delà de ces aspects « temporaires », se pose en filigrane la question plus fondamentale de la place que l’automobile prend, et doit continuer à prendre, dans les modes de transport urbains.

Paris, comme toutes les grandes villes, est confronté à un problème d’engorgement des axes de circulations automobiles, et d’augmentation de la pollution, qui est un vrai problème de santé publique. Toutes les grandes villes sont confrontées à ce problème, et tentent de prendre des mesures pour en limiter les conséquences. Cela peut prendre la forme de péage à l'entrée (comme à Londres), de limitations des places de stationnement (Amsterdam , Zurich…), de circulation alternée permanente (Athènes), d’incitation au covoiturage ou de droits à polluer pour les employeurs (Californie…).

Faire donc croire que cette question n'est que le fait d'"ayatollas verts", ou de bobos parisiens est une pure escroquerie. Une constante de ces mesures, dont l’efficacité est variable, est cependant leur impopularité.
Dans toutes ces villes, comme à Paris, l'objectif est d'inciter les gens à NE PAS prendre leur voiture. Ce n'est effectivement pas de faciliter la vie des automobilistes : comme le rappelle Laurent D., il est plus difficile d’atteindre son garage quand de multiples sens interdits complexifient les trajets. La question qui se pose est : est-il vraiment impossible de se passer de sa voiture, quand on habite à 5mn d’une station de métro (et de multiples lignes de bus : après tout, ces derniers n’ont pas comme unique vocation de gâcher la tranquillité des riverains…).

La réussite de ces politiques ne peut en effet, et heureusement, venir uniquement d’en haut ou de la politique municipale: elle relève avant tout des aptitudes individuelles à se prendre un peu en main, et à dépasser ses réflexes individualistes.

En conclusion, s’il semble intéressant et nécessaire, de discuter des modalités des politiques les plus efficaces, il est impossible de faire l’économie de cette réflexion sur la place de la voiture, en gardant à l’esprit que la somme des intérêts collectifs ne conduit pas forcément à l’optimum collectif (et inversement…).

Ariane

Plus d'info :
+ Notre fil d'actu "Quartier Vert".

 

lundi, 06 mars 2006

L'Hôpital Saint Anne s'ouvre au logement

...Un article de François Lamarre à lire sur le site des Echos. Extrait...

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En réponse à la pénurie foncière à Paris, le centre hospitalier Sainte-Anne amorce sa structuration et ouvre son site à l'habitat social.

Livré au début de cette année, l'ensemble résidentiel du centre hospitalier Sainte-Anne, dans le 14e arrondissement, appelle l'attention sur les potentialités des enclaves hospitalières historiques de Paris. A la différence de la friche de Laennec, livrée à la promotion privée pour l'excellence de sa situation rue de Sèvres, et, demain, de Boucicaut rue de la Convention, Sainte-Anne est un site hospitalier actif dont la modernisation programmée sur quinze ans s'effectue selon un schéma directeur immobilier et architectural établi par Architecture Studio.

L'objectif défini par le directeur du centre, Jean-Luc Chassaniol, est de porter Sainte-Anne à la pointe de la psychiatrie et de la neurochirurgie en restructurant ce site de 13 hectares dont les bâtiments anciens de l'architecte Charles Questel sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques et dont les espaces verts intérieurs sont protégés à hauteur de 7 hectares, quitte à les redistribuer par endroits.

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Lire l'intégralité de l'article...

Pierre