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dimanche, 03 mars 2024

Académie de la poésie

Chers Amis,

Je vous accueillerai à La Crémaillère avec Brigitte de Morgan et les Amis de la Poésie à Montmartre le jeudi 7 mars 2024 dès 10 Heures... 

 Comme chaque mois notre scène ouverte durera jusqu'à 12H30, suivi d'un repas pour ceux qui le désirent.

 Il est important que vous vous inscriviez (mail - téléphone- facebook) afin que la Crémaillère prévoie le nombre de repas.

A jeudi prochain, avec plaisir.

Avec mes sentiments les meilleurs.

                                                                                                       Thierry SAJAT

Très Important 2 : à noter sur les agendas

Chers Amis,

Notre réunion de l'Académie de la Poésie Française se tiendra au Café du Pont neuf, 14 quai du Louvres 75001 paris, le mercredi 13 mars, à 15 H.... Vous aurez également la possibilité de déjeuner avant....

Le mercredi 13 Mars 2024, nous recevons Mireille Héros qui nous donnera une conférence sur Christine de Pisan....  Nous entendrons les poèmes de de Christine de Pisan par les magnifiques voix de Nicole Durand et Jean-François Blavin.

Cette conférence sera suivi d'une scène ouverte..

Je vous remercie de noter notre nouveau lieu de rendez-vous pour l’Académie de la Poésie Française.

Amicalement et poétiquement.

Thierry SAJAT

 

vendredi, 01 mars 2024

LE TENNIS SANTE

IMG_6121.PNGIMG_5113.jpg( En photo Nathalie Chéron et une séance tennis à l'hôpital de Bligny).

 

Le tennis santé est de plus en plus en vogue et en février 2024  508 clubs de tennis étaient labellisés « clubs tennis santé » avec plus de 2000 bénéficiaires et pas loin de 1100 enseignants. Selon certaines études le tennis est un des sports les plus bénéfiques pour la santé. Ainsi les chercheurs se sont intéressés à l’amélioration de la vie des habitants de Copenhague pratiquant régulièrement un sport pendant 25 ans. Il en résulte que l’espérance de vie des pratiquants du tennis est plus longue de 9,7 années contre 3,7 pour les cyclistes et 3,2 pour les joggeurs.  Cela est du à la richesse des interactions sociales que ce sport engendre car on ne joue jamais seul. D’autres bienfaits s’ajoutent. Notamment le côté ludique et la notion de «jeu ».  On s’amuse vraiment sur un court  et l’on oublie tous les problèmes de la vie.  D’après le docteur Pozwolski médecin du sport, il développe l’acuité visuelle, les réflexes… « Le bémol que l’on peut trouver explique t-il c’est son côté asymétrique engendrant parfois un bras plus gros que l’autre. Il est bien de muscler le bras qui ne travaille pas. C’est d’ailleurs ce que font maintenant les joueurs de tennis professionnels… «  

Le tennis est également très varié comportant à la fois le simple, le double avec différentes combinaisons possibles. Le matériel est adaptable selon les individus, leurs symptômes, leurs capacités. Que ce soit les balles , les raquettes dont la lourdeur peut être ajustée, la taille du court, le filet plus ou moins haut, avec des longueurs d échanges variés, des déplacements plus ou moins importants.  On peut jouer à tous les âges ( du baby tennis à partir de 3 ans jusqu’à 100ans, comme le faisait Hélène Salvetat.

 

A l’hôpital de Bligny en hématologie se déroule une séance tennis de 2 à 3h tous les vendredis. C’est Nathalie Chéron hématologue qui a mis cela en place en 2018 avec l’aide de Christine

Poutchnine, généraliste pour les patients atteints d’un cancer du sang, de lymphomes… Les soins sont individualisés avec des patients pratiquant le tennis soit debout, soit assis, soit en chaise roulante..  Pendant une heure, se met en place un échauffement du haut et du bas du corps avec un travail sur les petits pas du tennis, avec l’aide de plots, de cerceaux. Une échelle d’agilité est présente sur place et le jonglage avec raquette et balle fait aussi partie du programme. 

Ensuite les patients commencent à jouer au tennis avec tout d’abord une position proche du filet. En fonction des progrès, ils s’éloignent  de plus en plus  du filet. Un passage les uns derrière les autres face au professeur s’ensuit. Petit défi amusant pour les malades celui de l’échange le plus long… Nathalie Chéron vante avec un grand enthousiasme tous les effets positifs du tennis sur les patients : 

"Avec les corticoïdes, ils ont beaucoup maigri avec une  fonte musculaire majeure. Ils reprennent du poids, leur appétit est meilleur et ils dorment mieux.  Certains arrivent à se passer de somnifères… Les nausées, les vomissements se raréfient, les troubles de l’équilibre s’améliorent. La confiance en soi est meilleure, et  puis la tête va beaucoup mieux . Le plus beau cadeau que l’on m’ait fait c’est la réflexion d’un patient qui m’a dit : Quand je joue au tennis, j’oublie que je suis malade… «  

 

Autre hôpital ou le tennis apporte ses vertus celles dont bénéficient  les femmes atteintes d’un cancer du sein : l’hôpital Saint-Louis à Paris. Caroline Cuvier gynécologue, oncologue a été la première en France à se servir du tennis comme thérapie en 2002.

« Tenir une raquette affirme t-elle participe à la rééducation du bras opéré  si le bras utilisé est le même que celui qui a subi la chirurgie. Au début les adhérences sont importantes engendrant une limitation due à la cicatrice qui tire.Mais les patientes disent que leur paroi est plus souple avec moins d’adhérences et la douleur de la cicatrice finit par s’estomper… Elles sont ravies de bouger et adorent les petits jeux à la fin.. Cela amoindrit les effets secondaires de la chimiothérapie notamment une diminution importante de la fatigue . Les douleurs articulaires sont également réduites, la toxicité digestive aussi et le moral des patientes est bien meilleur. « 

Une algérienne qui n’avait jamais fait de sport pleurait de joie tellement contente de jouer au tennis. Le professeur pleurait aussi. On conseille le tennis aux patientes le plus tôt possible dès le diagnostic établi et plus c’est commencé tôt et si l’on continue pendant le traitement et après c’est plus efficace pour diminuer la douleur et améliorer la qualité de vie… » 

` Beaucoup continuent après et parfois s’inscrivent dans le club de tennis que Caroline Cuvier  préside avec des tarifs privilégiés. 

Tous ces effets salvateurs sont valables pour de nombreuses maladies notamment le diabète de type 2. La liste est trop longue pour être citée mais le célèbre dicton « le tennis sport de toute une vie » prend ici toute sa mesure… »

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04:35 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hématologie, tennis is, soins

samedi, 24 février 2024

Docteur Pozwolski

Le docteur Pozwolski est médecin du sport dans le 13ème arrondissement parisien. Il est également ostéopathe et mésothérapeute. Soignant des sportifs de tous niveaux, il fait le point sur les différents effets du sport, et parle de sa technique pour traiter les différentes blessures. 

 

20240211_184701.jpg

Les effets du sport sont-ils les mêmes en fonction des disciplines que ce soit sur le cerveau ou sur le corps?

Globalement c’est bénéfique aussi bien physiquement que moralement, mais effectivement tout dépend du sport que l’on fait. Ainsi les bénéfices ne sont pas tout à fait les mêmes si c’est un sport d’endurance comme la course, la natation ou le vélo ou si c’est un sport plus violent comme le squash. Si l’on court régulièrement, la capacité cardio-vasculaire va s’améliorer, la tension va baisser.  Avec le squash, le bénéfice cardio-vasculaire ne sera pas le même car les mouvements sont très rapides et ne durent pas forcément longtemps. 

`

 

De plus, les sports d’endurance ont tendance à rendre addict. Par exemple quand on fait du jogging régulièrement, et assez longtemps, il est difficile de s’en passer!

Oui parce que l’on sécrète des endorphines, un peu de morphine endogène et par la suite on peut effectivement devenir quelque peu addict. Après une bonne dose de sport, il existe une notion de plaisir, on se sent bien, détendu  et forcément le cerveau va rechercher de nouveau ce plaisir. Il repère qu’il est serein, et il en redemande. Comme la fréquence cardio-vasculaire progresse, l’oxygénation du cerveau va mieux fonctionner ce que ne fera pas forcément un sport plus violent, surtout si l’on en fait de manière ponctuelle. 

 

 

Au niveau des blessures quels sont les sports qui en engendrent le plus?

Les sports où il y a pas mal de casses comme le rugby, le football.  Les sports de combat pas tellement car au karaté et autres, le contact n’est pas présent. La boxe bien sûr quand on est KO. Pour le rugby, on voit des luxations d’épaule , des entorses. Parfois malheureusement, surviennent des problèmes cervicaux, voir de petits comas sur des contacts très violents.  Au foot majoritairement , les organes atteints sont les chevilles et les genoux avec des entorses, et des ruptures de ligaments croisés. 

 

 

D’ailleurs beaucoup de sportifs notamment de haut niveau ont facilement recours aux infiltrations.

 N’est-ce pas nocif à la longue?

 Cette solution  peut rendre service en terme de douleur avant une compétition, mais c’est vrai que les sportifs abusent parfois.   Comme dans l’infiltration se trouve un anesthésique et un corticoïdes, on peut faire son match sans souffrir, mais en fait on aggrave la lésion. C’est le problème et il faut parfois savoir dire non. Ce n’est plus un problème d’infiltration mais un problème de repos, de rééducation ce qui n’est pas toujours facile surtout si l’entraîneur pousse et insiste pour faire participer l’athlète.  D’une façon générale, on dit que sur une même articulation, il faut éviter de dépasser trois infiltrations par an car cela peut devenir délétère pour le cartilage…Le problème souvent c’est la reprise trop tôt du sport. Il faut savoir patienter et surtout reprendre très progressivement et par palier. C’est dur à faire entendre…

 

 

 

Vous soignez avec la mésothérapie. Pourriez-vous en parler?

Dans un pistolet, on met des produits que l’on mélange en fonction de ce que l’on veut traiter, par exemple des décontractants musculaires, des anti-inflammatoires  et l’on injecte par petites pressions à l’endroit de la douleur. L’ idée de base étant de mettre les produits au plus près des lésions. Quand vous prenez un anti-inflammatoire par la bouche, le comprimé va être diffusé dans tout le corps y compris dans les reins et seule une petite partie va arriver jusqu’à l’endroit de la blessure.  Cette forme de soin évite aussi que le produit se diffuse dans l’estomac, le foie, les reins. Le nombre de séances varie en fonction de l’importance de la blessure mais si au bout de 3 à 5 séances, aucune amélioration ne survient, mieux vaut passer à autre chose.  C’est efficace sur beaucoup de lésions et c’est quelque chose que je fais fréquemment en complément de l’ostéopathie pour des problèmes de lombalgie, de cruralgie. C’est efficace aussi pour les poussées d’arthrose et à défaut de guérir, ça freine l’évolution. On peut mettre aussi du lubrifiant c’est à dire de l’acide hialuronique et puis si vraiment il existe une forte poussée avec un genou qui a triplé de volume, on peut ponctuellement faire une infiltration. En tout cas, la pire des choses si on a de l’arthrose c’est de ne plus bouger car tout se raidit. Il faut faire du sport de façon adaptée et intelligente. Même si on a mal? Oui, sauf lors de poussées inflammatoires aigues. On se repose, on éteint l’incendie et après on reprend. Mais le fait de muscler un genou arthosique en faisant des mouvements de flexion extension va améliorer la mobilité et diminuer la douleur… Côté soin, il existe parfois ce que l’on appelle la mésocupuncture. On peut piquer, injecter sur des points d’acupuncture

 

 

Qu’apprend t-on exactement en ostéopathie?

On apprend la bio mécanique musculo squelettique humaine, la façon dont fonctionne le corps, les articulations. Après on fait des tests de mobilité pour voir si une articulation fonctionne normalement ou pas. A partir de là, on va essayer de corriger, le but étant de remettre le corps dans son meilleur fonctionnement possible .

 

 

Quelle est la véritable action des crèmes anti-inflammatoires?

Ca va avoir une action modeste car il faut que ce soit diffusé sur l’articulation en profondeur.  Cela dit, ça aide mais il est certain que c’est moins efficace que la mésothérapie ou l’infiltration.  Pour des articulations où la peau est peu présente autour  ça permet un traitement local. Comme pour une petite articulation d’un doigt par exemple avec une bonne concentration intra-articulaire sans avoir besoin de comprimés. Mais s’il s’agit d’une articulation plus profonde, malheureusement ça ne diffusera pas suffisamment… 

 

 

Avec des prothèses articulaires comment gérer l’activité physique?

C’est vrai que certaines sports sont dangereux et quelqu’un qui na une prothèse de genou ne vas pas s’aventurer à subir les claquages du rugby car il risque de luxer sa prothèse. Mais de nombreuses personnes avec une prothèse de genou ou de hanche vont faire raisonnablement de la natation, du vélo. Au contraire…  Ce n’est pas pour rien que dans les centres de rééducation pour prothèses se trouvent des vélos. On les fait pédaler car ça remuscle,; ça entretient. Le sport de façon adaptée est tout à fait bénéfique… 

 

 

Quels sont les sports qui font le plus maigrir?

Pour la perte de poids d’une façon générale, on considère que l’on va commencer à perdre de la graisse aux alentours de 30 à 45 minutes selon les gens de pratique régulière de couse à pied, vélo ou natation.  Le fait de le faire une fois par semaine fait maigrir un petit peu. Mais si on veut vraiment maigrir, il va falloir en faire 2 à 3 fois par semaine, voir plus.  Une étude américaine a montré que les personnes qui s’adonnaient à une 1/2 de vélo tous les jours pouvaient perdre jusque’à 10kg au bout d’un an. 

 

 

La diététique joue aussi un rôle important!

On dit souvent que la santé commence par l’assiette mais c’est vrai. On fait attention à ce que l’on met dans le moteur de sa voiture mais pas toujours à ce que l’on met dans son organisme.  Une diététique saine est importante pour perdre du poids. Si on mange n’importe quoi même si on fait du sport, on risque d’être déçu. 

 

 

Que pensez-vous de très bien manger le matin et moins à midi et le soir?

Oui c’est une bonne formule car on n’a pas mangé depuis 8 à 12h et on a besoin d’un petit déjeuner qui apporte lipides, glucides, protides. Après, à moins de faire une activité physique très intense, il faudrait effectivement moins manger à midi et le soir. Si on ne mange rien le matin, on risque de se retrouver en typo glycémie. Pour éviter cela, le corps va se mettre à fabriquer de l’insuline ce qui va entraîner le stockage des graisses… 

 

 

Avez-vous des patients qui pour différentes raisons viennent en étant psychologiquement pas très en forme et qui une fois commencé un sport arrêtent certains médicaments?

Oui beaucoup de gens me disent qu’après avoir débuté dans un sport, leur moral remonte et ils arrêtent le lexomil ou les antidépresseurs. Mais quand une blessure apparaît avec immobilisation,,  une baisse de moral se fait sentir de nouveau… 

 

Agnès Figueras-Lenattier

 

lundi, 19 février 2024

Mon partenariat sportif et pictural avec les médias et les spécialistes

A l'occasion des Jeux Olympiques,  à  partir d'aujourd'hui, je proposerai des portraits de peintres d'après les films de réalisateurs travaillant notamment sur Museum TV la première chaîne dédiée à l'art. Cette chaîne est un véritable régal pour moi dans mon épanouissement intellectuel et stimule mon attirance pour les peinture et la sculpture.  Je m'inspirerai également de France Culture, Wikipédia et autres... A ces portraits, j'ajouterai éventuellement des informations provenant de recherches personnelles, je donnerai mon avis et essaierai de transmettre les sensations que me procurent la vision d'un Renoir, d'un Delacroix ou d'un Michel Ange. En tant qu'ancienne sportive de haut niveau (ex n°8 française en tennis), donc très friande de sport à pratiquer ou à regarder j'essaierai aussi quand il y a matière, de parler du sport dans la peinture dans son ensemble. Que ce soit dans la représentation picturale ou la pratique du sport chez les peintres. Cette perspective de travail me donne une grande joie au coeur et mon âme va en ressortir ennoblie. Faire un grand voyage en compagnie de la beauté esthétique, étudier la vie de ces artistes va constituer un véritable stimulant pour moi et lorsque j'irai faire mon jogging matinal, je penserai à Van Dongen, aux nabis ou aux impressionnistes. Courir m'incitera à aller toujours plus loin comme quand je faisais du sport à haut niveau. Cela n'a rien n'a voir en soi, mais le but est le même, progresser dans son savoir, apprendre constamment et que ce soit sur un court de tennis ou avec sa plume aller toujours plus loin, plus haut, plus fort. Comme je contemple des parties entre Federer et Nadal, ou entre Swiatek et Sabalenka,  je contemplerai des tableaux de Berthe Morisot, et j'étudierai les amitiés ou au contraire les éventuelles inimitiés entre ces peintres. Comme je peux parler de l'histoire du tennis, je parlerai de l'histoire de la peinture. Les Grands Chelems de la peinture et les tournois de tennis annexes se mêleront au cubisme, au dadaïsme, au post impressionnisme. J'ai le cerveau qui bouillonne rien qu'à y penser et mon corps frétille d'impatience. .. L'art est un véritable médicament pour le cerveau, comme l'est le sport pour le corps...  Les Grecs l'avaient très bien compris avec " Un esprit sain dans un corps sain"... 

Mario Urbanet peintre et conteur réputé me donnera aussi ses poèmes sur les peintres qu'il a réunis dans un livre intitulé "Impressions Suite poétique au fil d'expositions".aux éditions le Serpolet...   Et fera aussi part de ses goûts picturaux

Avant de parler du  premier peintre que j'ai choisi ,Modigliani, et du terrible drame qu' a engendré son décès, le suicide de sa femme Jeanne Hébuterne enceinte de leur deuxième enfant, je joins ici un poème  que j'ai écrit :

 

PEINTURE

 

Avoir comme ange gardien un peintre

Qui dans une armoire tel un cintre

Vous déploie avec grâce les habits

Que portaient les joyeux nabis

 

Qu’il devienne un valeureux valet

Messager de la technique de l’aquarelle

Et des ritournelles du pastel

Dans un univers tout sauf laid

 

La peinture s’  agglutine à moi

Comme une spirale infernale

Elle se fait l’écho de mes émois

Et j’aime lire ses annales

 

Delacroix, Goya, Renoir

Me servent d’entonnoir

Pour filtrer l’artistique pureté

Et laisser passer le souffle de l’éternité

 

Ah peinture beauté sulfureuse

Dans mon âme graveleuse

Succube merveilleuse

Et intemporelle travailleuse

 

 

La peinture art de la munificence

Déploie ses ailes, avide

D’apporter aux hommes la jouissance

Et aux femmes l’orgasme intrépide

 

C’est l’empire des sens dévoyé

Où la population émerveillée

Oublie les affres de la guerre

Et goûte la sensualité de la mer

 

Peinture mêlée à la sculpture

Où trône le beau Praxitèle

Qui nous jette en pâture

Toute sa belle clientèle

 

 

Ah Praxitèle sculpteur pionnier

Du nu féminin dans son intégralité

Tu résonnes comme le chansonnier

De ce que l’on nomme la sacralité

 

 

Modigliani 

 

son apprenti  

semble las déjà 

du travail lourd qui lui est promis 

les portraits existent 

par ces seuls regards minimalistes

et par cette étroitesse des yeux

intenses

la profondeur de la peinture 

exulte par ces orifices étriqués

le reste n’est qu’habillage

babillage

camouflage de langueurs



Mario Urbanet

in Impressions édit Le Serpolet

 

Mario Urbanet

 

 

Modigliani est-ce un peintre que tu apprécies

Beaucoup.  En revanche, je ne connais pas beaucoup sa sculpture. J’ai du en voir lorsque j’ai visité l’ atelier de Brancusi mais je n’avais pas particulièrement accroché.  Il a une histoire quand même assez répandue chez les artistes de l’époque. Il a mangé de la vache enragé, et s’est noyé dans l’alcool, la drogue etc. Et sa fin est dramatique.  Il fait un peu des artistes maudits et j’xai eu sous les yeux l’exemple de.          Bosco . Tout le monde le traitait de feignant, prétendait que ce que peindre n’était pas du travail. Il a tenu bon mais au prix de gros soucis de vie et par bonheur il est tombé amoureux d’une femme qui l’a pratiquement entretenu toute sa vie.  Il me semble que Modigliani fait partie de la même veine IL était issu d’une famille qui a eu déboires financiers, mais son objectif c’était son art. Il s’y est consacré avec toute ce que cela engendre comme déviation de vie.  Ce qui m’a toujours attiré chez lui c’est son vécu digne d’un roman et d’un roman à rebondissements. 

 

As-tu vu l’exposition à l’orangerie qui a eu lieu début 2024?

Oui et j’ai été particulièrement frappé par une toile «  l’apprenti» qui dénotait un peu car il a peint beaucoup de femmes.  J’apprécie beaucoup ce style allongé, ça me fait penser à la sculpture de Giacometti. Cette façon de transmettre la beauté avec une déformation des visages et tous ses portraits de femmes sont fabuleux. Je reviens à ce tableau «  L’apprenti » qui m’a particulièrement intrigué et devant lequel je suis resté un bon moment.  J’ai moi-même été apprenti, d’ailleurs à l’époque c’était le sort de beaucoup de jeunes. Tous mes copains d’école étaient apprentis soit en maçonnerie, soit en agriculture, et rares étaient ceux qui poursuivaient des études. Donc voir l’attitude de cet apprenti me rappelait à la fois la façon de mettre son poing pour tenir sa tête et et un air pensif, très pensif… J’imaginais ce que ce garçon pouvait penser. Etait-il las ou épuisé par une journée de travail? Sa tenue n’est visiblement pas celle d’un ouvrier du bâtiment mais plutôt celle d’un apprenti typographe  ou dans un métier de bouche.  Je sui vraiment resté en admiration devant cette toile, elle m’attirait particulièrement… 

 

 

Les yeux en amende, sans pupille , le long cou ça te plaît?

Oui c’est un peu comme une interprétation.   C’est peut-être un peu prétentieux mais ce que j’écris représente notamment ce que j’ai autour de moi et avec ce peintre je vois un artiste qui interprète la nature. Il ne la copie pas et ce n’est pas ce qu’il voit mais peut-être comme il aimerait que ce soit. J’ai trouvé cela touchant

 

 

Quand tu regardes des œuvres et que tu t’intéresses à un peintre, fais-tu attention uniquement à son oeuvre ou aussi à sa vie et à sa personnalité?

Tout dépend des peintres. Si par exemple je prends Salvador Dali, sa peinture est intéressante car elle ouvre des fantasmes. Il a lui aussi une interprétation assez fantasmagorique de la vie avec des préoccupations qui étaient les siennes. Particulièrement la mort et en même temps ce n’est pas du Modigliani.  Il vivait dans l’opulence et d’ailleurs ses contemporains l’avaient appelé par l’anagramme de son nom «  Avidadollars. Son oeuvre dessinée est encore plus fabuleuse.  Mais je distingue l’homme de l’oeuvre , et je n’ai pas l’impression que c’était un homme interessant. En tout cas, je ne m’en serais pas fait un ami.  Picasso c’est la même chose, j’ai visité des expositions sur lui avec grand intérêt et j’ai beaucoup aimé certaines de ses toiles, ses poteries . Mais même chose que pour Dali, être son ami ne me serait pas venu à l’idée. Le personnage est détestable et quand on parle de misogynie, des images me viennent à l’esprit…  Je distingue l’homme et ce qu’il créé. Ainsi j’aime beaucoup les textes de Léo Férré, c’est un poète, mais en tant qu’ami non… 

 

 

 

 

00000003.JPGIllustration de Balàzs Kovacs  intitulée " L'apparition de Modi et de ses amis sur le carrelage. Ses oeuvres sont disponibles sur instagram :@kovb.art

 

 

 

 

Pendant que j'ai fait mes recherches sur Modigliani, mon imagination a fortement travaillé. Voilà ce qu'il en résulte :

Modigliani me peint dans son appartement atelier. Nous faisons l’amour puis comme il n’y a pas de cuisine chez lui, nous mangeons des boîtes de conserve notamment des sardines. Pendant le repas, je lui raconte ma vie de joueuse de tennis, il me raconte sa vie de peintre. Notre complicité lui donne envie de jouer au tennis. Je lui donne quelques cours, il arrive à pas mal se débrouiller, fait un peu de compétition et se classe à 15/2 après avoir utilisé la méthode de Suzan Lenglen : boire du cognac aux changements de côté pour se donner de l'énergie....  Petit à petit, ce sport lui permet de se passer de l’alcool et de la drogue . C’est alors qu’un nouveau Modigliani apparaît et une oeuvre totalement différente surgit et aussi géniale que la précédente. Swiatek sans pupille et la tête penchée, Sabalenka avec un long cou à la place de jeanne Hébuterne. Federer devient Paul Guillaume, Nadal Moïse Kisling son meilleur ami.  Une exposition se met en place avec deux parties. Une partie déjà connue de lui et l’autre partie avec le monde du tennis…  Le succès est total et un  hommage  a lieu a Roland Garros avec des chansons de Yannick Noah. Un match exhibition a même lieu entre Modigliani et Noah avec 30./ O à chaque jeu pour Modigliani. Le match est assez disputé mais Noah gagne quand même. Ce sera le début d"exhibitions de ce style entre des peintres jouant au tennis et de grands joueurs avec à chaque fois des handicaps. Plus tard sera mis en place un tournoi entre artistes de tous domaines et le vainqueur de ce tournoi affrontera un vainqueur du Grand Chelem. Avec pour arbitre une joueuse de tennis.  Ce tournoi deviendra international et le tennis sera totalement remis à l'honneur devenant  le sport mondial n°1. 

J’aurais tant aimé que ce soit vrai, mais déjà rien que de l’imaginer ça fait du bien. Mon cerveau jubile et il est prêt à exploser dans l’orgasme et la jouissance intellectuelle.  

 

En attendant le portait final de cet artiste torturé, voici des témoignages de personnalités l'ayant connu. Je les ai recueillis en regardant le film de Jean-Marie Drot " Les heures chaudes de Montparnasse" :

Blaise Cendrars écrivain suisse et français qui a rencontré Modigliani au tout début de son arrivée en France à l’Hôtel du Perron rue Lauriston :

«  Il était beau, divinement beau, gai, bien portant et ne pensait qu’à jouir et à découvrir Paris. Il était habillé comme le sont les jeunes italiens qui sortent des mains d’un tailleur italien avec une gabardine cousue main, pincée à la taille, avec le bout des mains allant en s’évasant pour laisser place aux manchettes qui papillonnaient chaque fois qu’il gesticulait et ils gesticulait beaucoup. « 

Il disait  «  Modigliani c’est la beauté, la fougue de la jeunesse ».

 

Jeanne Survage femme du peintre Léopold Survage qui l’a connu en 1918 à Nice :

«  Il était d’une courtoisie exquise et grand seigneur.  Très beau, magnifique. Toujours gai, intelligent mais il me quittait de temps à autre pour descendre en bas boire un coup et je lui faisais la morale. Il était gentil. « 

 

André Salmon écrivain et poète français

«  Il y a eu beaucoup de défis dans son existence. Il était pauvre et on ne pouvait pas le sauver; il aurait gâché toutes les sommes qui lui tombaient entre les mains. Sur la fin de sa vie, il aurait pu avoir une vie «  normale » mais il gâchait tout et mettait un défi à sa misère première. C’est une attitude qui peut se défendre. »

 

Roger Wilde peintre, dessinateur, illustrateur suisse compagnon de la Grande Chaumière 

«  C’était un garçon caustique qui avait toujours l’air d’être saoûl même s’il ne l’était pas.  Picasso dit que Modigliani qu’à Montparnasse. Je ne sais pas si c’est exact mais il a toujours eu une bienveillance particulière pour moi et toujours est-il que je ne me suis jamais disputé avec lui. C’est déjà miraculeux car il cherchait la bagarre, il avait une certaine agressivité. Il était très beau, il avait l’air d’un espèce de polichinelle, il avait un peu l’accent d’un polichinelle, un espèce d’accent clown qui était étonnant.. Il récitait des poèmes tout le temps. «  

 

Paul Lévy : «  Je le voyais souvent à Montparnasse, je vivais un peu en isolé, j’avais le goût de la retraite à cette époque là. Je ne critiquais pas, mais je n’avais pas le goût d’y participer. Exhibitionniste? Je n’ose pas dire cela d’un homme pour qui j’ai une telle considération, une telle admiration. Mais certainement il y avait de cela… « 

 

 Personnes l’ayant vu pour la première fois et de loin :

«  Il avait une tête magnifique, très beau avec une tête d’italien. Il n’était pas grand mais il avait une tête superbe et il se promenait avec une grande fierté sur le boulevard quand je l’ai vu. On aurait dit Donc César de Bazan personnage du Roy  Blas de Victor Hugo… « 

 

Cocteau : «  J’ai entendu dire qu’il était fou, peut-être parce qu’il donnait ses dessins au lieu de les vendre. Il se promenait à la terrasse de la Rotonde, il réalisait le portrait des uns et des autres, il se promenait comme une tireuse de cartes gitane et il distribuait ses dessins. Il les donnait. 

 

Jacques Lipchitz sculpteur dans un livre quand Modigliani faisait le portrait de sa femme et lui /

Il disait mon prix est de 10 euros la séance plus un peu d’alcool. Quand il arriva le lendemain, il exécuta les unes après les autres plusieurs esquisses préliminaires avec sa rapidité et sa précision habituelle. « 

Le lendemain, il arriva avec une vieille toile et sa boîte de couleurs. La séance commença

«  Je le vois encore photographier à l’époque du portrait. Il ne s’interrompait que pour saisir de temps à autre la bouteille posée à ses côtés et boire une gorgée. Il se levait parfois, regardait son oeuvre d’un oeil critique. A la fin de la journée il déclara «  Voilà je crois que j’ai fini.

Jacques Lipchitz voulait plusieurs séances et insista : «  Si vous voulez que je gâche tout, vous 

pouvez continuer. «  Il travaillait vite et le plus souvent en une seule séance. «  

Ce que confirme Jeanne Survage : «  Il m’a dit «  je ne reprends jamais un portrait «  

 

Sa fille Jeanne dans un livre explique pourquoi il devait terminer en une seule séance  et pourquoi il était incapable   de la reprendre. C’était d’une importance fondamentale pour lui. Il avait conscience de n’avoir que quelques années devant lui et puis les sollicitations d’esthétique contradictoires l'auraient découragé...

 

 

Quelques uns de mes tableaux préférés :

«  Women with red hair », «  Nu couché » et les portraits de Jeanne Hebuterne

 

 

 

 

 



A bientôt pour parler de Modigliani

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 18 février 2024

Les deux Brigitte (Simon)

6029395603213736406.jpg(Peinture Brigitte Simon)

Agnès intéressée depuis longtemps par les phénomènes inexpliqués était en train de lire une partie de l’interview d’un grand coureur automobile sur le sujet et tomba sur l’histoire avec son père. Ce coureur expliquait : 

« Après son décès, j’ai participé à une compétition en Argentine et j’étais alors en train de me bagarrer avec le champion du monde automobile dont la voiture était juste devant moi. Tout en regardant sa roue, je pensais à mon père et je lui ai dit «  Ça serait super qu’il lui arrive un petit problème. Non pas qu’il sorte de la route mais qu’il ait une crevaison dans la spéciale juste pour m’aider à remporter le rallye. Et ne voilà t-il pas qu’il crève!… Comment faire alors la part des choses entre l’inconscient et le réel?… « 

 

Agnès croyait beaucoup aux signes et aux coïncidences et d’ailleurs lorsqu’elle analysait son parcours, elle y voyait une suite logique dans les événements et non du hasard. Ainsi cette championne de tennis était tout à fait prédestinée à le devenir. En effet, lorsqu’elle avait 9 ans, elle habitait juste en face d’un club de tennis et allait faire du mur tous les soirs après l’école. Très vite elle se passionna pour ce sport, prit quelques cours collectifs, mais très vite eut envie d’avoir tout le court pour elle. Sollicitant le professeur du club, celui-ci après avoir repéré ses facultés proposa de l’entraîner gratuitement, et quand elle arriva à Paris à 14ans, elle battit tout de suite les meilleurs de sa catégorie. Et puis lorsque sa mère se remaria, elle passa ses vacances en Bretagne chez son beau-père dans une maison située là-aussi en face d’un club de tennis… 

Comme le disait si bien Einstein « Le hasard c’est Dieu qui se promène incognito. « Ou l’écrivain Murakami : «  Même les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures. Tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes. »

Une fois sa carrière de tennis stoppée, ayant eu un flash à 14 ans en lisant un roman d’Anatole France, comme quoi elle serait écrivain plus tard, Agnès  se lança dans le journalisme commençant par rédiger des articles sur le tennis. Puis par l’intermédiaire de son père également journaliste écrivain, elle fut introduite dans un journal consistant à aller voir les rédacteurs en chef  pour évoquer les changements au sein de leurs journaux…  Après diverses collaborations toujours en indépendante, elle se spécialisa dans « l’art et le sport ». Travaillant dans une radio où elle réalisait une émission intitulée «  Jazz Ace », puis dans  une autre où elle rédigeait de petits portraits d’artistes sportifs, elle écrivait aussi des poèmes publiés dans des revues poétiques.

Or un jour, alors qu’elle lisait une de ces revues, ,elle remarqua sur la page à côté de ses propres écrits, les jolies illustrations d’une poète et peintre appelée Brigitte Simon. Il se trouve qu’une autre Brigitte Simon avait été n°1 française en tennis avec qui Agnès avait fait des tournois et contre qui elle avait même joué. 

Quelle coïncidence encore! Comme si le destin lui indiquait qu’ "Art et sport » était vraiment ce pour quoi elle était faite et que là aussi, après le tennis il était écrit qu’elle mélangerait tous les domaines de l’art avec le tennis…

Elle appela d’ailleurs la peintre, lui demanda d’illustrer son travail et une riche collaboration débuta entre elles. Elle présenta la poète à l’autre Brigitte devenue coach pour les athlètes de haut niveau et conseillère diététique. Un trio inédit se mit alors en place et Agnès fut confortée dans son idée que le destin était bien tracé d’avance… 

Agnès Figueras-Lenattier auteur de " Les stars et leur karma" un livre d'entretiens de personnalités de tous bords sur les phénomènes inexpliqués

 

Poème d'Agnès Figueras-Lenattier :

PEINTURE

Avoir comme ange gardien un peintre

Qui dans une armoire tel un cintre

Vous déploie avec grâce les habits

Que portaient les joyeux nabis

 

Qu’il devienne un valeureux valet

Messager de la technique de l’aquarelle

Et des ritournelles du pastel

Dans un univers tout sauf laid

 

La peinture s’  agglutine à moi

Comme une spirale infernale

Elle se fait l’écho de mes émois

Et j’aime lire ses annales

 

Delacroix, Goya, Renoir

Me servent d’entonnoir

Pour filtrer l’artistique pureté

Et laisser passer le souffle de l’éternité

 

Ah peinture beauté sulfureuse

Dans mon âme graveleuse

Succube merveilleuse

Et intemporelle travailleuse

 

 

La peinture art de la munificence

Déploie ses ailes, avide

D’apporter aux hommes la jouissance

Et aux femmes l’orgasme intrépide

 

C’est l’empire des sens dévoyé

Où la population émerveillée

Oublie les affres de la guerre

Et goûte la sensualité de la mer

 

Peinture mêlée à la sculpture

Où trône le beau Praxitèle

Qui nous jette en pâture

Toute sa belle clientèle

 

 

Ah Praxitèle sculpteur pionnier

Du nu féminin dans son intégralité

Tu résonnes comme le chansonnier

De ce que l’on nomme la sacralité

 

Lui écrire à biche.af1996@gmail.com

 

                                                             

                                                               Brigitte Simon :

 

Diplômée des Beaux-Arts Brigitte Simon installée à Brest sait bien faire régner l'harmonie entre les couleurs et parle joliment avec son pinceau notamment du corps et des musiciens .  Grâce  à  un joli rouge et au bleu qu'elle affectionne, elle exprime une certaine joie et chaleur et fait chanter les coeurs. Brigitte Simon est également poète. Détentrice de plusieurs prix, aussi bien en peinture qu'en poésie, elle aime travailler plutôt le matin quand l'inspiration survient.  Aussi bien à 5h du matin qu'en fin de matinée. Plutôt rapide dans l'élaboration de sa production littéraire et picturale, et contrairement à ses années antérieures, elle corrige davantage ses oeuvres. Son premier tableau, elle l'a vendu le lendemain de son mariage et son premier poème édité le fut environ 10 ans plus tard. Elle se dit intermittente de l'écriture et de la poésie. " Parfois explique t-elle, je me réfugie dans le dessin, d'autre fois je suis complètement bloquée et à ce moment là j'arrive très bien à écrire. Ça m'arrive de dessiner n'importe où puisque j'ai fait quelques croquis avec des associations pour des carnets de voyage. Mais en ce qui concerne l'écriture j'aime écrire dans ma chambre, retirée de tout... "

Ses vers tout en étant faciles à lire expriment la profondeur et l'élan créatif. Elle ne manque ni de talent ni d'imagination et aime évoquer sa prof de français qui lui a fait découvrir notamment Rimbaud. Ce fut le déclic. Quant à la peinture, sa mère ne voulait pas qu'elle fasse les Beaux-Arts. Mais on l'a tellement encouragée dans cette voie, plus son futur professeur qui a travaillé au corps sa génitrice,  qu'elle ne pouvait finalement qu'en franchir les portes... 

               

Texte de Brigitte Simon :

«  La poésie se lit entre les lignes à la lumière des sentiments et pourtant elle vous échappe, comme pour garder son entrée. Une entrée des artistes entre rêve et réalité, à la limite de la prise de conscience. La mise en examen de cette prise de conscience réalise la marge la plus convaincante de l’action créatrice et de sa transposition visuelle, mystérieusement visible par tous. Elle apparaît évidente, au détriment de toute analyse objective. Et c’est la que la poésie rejoint la peinture… «

 

Brigitte-simon@gmx.fr

02 98 44 40 90

0621044177

 

dimanche, 11 février 2024

Académie de la Poésie

Chers Amis de la Poésie,

Notre réunion mensuelle de l'Académie de la Poésie Française se tiendra mercredi prochain 14 février 2024, au Café du Pont neuf, 14 quai du Louvres 75001 Métro Pont Neuf (ligne 7) 

Je vous accueillerai avec notre équipe dès 15 Heures.

Vous aurez également la possibilité de déjeuner avant pour ceux qui le désirent.

Nous recevrons Marianna Esposito Vinzy qui nous donnera une conférence sur Colette...

Par ailleurs j'apporterai l'Albatros N°175 qui vient de paraître...

Avec mes sentiments les meilleurs.

Thierry SAJAT

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lundi, 05 février 2024

Le Mandapa et la Nuit du Dragon

Saison indienne.jpgAsie orientale.jpgLieu mythique et magique de la rue Wurtz dans le 13ème arrondissement parisien, le Mandapa offre des spectacles du monde avec danses, contes, théâtre, musique axés notamment sur la culture indienne mais pas que…
Ses fondateurs Roger Filipizzi et Milena Salvini pour le plan artistique l’ont fondé en 1975. On peut y découvrir le théâtre dansé Kathakali, l’art martial Kalarippayat, le théâtre sanscrit Kutiyattham.
Depuis 2018, se déroule un festival «  Passeport pour tous » dédié à un pays. Pour 2023,2024 c’est l’Asie orientale qui est à l’honneur. Des ateliers sont également proposés ainsi qu’un enseignement sur les écoles de danse indienne. 

Actuellement, c’est Isabelle Anna la fille de Milena Salvini qui a repris les rênes. Elle est elle-même artiste et spécialiste de Kathak, danse traditionnelle du Nord de l’Inde…

Ainsi a eu lieu dimanche 4 février " Entrechats" un charmant spectacle de contes traditionnels japonais sur les chats adaptés et bien racontés par Isabelle Genlis. Avec en accompagnement musical le koto sorte de piano japonais et les compositions de Fumie Hihara.  

Et dans quelques jours, le samedi 10 février va se dérouler dans le cadre du Festival Contes d'hiver  " La nuit du dragon " de 20h30 à l'aube. Une nuit entière à écouter les contes des cultures d'Asie mettant à l'honneur chaque année un animal mythique et leurs histoires enflammées. Allant de l'épopée aux histoires légères, la première partie de 20H30 à 23h30 sera plutôt tournée vers les enfants . Venez vite assister à ce moment qui promet d'être enchanteur!...

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

 

 

 

 

 

 



 



 

 

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jeudi, 01 février 2024

Exposition sur les bijoux

Cette nouvelle Exposition propose de  faire découvrir un autre aspect du bijou  : celui du bijou contemporain qui porte une démarche artistique.

 

Les créateurs de bijou contemporain explorent la totalité du corps comme surface d'expression. Ils magnifient subtilement toutes les matières, : jouent sur les textures et les effets de volume . Tout ces recherches sont au centre de leurs pratiques et de leurs expérimentations plastiques et artistiques.

 

Ils emploient des matières non conventionnelles, parfois qualifiées de « pauvres » (graines, ardoise, bois, écailles, coquillages, galets) et utilisent des associations insolites de matières (altuglas, résine, matières recyclées).

Nous sommes heureux de vous présenter 7 créatrices bijoutières : Caroline Aubry, PYR, Sylvia pedroia, Alice Pegna, Sylvie Zampolini, Charlotte Villain et Louise Barthelemy.

le week-end du 24 et 25 février 2024 au Digital Village de 10h à 21h,

Samedi 24 février à 18h Présentation dansée des bijoux en présence des artistes.

Dimanche 25 février à 11h Démonstration Empreintes d'Ophélia Leclercq

Digital Village , 21 rue Albert Bayet 75013 métro Place d’Italie

samedi, 27 janvier 2024

Concert " La force des fleurs"

-3453984669346626425.jpg3544237744788176575.jpgUn spectacle à 20h  le lundi 29 janvier avec deux chanteuses de qualité . 

C'est au 8,12 rue Bertin Poiré dans le premier arrondissement de Paris

jeudi, 25 janvier 2024

Un chapeau de paille d’Italie

 Qui aurait dit qu’un cheval qui mange un chapeau de paille d’Italie aurait provoqué autant de folles réactions sur scène…

L’idée qui vient de l’auteur dramatique Eugène Labiche raconte le mariage qui va avoir lieu entre Fadinard et Hélène. Le matin de ses noces, Fadinard voit son cheval perturber une femme mariée alors perdue dans les bras d’un militaire…

Il va se lancer dans une recherche effrénée pour retrouver le même chapeau. 

Folles réactions effectivement avec des comédiens tellement déjantés qu’ils donnent vraiment l’impression d’avoir bu un coup de trop. Ils s’agitent dans tous les coins, font un peu n’importe quoi et réalisent tout ce qui leur passe par la tête… 

Le mouvement et les facéties corporelles n’arrêtent pas et même si ça n’a plus grand chose à voir avec la pièce citée par Henri Bergson comme exemple d'effet " boule de neige" dans son ouvrage " Le rire"., ce qui est un peu dommage, on se laisse malgré tout prendre par cette sorte d’hystérie collective.

Cela donne de grands rires dans la salle et à la fin les peluches valsent.   Nous aussi on a presque envie de boire plusieurs verres de vin et pourquoi pas de fumer un peu de cannabis… 

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos

Théâtre du lucernaire rue Notre-Dame-des-Champs

Métro : Notre-Dame-des-Champ, Vavin

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