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mardi, 25 novembre 2008

Pascal Cherki craque !

Sur son blog, l'adjoint au Maire de Paris, partisant de Benoit Hamon (et donc de Martine Aubry), dénonce l'attitude de Ségolène Royal. Il en appelle aux idéaux et aux actions communes, qui sont les scèllements d'un parti politique à gauche comme le PS. Alors du niveau national au local, que penser de cette lutte de pouvoir entre Royal et Aubry ?

D'abord une drôle de guerre qui rappelle certaines batailles internes entre plusieurs clans politiques de mêmes partis. Hier Chirac contre Giscard, Mitterrant contre Rocard, Balladur contre Chirac, De Villepin contre Sarkozy, Bayrou contre Giscard... Guerres de personnes et non de dogme fondateur, tout au plus d'organisation : les idéaux ont toujours été mis de coté, ce qui a toujours désarçonné les militants, tous partis confondus, et fortement désabusé les citoyens.

C'est aussi un appel d'air vers les partis extrèmistes : véhiculés par des idéaux poussés au delà du raisonnable, il récoltent les voix des déçus, ceux qui constatent que les idées pour lesquelles ils militaient ne sont qu'un prétexte à une guéguerre de pouvoir. Bien entendu, il en va de même dans ces partis extrèmes, mais la guerre des chefs est par nature étouffée dans l'oeuf puisque la démocratie en est absente.

Enfin, les haines sont réellement plus exacerbées entre personnes du même bord... Au niveau local, celui du 14ème arrondissement par exemple ? Non, pas d'exemple rassurez-vous (j'entend si ! si !) arrettons-là ce jeu de massacre. Mais ne soyons pas des citoyens naïfs ; quelquesoit le parti politique qui a eu à présenter des candidats aux dernières élections locales (comme les municipales), dites-vous bien que les idéaux de ceux qui souhaitaient au départ défendre de leur mieux le 14ème, se sont calmés au profit d'une nécessaire et intelligente entente avec leurs partenaires. C'est donc cela aussi, la démocratie : avaler la pillule. Sans toutefois s'étouffer !

Dan