Le Langage de la nature (de l'oiseau au végétal)
Samedi 8 avril à 14h30
Salle Lucie Aubrac
95160 Montmorency
Centre culturel de l'environnement Région Bourgogne Franche Comté et Sociétaire de la SPF.
A l'heure actuelle, sauver la Terre qui nous porte est une urgence Pour en défendre la beauté de l' univers qui nous porte, comment ne pas chercher à connaître son langage qui est celui de tout ce qui vit sur Terre. La biodiversité est une immense richesse à découvrir. Les moyens les plus inattendus de communication se sont développés sur notre planète. Avec l'oiseau. les végétaux, François Fournet, Grand Prix Victor Hugo et lauréat du Palais du Luxembourg vous propose d'enrichir votre regard sur l'étonnante poésie du langage de la nature. A partir des analyses de Charles Darwin, Stefano Mancuso, Francis Hallé, Edmond Selous et autres scientifiques vous connaîtrez les extraordinaires pouvoirs de communication des êtres vivants et leur intime complicité.
François Fournet
06 09 92 14 47François Fournet
06 09 92 14 47
jeudi, 27 avril 2023
Lithothérapie
Jade, pierre des Grands Chelems
Tu luis sur la terre battue
Et ta splendeur résonne indemne
Dans un éclat de balle perdue
A ton univers se joignent les saphirs
imbibés de folles joies tennistiques
Les coups droits se mêlent aux rires
Et les smashs intègrent ce clos magique
Les couleurs de la barytine
pierre de purification par excellence
Donnent une chaleur enfantine
Au service volée et à sa quintessence
L’héliotrope pierre contre la cystite
Rejoint la stratégie du tie-break
Et les joueurs de tennis dans leur rite
Te saluent à l’ombre de la Mecque
Swiatek rêve d’une émeraude
Et dans une flaque d’eau chaude
Laisse couler ses jolis pleurs
De l’avoir gagné après un dur labeur
Puissent la topaze et la magnésite
Règner sur le tournoi de Winbledon
Couronnant Alcaraz et son mythe
Et faisant de la lithothérapie la donne.
Agnès Figueras-Lenattier. Photos Didier Kaisserian diplômé en gemmologie et lapidaire 0661775545 quartier Lafayette 9ème arrondissement
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samedi, 01 avril 2023
Conférence animée par François Fournet,
14:41 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 février 2023
Académie de la Poésie
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lundi, 11 avril 2022
Lautrec/Valadon
Montmartre Belle Epoque
Editions de la Bisquine
Un livre bien écrit, très documenté où l’on voit distinctement la relation mouvementée entre Suzanne Valadon et Toulouse Lautrec, et l’atmosphère qui règne à cette époque. En particulier à Montmartre avec des renseignements détaillés sur les personnalités du moment et les dates importantes…
Valadon et Lautrec même s’ils partagent la même sensualité ne cessent de se disputer. Elle est jolie, infidèle et ne cesse de mentir. Lui, infirme, laid, amoureux des femmes s’auto-détruit dans l’alcool et le sexe. « Je creuse ma tombe avec ma queue » ironise t-il… Cela lui vaudra d’ailleurs de mourir de la syphilis à 37 ans… Elle a une haute opinion d’elle-même, lui a plutôt tendance à se dénigrer…
Suzanne Valadon dont le prénom est en fait Marie-Clémentine ( il semblerait que ce soit Lautrec qui l’ai appelée Suzanne… ), terriblement indisciplinée quitte l’école à 11 ans et commence très tôt le dessin : « Ca m’a pris jeune, à 8 ans ça y était. « Lui fait deux chutes en début de puberté avec comme conséquences des jambes qui ne grandiront plus alors qu’il est en pleine croissance.
Suzanne Valadon qui aura une histoire de 6 mois avec EriK Satie, aura sûrement choqué son fils Maurice Utrillo car elle se mariera avec un de ses amis à lui, André Utter de 25 ans son cadet, après avoir demandé le divorce à Paul Mousis en 1896… Son fils converti tardivement au catholicisme deviendra aussi pieux qu’alcoolique et sera interné plusieurs fois pour alcoolisme. D’ailleurs, elle ira souvent le récupérer ivre dans les cafés, commissariats, hôpitaux, et elle le forcera à peindre comme substitut à l’alcool. Contrairement à son fils, elle peindra beaucoup de portraits, et grâce à la protection de Degas jusqu’à la mort de celui-ci, elle sera la première femme à exposer à la Société des Beaux Arts en 1894. Elle peindra aussi beaucoup de natures mortes, de bouquets fleuris dans des vases, et n’aura pas peur de montrer des pubis féminins. En revanche, elle couvrira les sexes masculins d’une feuille de vigne… Possédant comme devise « "Donner, aimer, peindre », elle ralentira sa production à partir de 1930 minée par l’urémie et le diabète. Elle mourra d’une hémorragie cérébrale le 7 avril 1938.
Fervent admirateur de Manet, et possédant un penchant pour la femme rousse, Toulouse-Lautrec n’est jamais mieux que dans les bordels : « Nulle part, je me sens plus chez moi. » Gros travailleur, il est très cultivé et tous les sports l’intéressent. Mais c’est le sport hippique qui a sa préférence. Il possède même un appareil permettant de faire du galop en chambre. Il a comme professeur d’anglais Stéphane Mallarmé et attache beaucoup d’importance à l’amitié et à la famille. Quand il peint à l’intérieur, il garde son chapeau de feutre ou d’osier, et lors de fêtes entre amis, aime se déguiser. Il permet à ses modèles de bouger si elles en ont envie, et leur demande non pas de poser mais d’être naturelles.
Après sa rupture avec Suzanne, il connaîtra une descente aux enfers physique et mentale mais excellera dans la lithographie.
Valadon et Lautrec se sont sûrement beaucoup aimés malgré leur mésentente continuelle et se sont stimulés artistiquement, cela se ressent bien dans ce livre de Yonnick Flot enseignant, journaliste et auteur de plusieurs scénarii, de pièces et d’essais sur l’Education et l’Audiovisuel. C’est un précieux témoignage car apparemment, il n’existe pas la moindre trace d’une correspondance entre ces deux peintres…
Agnès Figueras-Lenattier
09:43 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lautrec, valadon, livre
mardi, 05 avril 2022
Les grands duels de l'art
Une belle série de cinq DVD sur les grands duels de l’art a été réalisée par les éditions Montparnasse ( Michel-Ange vs Léonard de Vinci, Vincent van Gogh vs Paul Gauguin, Emile Nolde vs Max Liebermann, Turner vs Constable et le Caravage vs Baglione)… Deux de ces DVD vont être évoqués ici :
Début XVIè siècle Michel Ange et Léonard de Vinci les deux meilleurs peintres italiens du moment sont engagés pour sublimer la salle du conseil du palais Vecchio. Il doivent peindre chacun une grande fresque ( 17m sur 7) représentant une scène de bataille. A Florence, la rivalité est considérée comme très positive pour que les artistes se dépassent ce qui n’empêchera pas les deux hommes d’échouer dans cette entreprise. Du reste, Léonard de Vinci est plus déprimé que vraiment motivé…
Ce qui ressort de ce film de Sylvie Kürsten c’est la grande différence de personnalités entre ces deux artistes. Michel Ange est introverti, subjectif, très solitaire, alors que Léonard de Vinci est très sociable, féru de science et d’objectivité. Dans ses œuvres, il fait ressortir l’enchevêtrement des corps, alors que Michel-Ange au contraire les détache les uns des autres. Chez Vinci, tout gravite autour de la nature tandis que chez Michel-Ange les paysages sont rares. Ce qui les unit cependant, c’est leur sexualité, ils sont tous les deux homosexuels et leur ambition très forte. Mais De Vinci affiche sans retenue son homosexualité, ce qui n’est pas le cas de Michel-Ange dont la foi le fait naviguer dans le déni.
Pendant 4 ans, ils vont s’affronter mais aucun des deux ne peindra finalement ce grand champ de bataille. Michel Ange préfère profiter des opportunités que lui offre le pape et de Vinci aurait finalement abandonné son travail en chemin et c’est Vasari qui a peint par-dessus. Ce n’est pas la thèse de Mauricio Seracini qui prétend que de Vinci aurait fini son tableau. Il a demandé à faire un trou dans l’œuvre de Vasari ce qui a été fait mais des voix se sont élevés contre cet agissement et finalement Seracini a été interdit de continuer et banni de tous les milieux.
Quoi qu’il en soit, cette rivalité a alimenté les débats et tout au long de cette période la question était de savoir qui était le meilleur. Quant à Léonard de Vinci, a-t-il fini sa toile ? Un doute subsiste… Tel est entre autre ce que l’on peut retenir de ce film qui a le mérite de l’avoir bien fait ressortir…
Le DVD sur Vincent Van Gogh et Paul Gauguin, film d’Andreas Gräfenstein retrace en grande partie la cohabitation entre ces deux peintres lorsque Van Gogh loue en hiver 88 « la maison jaune « où il espère y fonder sa communauté d’artistes. C’est Théo le frère de Vincent qui convainc Gauguin dont il a vendu trois tableaux de rejoindre son frère. Au début, même si Gauguin est effaré par le désordre qui règne au sein de la maison, et que les deux artistes ont une vision bien différente de la peinture, la cohabitation se passe à peu près bien. Van Gogh aime peindre sur le vif, Gauguin n’est pas fan de la peinture en extérieur. En dehors de la peinture, ils passent beaucoup de temps au bordel, moments qu’ils surnomment « leurs promenades hygiéniques »…
En tout cas, c’est une des périodes les plus prolifiques de la création picturale : En 2 mois, Gauguin peint 16 tableaux, et Van Gogh le double… Van Gogh redoute le départ de Gauguin, ce qui va se produire en hiver. Le froid les empêche de sortir et étant constamment l’un sur l’autre, ils vont se quereller à longueur de temps. Leur différent artistique prend le dessus et le 23 décembre c’est le drame. Gauguin s’en va laissant toutes ses affaires et il semblerait que Van Gogh se soit coupé l’oreille. Mais il existe plusieurs hypothèses à ce sujet, et certains n’excluent pas l’idée que ce soit Gauguin l’auteur de cette blessure. Par la suite, Van Gogh sera chassé de la maison jaune et trouvera refuge à la clinique Saint-Paul. Il est probable qu’il se soit ensuite suicidé en se tirant une balle. On retrouvera Gauguin à Tahiti qui écrira ses mémoires et affirmera que penser à la souffrance de Vincent l’aidera dans ses périodes de mal-être… Il mourra de la syphilis…
Agnès Figueras-Lenattier
15:30 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 07 mars 2022
Exposition à l'occasion de la journée des femmes
Du 9 au 13 mars, exposition de 12 artistes autour de 2 oeuvres originales de Rosa Bonheur dont c'est le bicentenaire de la naissance. Atelier Eugénie Dubreuil, 5 rue Barrault, métro Corvisart. Ouvert de 15 a 18 heures. Cette expo a lieu à l'occasion de la journée Inter nationale des femmes et sera signalée dans le programme de la Mairie du 13 eme. A.F.L
14:45 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 février 2022
Gabriele Münter peintre
Née en 1877 à Berlin, dont elle aime l’atmosphère, Gabriele Münter peintre fut également la compagne de Kandinsky. Bien évidemment comme beaucoup de ces femmes qui croisent le chemin d’artistes masculins très célèbres, elle n’est pas très connue. C’est très bien qu’un DVD lui soit consacrée car elle ne manque pas de talent et en a autant que son amant… D’ailleurs dans son almanach concocté avec plusieurs autres artistes, Kandinsky ne la mentionne même pas… C’est tout dire…
En revanche, ayant très bien compris son travail, il n’essaiera jamais de l’influencer. Artiste plus libre que Kandinsky, tous deux peignent côté à côte les mêmes motifs. Ils veulent se libérer du carcan de la société et de l’académisme et n’ont pas d’atelier. Toutes leurs œuvres voient le jour en plein air et ils emportent tout leur matériel sur le dos. Le vélo est leur moyen de locomotion ce qui à l’époque est presque scandaleux pour une femme. S’inspirant mutuellement tout au long de leur relation, ils renoncent à la perspective utilisant de grands aplats de couleurs pour d’une part augmenter l’expression de la composition et d’autre part dépasser la réalité. Kandiinsky étant marié, ils voyagent afin d’échapper à la notion de couple illégitime et pour vivre leur union en toute tranquiillité.
En 1909 le couple emménage à Murnau au sud de la Bavière et chacun arrangent la maison à sa manière. Un potager prend place. Le couple collectionne les objets d’art populaire, des dessins d’enfants avec l’idée que les enfants comme les artisans d’art populaire créent d’une manière naturelle, sans avoir subi d’influence. . Une création authentique s’effectuant à partir de soi qu’ils veulent essayer de refaire. Kandinsky après avoir divorcé et malgré ses promesses de mariage épousera une autre femme. Il enseignera en Allemagne mais ne donnera plus aucune nouvelle à Gabrielle si ce n’est pour récupérer ses tableaux…
A 20ans, Gabriele Münter commence le dessin et part aux Etats-Unis avec sa sœur. Elle a beaucoup photographié avant de peindre et cela va l’influencer dans toute son œuvre. Présente l’idée de l’instantané que l’on retrouve dans ses portraits où la personne porte son regard en dehors du cadre. La pureté de la couleur lui importe beaucoup.
A 29 ans, elle arrive à Paris, loue un atelier rue Madame, et loge dans le même immeuble que les Stein, grands collectionneurs. Elle s’intéresse à la critique d’art et notamment à Huysmans dont elle parle dans ses carnets. De 1917 à 1919 elle expose avec succès à Stockolm et Copenhague ((estampes et peintures sur verre). . Elle retrouve Berlin en 1925 et expose dans toute l’Allemagne et à New York. Ce qui l’attire le plus, ce sont les êtres humains qu’elle peindra de plus en plus avec le temps. «Mon truc c’est de peindre, voir, dessiner, pas de parler. Elle dessine sans arrêt, découvre le fauvisme et pratique la gravure à l’Académie des dames…
Revenue à Paris, elle va beaucoup au cinéma voir les films de Germaine Aulac. A partir des années 30, des motifs de fleurs seront bien plus présentes dans ses œuvres avec aussi le temps s’écoulant, moins de couleurs et des formats plus grands. L’’abstraction ne l’a jamais vraiment séduite préférant l’expression et la forme. La manière dont elle a traversé la période nazie n’est pas très claire. Elle influencera Paul Klee dans la manière d’agencer les couleurs.
A 72 ans, on la photographie comme le témoin de l’époque du mouvement du Blaue Reiter réhabilité après la guerre.
Décédée à 85 ans, elle est fascinante sur le plan esthétique et quelle harmonie dans la manière d’assembler les couleurs et les motifs. Ce DVD est un régal pour les yeux… Félicitations à la réalisatrice Florence Moraud
Agnès Figueras-Lenattier
10:14 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 octobre 2021
"Jazz Ace"
Toutes les semaines, Agnès Figueras-Lenattier ex joueuse de tennis professionnelle (n°8 française) anime une émission intitulée " Jazz Ace" sur la radio Web " Jazz Box Radio International" qui passe tous les jours à 15h. Elle interroge soit une personnalité du tennis, soit un musicien qui joue au tennis et fait un parallèle entre ces deux disciplines. Avec entre les questions, des morceaux de jazz choisis spécialement pour l'occasion par le directeur de la radio Jacques Thévenet. Celui-ci possède une grande culture dans ce domaine et présente d'ailleurs une émission sur cette radio web dédiée au jazz "Jazz box" diffusée tous les jours à 17h. Cette même émission est diffusée sur la bande FM à Radio Aligre depuis Paris tous les samedis à 17h. Et c'est suite à cette aventure sur Radio Aligre que Jacques Thévenet passionné dès sa tendre enfance de radio et de jazz a décidé de prolonger l'aventure en créant cette radio web qui existe depuis 2015. Abyale très connue dans les années 90 dans le disco-funk et d'autres animateurs (trices) de talent y collaborent également….
www.jazzbox-radio.fr
09:15 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tennis, musique, émission
lundi, 10 mai 2021
François Lemaire
François Lemaire présente actuellement une exposition inédite sur la couleur orange jusqu'au 16 mai à la Fabrique Contemporaine situé 30 rue Vergniaud. Il est présent là-bas tous les jours de 14h à 18h.
Avant de devenir artiste peintre, François Lemaire a travaillé dans le cinéma (fiction pour M6) et a également écrit des documentaires axés surtout autour des adolescents notamment pour Arte. Mais il s’est rendu compte qu’il n’était pas vraiment heureux dans cette profession et la peinture à l’huile a pris le relais. Il a peint de nombreux paysages, plus de cents appelés « paysages improbables » et a aussi réalisé des tableaux sur les animaux mais en tant que créatures. Il n’a jamais fait de peinture animalière. Récemment, il a décidé de travailler sur une couleur en particulier, et pour l’instant il a choisi le bleu et l’orange. Il aime partir des trois pigments de base , le jaune, le rouge, le bleu et concevoir les couleurs qu’il souhaite. « C’est de la tambouille explique t-il un peu comme de la cuisine. Chacun possède ses petites recettes, ses petites astuces… » Il est fort possible qu’il continue dans cette voie dans les années à venir.
Vous exposez actuellement vos tableaux consacrés à l’orange . Avant vous aviez fait le bleu. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure ?
Le bleu est une couleur qui me fascine depuis déjà un certain temps. On en a beaucoup parlé comme étant une couleur froide mais selon moi elle peut dégager beaucoup de chaleur. Comme le bleu et l’orange sont deux couleurs complémentaires, je fais un travail reposant sur le spectre de la lumière. En même temps, le bleu disparaît dans l’orange, quand tombe le soir. Le coucher de soleil est orange alors qu’auparavant le bleu dominait. Je m’intéresse de plus en plus à la couleur, à sa puissance et aux effets sur soi-même. Ce n’est pas pour rien que les gens s’habillent de telle ou telle manière ou qu’ils peignent différemment leur lieu d’habitation. Certains laissent tout en blanc, d’autres font des chambres bleue, rose, orange. On n’y fait pas attention, mais la couleur nous accompagne en permanence depuis notre naissance. Les bébés sont attirés par les couleurs, c’est quelque chose de très primaire.
Vous l’avez constaté sur vous ou vos enfants !
J’ai pu le remarquer avec mes enfants qui petits aimaient les couleurs vives. C’est très attrayant pour eux. J’avais un ballon rouge dont j’étais presque amoureux pas seulement parce que c’était un ballon mais aussi à cause de sa couleur. Je me suis acheté un vélo de course rouge car c’était mon rêve. J’aime le rouge.
Pourquoi le rouge ?
Ca me fait du bien ; ça me rassure. C’est très vivant et ça éclate les yeux. L’orangé aussi ; toutes ces couleurs là. Mais pas plus le rouge que le bleu. J’aime la couleur en général, et l’effet qu’elle peut produire. Je constate avec mon travail sur les couleurs que les gens réagissent différemment si le tableau est orange, ou bleu. Ceux qui aiment le bleu ne sont pas forcément friands de l’orange et vice-versa. Les émotions ne sont pas les mêmes non plus. Une couleur c’est comme une note de musique que tu pousses le plus loin possible dans sa transmission d’émotion, d’affect, de joie, de tristesse ou de colère. Peu de peintres ont travaillé sur une seule couleur. Il y a le fameux bleu Klein, le bleu de Matisse et la période bleue de Picasso. Et le noir de Soulage qu'il a appelé outre noir.
Miro aussi a pas mal travaillé sur le bleu !.
Oui. Des bleus avec des espèces de signes assez grands. Il a même donné aux gens une boisson à base de bleu de méthylène et le lendemain ils ont fait pipi bleu. En revanche, même si bien évidemment je ne connais pas toute l’histoire de la peinture, peu de peintres ont travaillé la couleur orange. Le peintre américain Rotko a fait quelques tableaux avec l’orange. Mais il ne me semble pas que des peintres ont fait une exposition consacrée à l’orange ; c’est inédit.
Chagall aussi est réputé pour son bleu !
Oui. Ce n’est pas de l’abstraction ; c’est plutôt un peintre figuratif. Le bleu est une couleur qui a été extrêmement utilisée. C’est une couleur courante, presque de base dans la mesure où l’on vit dans le bleu sauf la nuit. Presque tout le monde a du bleu dans sa tête. Ne serait-ce que d’observer combien les gens sont contents quand le ciel est bleu. Ca évoque forcément quelque chose d’agréable, d’émotionnel ; c’est sensitif.
Robert Ryman a fait des toiles blanches !
Oui, dans les années 70, en utilisant un blanc qui sort du tube. D’ailleurs à l’époque, cela avait créé une certaine polémique. Il y avait des gens qui pensaient que c’était vraiment se « foutre du monde », car il n’y avait rien. En outre, il a eu beaucoup de succès et a été acheté très cher. Des collectionneurs se sont arrachés ses tableaux. Personnellement, ça ne m’intéresse pas tellement d’avoir un tableau blanc chez moi, mais après tout chacun fait ce qu’il veut. Tout est possible dans l’art.
Chez vous quelles sont les couleurs dominantes ?
Je laisse blanc car je mets beaucoup de tableaux en particulier les miens que je fais tourner pour voir comment ils « vivent ». Les tableaux sont faits pour aller dans les appartements. Non pas comme un objet de décoration, je n’aime pas trop cette expression mais je l’accepte, mais plus comme un objet d’affect. Souvent, les gens me disent j’ai un coup de cœur pour un de vos tableaux, je ne peux résister.
On ne résiste pas à un tableau comme on ne résiste pas à une femme !
Peut-être… C’est bien trouvé !...
Pour le bleu et l’orange avez-vous travaillé de la même manière ?
J’ai travaillé avec des aplats de couleur très lisses et aussi beaucoup de matière ou en confrontant une plage lisse et une plage de matière. Certains tableaux sont exclusivement faits avec beaucoup de matière, très en pâte qui tournent plutôt vers l’abstraction figurative et d’autres en correspondance sur du lisse. L’intermédiaire existe aussi avec la moitié en matière et l’autre en lisse. Et j’ai fait la même chose avec les bleus. Tantôt au pinceau, tantôt au couteau à peindre qui ressemble à une petite truelle. Au départ l’on appelait cela un couteau à palettes, c’était destiné à mélanger les couleurs.
Pour la matière peut-on se servir aussi bien d’un pinceau que d’un couteau à peindre ?
La différence vient de la manière de le tenir mais on peut mettre beaucoup de pâte aussi sur le pinceau. Y aller de façon rapide, brutale, en jetée comme ça. Se servir du couteau représente un geste particulier et il faut apprendre à le manier. C’est un apprentissage, et l’on ne peut pas faire des tableaux sans avoir appris le maniement même de l’instrument. Le pinceau tout le monde sait comment cela marche. On en a tous fait et d’une certaine façon c’est comme un crayon qui se termine différemment. Le geste n’est pas le même pour le couteau.
Vous dîtes que les gens ne réagissent pas de la même manière selon les couleurs. Et vous selon que vous travaillez sur du bleu ou sur l’orange ?
C’est un petit peu différent mais pas tant que cela en fait. Mon émotion est surtout concentrée sur le fait de peindre. Cela me procure une joie très forte, un stimuli émotionnel très puissant. Tout ce travail découle des souvenirs mon enfance. J’ai vécu dans une ferme au Nord de la France et mon terrain de jeu c’était les terres de mon père que je partageais avec mon frère. On sortait et l’on avait sous la main un champ immense. On s’en donnait à cœur joie tantôt dans la forêt, tantôt près d’une rivière ou d’un ruisseau. Chaque saison faisait naître une couleur, et je profitais des coquelicots, des marguerites, des champs de blé, des lilas de ma grand-mère. Des roses dans le jardin… J’ai aussi vécu sous la voûte du ciel. Et puis aussi les couleurs de la terre comme le marron. C’est aussi un thème que j’aimerais aborder ; ça s’appellera tout simplement « la terre ».
Quand vous peignez vous y allez au hasard ou vous savez déjà ce que va devenir le tableau ?
Cela dépend. Soit, je prévois déjà le tableau, ce qui est le plus facile. C’est génarelemnt ainsi que je travaille. Mais il m’est arrivé également pour cette série de ne pas vraiment savoir ce que j’allais faire. De commencer un fonds orange, de retravailler après et d’avancer au fur et à mesure un peu à l’aveuglette.
Pourquoi le bleu, pourquoi l’orange ?
Dans ma série d’avant « paysages improbables », j’avais remarqué que j’avais pris un grand soin à travailler sur le bleu et j’ai découvert la force de cette couleur. Et puis j’ai eu la chance d’aller en Grèce avec mes enfants, et là-bas j’ai vraiment été sous le charme du bleu très présent dans ce pays. Il y en a partout et des bleus très différents d’une pureté absolument incroyable. Des bleus un peu sombres, des bleus turquoise, des bleus indigos. Le bleu que j’ai utilisé ne sort pas directement du tube, et je me suis servi de plusieurs bleus. Et dans certains bleux, j’ai mis un tout petit de jaune ou de rouge. Très peu pour pas que cela se voit, mais en même temps cela se ressent. Quant à l’orange, ma décision vient d’une conversation avec mon galeriste. Il m’a demandé ce que j’allais faire après le bleu et spontanément j’ai parlé de l’orange de mes yeux. C’est l’orange que l’on voit lorsque l’on s’allonge au soleil en fermant les yeux. J’aimais cela et percevoir un orangé qui passe à travers la paupière. L’émotion de la découverte. Les oranges de mes tableaux se ressemblent tous mais n’ont pas du tout la même gamme. Selon que j’ai mélangé avec plus ou moins de jaune ou plus ou moins de rouge. Le jaune est une couleur primaire mais à partir du moment où tu le mélanges avec une autre couleur, une couleur secondaire apparaît.
Combien de tableaux consacrés au bleu et à l’orange avez-vous fait ?
J’ai fait une cinquantaine sur le bleu et 20 sur l’orange. Faire toute une série sur la même couleur n’est pas si évident que cela car il ne faut pas répéter et arriver à faire émerger quelque chose d’émouvant, de sensationnel. . C’était une sorte de défi ; j’aime les challenges. Quasiment chaque tableau a un orange particulier. Je pars de différents jaunes, le jaune cadmium, le jaune citron, puis un jaune très clair et puis 3 ou 4 rouges, clairs, moyens, foncés.. Et tous ceux qui sont venus à la galerie ont trouvé mon travail très intéressant et très joli.
Vous avez peint un tableau avec des pétales, des confettis, des papillons !
Tout est sorti du tube sauf l’orange. Il y en a aussi un plutôt jaune orangé avec des tâches de couleur jaune orangé.
Dans quelle catégorie de peintres vous rangez-vous ?
Un peu entre l’abstrait et le figuratif. Quand on regarde mes tableaux, il y figure quand même quelque chose ; ce n’est pas complètement abstrait, mais ça touche malgré tout l’abstraction…
Y a-t-il des réflexions de gens à propos de vos tableaux qui vous ont plus spécialement marqué ?
Comme je suis un peintre minimaliste, la réflexion la plus désagréable même si ce n’est pas très méchant, c’est lorsque l’on me demande si mes tableaux sont finis et si je ne vais pas ajouter quelque chose. Par exemple sur ce tableau orange, j’ai mis juste un petit oiseau. Justement, je voulais qu’il soit tout seul. Mais ça dérange certaines personnes qui ont une vision assez classique de la peinture et tout à fait représentative de la vie réelle.
Comptez-vous dans les années futures continuer à vous consacrer à une seule couleur
C’est possible. Il y a deux couleurs qui m’intéressent tout particulièrement le vert que j’ai déjà pas mal travaillé et la couleur prune de l’aubergine. C’est un peu plus compliqué comme mélange, car il ne faut pas que ce soit triste. J’essaierai de faire comme Van Gogh qui avait réussi à trouver un joli ton…
Agnès Figueras-Lenattier
13:55 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lemaire, exposition, l'orange
dimanche, 09 mai 2021
Musicothérapie
« Là où est la musique, il n’y a pas de place pour le mal » déclarait Miguel de Cervantès écrivain décédé en 1616 et auteur du célèbre « Don Quichotte ». En tout cas même si le mal ne se résorbe pas totalement, il n’existe pas de panacée universelle, écouter ou jouer de la musique entraîne un réel effet positif sur notre être. Et ce n’est pas Claire Oppert violoncelliste qui soigne avec son instrument l’anxiété et la douleur des déments, des autistes, des malades douloureux, des personnes en fin de vie qui dira le contraire. Exerçant notamment à l’hôpital Sainte Perrine à Paris et à l’hôpital Rives de Seine à Puteaux,, reconnue par le monde scientifique, elle a obtenu des résultats très convaincants sur de nombreux patients. Sa première rencontre avec une certaine Madame Kessler qui en écoutant Schubert a vu sa douleur s’atténuer considérablement lors d’un pansement a donné lieu à une étude clinique « Le pansement Schubert ». 112 soins douloureux sur des patients en fin de vie. « Toutes les sortes de musique peuvent avoir une influence explique Claire Oppert et ce qui importe c’est de s’adapter au patient. Je peux jouer fort pour le patients ayant des problèmes d’audition ou doucement pour ne pas heurter les patients. Rares sont les malades qui ne réagissent pas. Dans la majorité des cas, il existe une amélioration, une détente, une relaxation musculaire, une meilleure respiration. Le souffle des patients est massivement modifié en particulier sur des patients sédatés ou dans un degré de profond coma. Parfois, les larmes coulent, parfois les émotions sont si fortes que cette artiste est obligée d’arrêter.. Il peut aussi survenir des réactions un peu violentes comme lorsqu’un autiste a cassé son violon. Ce genre d’attitude ou le manque de réaction d’un malade est difficilement explicable. Mais Claire Oppert insiste sur le fait qu’elle s’adresse à ce qui est en dehors de la pathologie, à la partie saine de l’individu. La part de suggestion positive joue un rôle important avec une équipe qui y croit à fond et l’’accord du patient, moteur du soin.
La musique fait d’abord appel au toucher, et beaucoup de malades souhaitent avoir un contact avec le bois de l’instrument. « Claire Oppert m’a raconté que tous les grands autistes ont touché son violoncelle « et que même si les réactions des malades se rejoignent, elle n’a jamais éprouvé la moindre lassitude. « Au contraire. Si elle est un peu fatiguée, ou un peu triste, elle en ressort toujours rechargée et plus en forme »… Claire Oppert a raconté son expérience dans un livre très riche « Le pansement Schubert »…
Claire Maugard musicotherapeute, professeur de chant que j’ai eu l’occasion de rencontrer il y a longtemps m’avait parlé de son travail à l’hôpital psychiatrique de Toulouse avec alcooliques, anorexiques, schizophrènes. Elle avait du mal avec les jeunes femmes anorexiques extrêmement insolentes, caractérielles et dans l’opposition. Si les patients étaient agités, elle essayait de les apaiser au moyen d’un instrument. Si au contraire, l’humeur était davantage portée vers l’écoute, elle travaillait dans ce sens. Quand les patients étaient très enfoncés dans leur maladie, elle jugeait interessant de faire un travail sur les percussions ou un travail sur l’écoute musicale. Des effets similaires au yoga ou à la sophrologie ou à la relaxation. pouvaient alors survenir. Un travail proche du corps, accompagné d’une rythmique et d’une résonance provoquant des sensations rassurantes au niveau du toucher. Le fait de taper sur quelque chose d’inconnu incitait les patients à aller au fond d’eux-mêmes…
Certains qui ont un passé de musicien reprenaient leurs instruments, d’autres souhaitaient assister à des concerts. Une fois un patient avait du mal à s’endormir. Il a écouté les musiques proposées par cette musicothérapeute et élément très positif, il n’a pas été obligé de prendre son médicament. Voir des patients complètement avachis repartir en chantant, en dansant avec une pêche extraordinaire lui donnait du baume au coeur. En psychiatrie, le but est surtout de leur faire passer une heure agréable car après, ils repartent souvent dans leurs idées noires… »
Ces deux témoignages me donnent envie de terminer par la phrase de Ludwig Van Beethoven : « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots »..
VEGETALISME
De plus en plus de sportifs adoptent un régime végétarien et même végétalien. Les Soeurs Williams par exemple sont végétaliennes. Et je les comprends car c’est un régime qui me va très bien aussi sauf que pour ma part j’oscille entre végétarisme et végétalisme. En effet, je mange des oeufs mais tout le reste de ce qui a trait à l’espèce animale j’occulte. Et cela ne me gêne en rien pour faire mes trois quart d’heure une heure de jogging quotidien auquel j’ajoute parfois quand je suis trop stressée du vélo d’appartement. Peut-être serais-je un jour totalement végétalienne si ce que j’ai imaginé lors d’une insomnie se réalisait. J’ai imaginé que pour les végétaliens, on prendrait des oeufs venant directement de la ferme , qu’on les broirait en petits morceaux et qu’on les enverrait par la poste. Une petite pensée qui m’a fait bien rire et qui devraient en faire rire quelques-uns…
D’autre part, j’ai eu l’occasion d’interviewer Elodie Vieille Blanchard présidente de l’association végétarienne de Franceet devenue végane depuis 2013. Elle est également l’ auteur d’un livre très engagé « Révolution végane » dont l’interview intégrale est sur paris14.info, site où je mets tous mes articles. Cette femme parle d’un monde reposant uniquement sur le véganisme qui va encore plus que le végétalisme
Devenue végan à 35 ans après un long processus de réflexion, elle assume totalement son choix même si elle est difficilement comprise par son entourage. Les trois arguments les plus fréquents condamnant ce mode de vie, la présidente les réfute avec habileté . Les carences? Dans l’alimentation végétalienne on trouve tous les nutriments sauf la vitamine B12 mais que l’on peut ingurgiter sous forme de gélules. Comme elle le dit très justement dans la nourriture classique il y a aussi des manques en vitamine D et autres. 2ème argument la souffrance des plantes? On sait que les plantes n’ont pas de système nerveux central qui permet de réagir si l’on est blessé. Troisième argument :
Se soucier d’abord des humains? Beaucoup d’arguments peuvent contrer cette affirmation mais par exemple, lorsqu’on est végane on est moins dans la discrimination, moins raciste… Et puis comme le dit Lamartine : « On n’a pas un coeur pour les animaux, et un coeur pour les humains, on a un coeur ou pas du tout. »
Il semblerait même que lorsqu’on est végane, l’humeur soit plus joyeuse. Des philosophes comme Pythagore considéraient que les nourritures carnées n’étaient pas bonnes pour philosopher car elles obscurcissaient l’esprit. Dans l’hindouisme, on pense aussi que le végétarisme est une bonne alimentation pour faire de la méditation.
Bon aussi pour l’asthme et la lutte contre le diabète de type 2. Bien évidemment adopter un tel régime ne se fait pas du jour au lendemain mais si chacun faisait un petit effet, ce serait déjà un grand pas pour la protection de l’environnement et la réduction d’environ 15% de gaz à effets de serre provoqué par l’élevage. C’est ce que dit Elodie Vieille Blanchard.
J’ai un ami avocat et fin gourmet qui adore la viande. Un jour, je lui ai fait goûter des steaks au soja et il n’a pas trouvé cela mauvais. Et pourtant il pensait que ce serait vraiment pas bon. Alors prêts à essayer? Cela ne coûte rien et peut réserver de bonnes surprises. Mathieu Ricard ne dira pas le contraire. Alors à vos fourneaux messieurs et mesdames…
Propos de Christian Rémésy nutritionniste et ancien directeur de recherche en nutrition humaine à L’INRA dans « Alternative Santé (n°86). Il a beaucoup participé au slogan « manger 5 fruits et légumes par jour ».
« Ma question principale n’est pas les fruits et légumes, mais bien la diversité de produits végétaux qui doivent rentrer dans notre alimentation (fruits, légumes, féculents, graines et fruits, oléagineux). Il ne faut pas abuser des calories d’origine animale. Je préfère le terme d’écovégétarien à celui de flexitarien qui me paraît moins explicite. Ecovégétarien exprime qu’il faut se nourrir majoritairement avec des végétaux d’origine naturelle pour des raisons d’écologie et de santé. Et de façon la plus variée possible.
La quasi-totalité des composés des fruits exerce des effets bénéfiques. Les fibres facilitent l’élimination du cholestérol, le potassium aide à prévenir l’hypertension. Ils régulent les apports d’énergie favorisant la protection cardiovasculaire. Mais des produits d’origine végétale comme les noix, les céréales complètes et les légumes secs sont aussi des amis du coeur et des artères. N’oublions pas que l’équilibre microbien de notre écosystème intestinal reflète la biodiversité végétale de notre alimentation. Et enfin, pour lutter contre le réchauffement climatique et les élevages industriels, nous n’avons pas d’autre choix que de réduire sensiblement la consommation de produits animaux. »
Agnès Figueras-lenattier
00:05 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, influence, impressions