Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 02 septembre 2023

Gloire à l'écrivain Hermann Hesse

Hermann Hesse extase du corps et de l’esprit, tu reluis en moi comme un aimant sublime. Tu magnifies mon cerveau et mon âme et je te sens tel le puissant messager de l’amour.  Comme tes phrases sont belles, limpides et mirifiques. C’est fou l’effet que tu me fais, je t’aime comme tu es, pour moi tu es parfait, cher pâtre du divin.  Avec toi, j’ai envie de m’envoler comme une pilote loin de la terre avec ses nuages et ses beautés maritimes et de rouler dans les sphères de la spiritualité et de rêver, de rêver. Tes pensées philosophiques m’élèvent vers les cieux et le parfum qu’émane ton style m’enivre au plus haut point.  Avec toi, ma jouissance physique et psychique s’anime et j’ai envie de te prendre dans mes bras, de dessiner ton portrait sur la plage. Tu es mon lupanar de l’esprit, ma bougie, mon diadème.  J’ai envie de t’encenser comme le Dieu de la littérature, comme le chantre de la beauté dans un univers pétri de romantisme et de douce sensualité.  J’ai encore beaucoup à découvrir de toi, de tes romans, de tes nouvelles et cette perspective me fait tourner la tête, et j’ai envie d’apprendre par cœur des phrases de toi, de les humer, et de m’en gaver jusqu’à l’infini. A cher poète, je te remercie d’exister et de me donner un tel bonheur.  J’aime tellement savourer l’atmosphère que tu laisses planer dans mon antre, savourer les limbes de ton psychisme et vivre intensément dans la sensation et l’imaginaire.  Désormais, si j’ai le cafard tu seras mon sauveur et avec toi dans mon coeur tout sera toujours beau et jamais noir.  Merci de faire fonctionner mes sens à 100% et de les griser autant.  En rêve, j’aimerais écrire une thèse sur toi, ta vie et tes œuvres pour encore mieux t’apprécier.  Comme une drogue que j’ai envie d’instiller en moi à l’aide de plusieurs piqûres par jour.  Je ne te lâcherai plus, et désormais tu m’accompagneras partout comme un frère chéri, comme un ami de toujours fidèle dans l’éternité.  Même au ciel, morte, je penserai à toi. Jamais plus, je ne te perdrai de vue, tu me fais trop de bien pour que je te quitte. Grâce à toi, je ne serai plus jamais seule ; c’est beau et c’est beau comme un lien de filiation que jamais rien ne pourra détruire. Tu dépasses même Emile Zola, Tolstoï, Stefan Zweig et pourtant Dieu sait que je les aime. C’est peu dire. Merci d’être aussi génial…

Agnès Figueras-Lenattier

 

mercredi, 08 janvier 2014

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

Lettre d’une inconnue d’après Stefan Zweig

 

Stefan Zweig né à Vienne en 1881 et infatigable voyageur est décédé en 1942 à Rio de Janeiro. Il s’est empoisonné en compagnie de sa seconde femme Elisabeth, une jeune secrétaire épousée en Angleterre. Il a écrit de nombreuses et magnifiques nouvelles, et dans ce spectacle voici sa «  Lettre d’une inconnue », mise en scène par William Malatrat qui joue également le rôle de l'écrivain. Et c’est une création intéressante avec une « inconnue » pleine de passion qui traduit bien son amour pour cet écrivain qu’elle a connu à 13 ans. Il en avait alors 25, et tout de suite elle a été séduite par cet homme dont les nombreuses et riches relations la faisaient rêver. C’était aussi un séducteur impénitent qui ramenait beaucoup de femmes chez lui..

Elle eut le cœur brisé le jour où sa mère lui annonça son remariage et le fait qu’elles allaient devoir déménager.. Mais plus tard n’y tenant plus, elle retourna à Vienne pour revoir cet homme. Ils se connurent intimement pendant quelques jours, et devant partir en voyage, il lui promit de la rappeler à son retour. Mais plus de nouvelles… Elle aura l’occasion de le rencontrer à nouveau quelque temps plus tard, mais il ne la reconnaîtra pas.  Elle se retrouvera enceinte, mais l’enfant ne survivra pas.. Et c’est à travers une  lettre très touchante qu’elle lui confie son histoire.

La jeune Victoria Michaut nous tient en haleine du début à la fin. C’est un peu comme si elle se livrait à une psychothérapie sur scène, et qu’elle se libérait d’un poids grâce à cette confession. Elle est exaltée, émouvante, et s’émerveille avec brio de ce qu’elle peut ressentir. Ses yeux sont pleins d’une expression presque enfantine, et l’on devine toute l’importance qu’a eu cet homme dans sa vie. Et à la fois le bonheur et la souffrance qu’il lui a procuré..

Une superbe nouvelle à lire, et bien mise en valeur au sein de ce petit théâtre intime qu’est le Guichet Montparnasse.

Agnès Figueras-Lenattier 

Plus d’infos :

Guichet Montparnasse 15 avenue du Maine

Métro : Montparnasse bienvenue, Edgar Quinet