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mardi, 29 mars 2011

Soirée débat Logement: au bord de la crise de nerfs

Explosion des loyers, expulsions, logements insalubres, factures d'énergie plus élevées que les loyers, vente à la découpe, bureaux vides, etc... Le logement reste l'une des préocupations premières des Français. Il est plus qu'un lieu de vie: il conditionne emploi, santé, épanouissement des individus et notamment des enfants, ... Pourtant, des milliers de personnes ne vivent pas dignement aujourd'hui.

Dans notre arrondissement, 5000 personnes restent en attente d'un logement. Là où les solutions classiques ont montré leurs limites, les écologistes présentent leurs alternatives: lutte contre les ventes à la découpe, encadrement des loyers, création de logements sociaux notamment dans parc diffus, mesures contre la précarité énergétique, développement de l'habitat coopératif, etc... L'ensemble de ces sujets sera évoqué lors de cette rencontre débat. 

Les intervenant, au parcours divers, exposeront leurs visions et leurs solutions à la crise du logement.

Rendez vous le mercredi 6 avril à 19h30, au Cinéma l'Entrepôt, 6 rue Francis de Pressensé. (Métro Pernety, Bus 62)

 

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Plus d'infos:

+ Le site du collectif logement: http://collectiflogementparis14.wordpress.com/

+ Le site de Jeudi Noir: http://www.jeudi-noir.org/

+ Le site d'Hespère 21: http://www.hespere21.fr/

+ "Des loyers à encadrer d'urgence", la Tribune de J. Bayou, K Delli, R. Dutrey dans MediaPart

mardi, 30 mars 2010

Pascal Cherki présente son bilan 2009

C'est parti pour l'édition 2010 des comptes-rendus de mandat pour Pascal Cherki, Maire du XIVe, et son équipe... Paris14 sera représenté et nous vous ferons un résumé d'une de ces séances. Au programme, juste une question relative à la situation du logement qui continue à se dégrader dans notre arrondissement comme à Paris et en Ile-de-France...

Une politique, aussi bonne soit-elle, doit aussi se mesurer à ses résultats, non ? Que ceux dont la situation en matière de logement s'est améliorée ces dernières années nous laissent un témoignage...

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vendredi, 17 avril 2009

Hébergement d'urgence : le grand gâchis

"Mais le sujet qui serre la gorge, c'est le logement social. Une ville comme Paris ne dispose que de 40 places en foyer pour 7 000 personnes à héberger chaque nuit. A défaut de politique réelle en la matière, on loge ces gens dans des hôtels qui rapportent à leur propriétaire deux fois plus que les hôtels touristiques car ils sont occupés 365 jours par an. Une solution extrêmement coûteuse pour la collectivité (en charge du logement à la Mairie de Paris, René Dutrey avance le chiffre colossal de 13 millions d'euros par an) et douloureuse pour les familles qui vivent parfois des années dans des chambres pauvrement équipées, louées à des prix exorbitants. Avec 150 000 demandes en attente de logements sociaux rien que dans la capitale, ces prestataires de services assez peu sympathiques que sont les «marchands de sommeil» peuvent dormir sur leurs deux oreilles."

Lire l'intégralité de l'article sur le site du Nouvel Obs.

Un extrait de la critique du documentaire qui passera ce soir sur Canal+ à 22h30.

Pierre

Plus d'info :
+ Rediffusions à 01:45 - Samedi 18/04, à 06:20 - Dimanche 19/04, à 23:45 - Dimanche 19/04, 05:40 - Lundi 20/04, 04:05 - Jeudi 23/04.

lundi, 20 octobre 2008

Maison de Coluche : un article dans le Parisien

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Cliquer pour agrandir 

Plus d'info :
+ Notre article, la réponse de Jean-Paul Millet.

vendredi, 10 octobre 2008

La maison de Coluche (suite)

Suite à notre article en date du 8 octobre sur le devenir de la "maison de Coluche", nous recevons ce commentaire de Jean-Paul Millet. Nous le publions afin de lui donner une visibilité équivalente à celle de notre article.

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Cette maison appartient depuis plusieurs générations à la famille de mon épouse qui en a hérité récemment. Coluche en a été locataire. Ma famille y habite depuis plus de 20 ans et nous comptons bien y rester. Derrière la maison, il y a des hangars en très mauvais état. Ils ont été construits lorsque le site était un laboratoire pharmaceutique. Coluche s’en servit de salle de jeux.

L’opération consiste à construire à la place des hangars 4 logements. Un architecte a étudié un projet et a préparé un dossier de permis de construire respectant strictement les règles du PLU. Après plusieurs modifications demandées par les services instructeurs de la Ville, une demande de permis a été déposée selon la procédure règlementaire habituelle.

La mairie du 14e, comme pour tous les permis de construire, a été consultée pour avis. L’architecte des Bâtiments de France et tous les services compétents ont également été consultés. Le permis a été délivré par la mairie de Paris début septembre. Depuis cette date, un panneau est apposé sur le site précisant le projet et proposant aux personnes qui le souhaitent d’examiner le dossier boulevard Morland ! Dans cette affaire, mon épouse agit comme tous les particuliers faisant construire.

Jean-Paul Millet

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Dont acte. Nous ne cherchions nullement dans notre article à mettre en question la probité de tel ou telle.

Les questions soulevées par ce permis de démolir / construire restent cependant :
- quid du devenir de ce lieu - de mémoire, n'en déplaise ou nuise à son propriétaire ? Il ne s'agit du reste pas du sort du logement de Jean-Paul Millet mais de ceux qu'il entend faire construire... Serait-il possible d'envisager qu'un ou plusieurs de ces logements bénéficient d'une destination en cohérence avec l'oeuvre de Coluche ?
- Et au-delà de cette question du devenir, peut-on imaginer qu'un particulier lambda, qui aurait souhaiter mener un projet immobilier sur ce site, fût-il modeste, eût pu transformer ce lieu sans voir son projet amendé par une majorité socialiste afin d'honorer la mémoire d'une grande figure comme celle de Coluche ? Si la réponse est non...

Pierre Vallet

mercredi, 08 octobre 2008

La maison de Coluche menacée

L’histoire de Coluche et du 14e arrondissement sont étroitement liées. C’est dans une maison du 14e, au 11 rue Gazan (voir le plan du quartier), que Coluche aimait rassembler sa tribu, au début des années 80. Soirée et boeuf musicaux se sont succédés, en particulier dans une salle située à l’arrière de la bâtisse.

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Un permis de démolir a été délivré par la ville de Paris le 6 septembre 2008. Objectif : faire disparaître la salle de fête pour y ériger un bâtiment comportant trois appartement de 3 pièces et un appartement de 4 pièces. Ce lieu de mémoire va disparaître comme tant d’autres au profit d’une opération immobilière modeste.

Alors que le film rendant hommage à l’œuvre de Coluche sortira le 15 octobre, on ne peut que déplorer ce triste hasard du calendrier.

L’histoire serait seulement triste si l’on ne précisait pas l’identité du promoteur improvisé de cette opération. Il s’agit de l’épouse de Jean-Paul Millet, premier adjoint socialiste au Maire du XIVe, chargé entre autre ...de l’urbanisme.

...Alors prenons nous à rêver, pourquoi ne pas imaginer une affectation correspondant au combat que Coluche a mené toute sa vie : un résidence pour S.D.F ou un centre de distribution de repas des restos du cœur ? Un projet dont nous vous proposons de débattre et que nous vous invitons à soutenir. Vous êtes sur un blog, vous avez la parole.

Pierre Vallet

Plus d'info :
+ L'affiche de promotion du film. Un joyeux moment de politique...

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dimanche, 28 septembre 2008

Apéro revendicatif en soutien à la pension de famille

L'Association « Pension de famille Bauer Thermopyles » appelle à un apéro revendicatif aujourd'hui dimanche 28 septembre à 18h au 13 rue de Plaisance dans le quartier Pernety. Après plusieurs années de travail et de concertation, l'association craint que son projet ne soit remis en cause.

En effet, Paris Habitat (ex OPAC) en charge de la construction de la pension, a décidé au milieu de l'été de se séparer en catimini de l'architecte chargé de réaliser le projet. Ni les représentants de l'association, ni les élus n'en ont été informés et les raisons de ce renvoi restent obscures. Une telle décision a un impact sérieux sur le projet, puisqu'elle implique le lancement d'un nouveau concours d'architecte et par conséquent un retard énorme dans la mise en route des travaux et des coûts supplémentaires.

pension de famille.jpg Le projet de la pension de famille Bauer Thermopyles est un OVNI parmi les projets menés dans notre arrondissement, puisqu'il est le fruit d'une réflexion des habitants et des associations du quartier. Ils ont souhaité mener un projet à vocation sociale, mêlant ambitions architecturales et environnementales. La pension permettra d'accueillir des personnes disposant de ressources modestes, ayant connu des parcours difficiles et souffrant d'isolement social. Elles seront accueillis pour une durée donnée par l'hôte gestionnaire de la structure. Le projet faisait jusque là exemple en terme de collaboration entre habitants, associations, bailleurs sociaux et élus.

Aujourd'hui, l'association souhaite des explications de la part de Paris Habitat, qui peine à justifier ce renvoi. Cette question était déjà au coeur des débats lors du conseil municipal de rentrée, qui s'est tenu lundi dernier. Les élus Verts ont déposé une proposition demandant au Maire de Paris d'intervenir pour que Paris Habitat sursoie à sa décision et qu'une solution soit trouvée, associant tous les acteurs et permettant un début de chantier avant la fin de l'année. La possibilité de nommer un architecte d'éxécution a notamment été évoquée. Suite à un débat jusqu'aux plus tard heures de la soirée, la proposition des Verts a été rejetée. Le Maire du 14e a rappelé sa confiance en la Direction de Paris Habitat pour mener à bien ce projet.

Celia B.

Plus d'infos:

+ Pension de famille mode d'emploi et le projet Bauer Thermopyles sur http://pensiondefamille.14e.free.fr/

mardi, 09 septembre 2008

Logement social : pour une géographie intelligente

Bertrand Delanoë vient d'écrire à François Fillon. Objet de ce courrier (cliquer ici pour le consulter - format .pdf), demander au Premier Ministre des opérations de conversion d'immeubles appartenant à l'Etat en logement social. La raison de cette demande ? Rétablir une certaine mixité sociale dans deux des arrondissements parisiens les plus déficitaires en matière de logement social (les 3 immeubles cités dans le courrier sont situés dans les 7e et 8e arrondissements).

Et le Maire de Paris de proposer au passage la création d'un comité de suivi des cessions des propriétés de l'Etat et de ses établissements publics.

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Dans le XIVe, Pierre Castagnou souhaite quant à lui aller au-delà de ces objectifs. Dans son contrat de mandature, il s'engage ainsi à porter à 25% le taux de logement social de notre arrondissement. Rappelons que la loi SRU donne une obligation d’un pourcentage de 20% de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants à l'horizon 2020.

A Paris, où en sommes-nous ? Au 1er janvier 2007, les logements sociaux représentent 15,4% des résidences principales contre 13,4% au 1er janvier 2001. Pour atteindre les 20%, la capitale doit aujourd'hui mettre en service environ 52 000 logements supplémentaires (source APUR - consulter l'ensemble du document - format .pdf).

Le 14e, avec 15 287 logements soit 21,1%, dépasse déjà les objectifs fixés par la loi.

Louable ou non, l'effort supplémentaire souhaité par notre Maire, Pierre Castagnou, portera essentiellement sur les zones ou le foncier lui permettra de développer de nouveaux programmes. Hélas, l'outil permettant de définir les zones géographiques cibles reste étrangement inadapté et imbécile. Où le Maire du XIVe compte-t-il développer de nouveaux logements sociaux ? Dans le sud de notre arrondissement où le taux dépasse déjà largement les 20% ? Sur le site de Saint-Vincent de Paul ? Boulevard Raspail ? Boulevard Arago ?

Derrière l'intention louable de la mixité sociale, il faut veiller à l'intelligence géographique. Les frontières de nos arrondissements ne sont pas un outil pertinent de mesure. Il conviendrait plutôt de traiter les objectifs de mixité sociale sur des matrices plus fines et ojectives permettant de définir le taux de logement social dans un rayons de 250, 500, 750 m, etc. De tels outils permettraient une mixité sociale intelligente, qui dépasse les incantations électorales, les oppositions légitimes ou illégitimes des riverains en leur proposant des données locales plus précises et un respect de l'équilibre social de leurs quartiers. A travailler avec les outils du cyclope, on perd tout relief. Car la variation du taux local de logement social, outil certes intelligent d'ancrage électoral, reste également le facteur clé du bien-vivre ensemble. Dépasser certains seuils vide ici certains quartiers de ses classes moyennes supérieures - il leur suffit parfois de franchir le périphérique - et constitue là de nouveaux ghettos de riches comme de pauvres puisque les frontières de ces quartiers ne sont pas nécessairement celles de nos arrondissements ou villes. Souhaitons donc que notre Maire, les maires de communes voisines de la Petite Couronne et le gouvernement adoptent une vision en 3 dimensions...

Pierre Vallet

Plus d'info :
+ 44% des communes d’Ile-de-France (83 sur 181) ne respectent pas la loi SRU et son objectif de 20% de logements sociaux pour la période 2005-2007, selon le comité régional de l’habitat. [6] 77 communes sur ces 83 pourraient payer une amende majorée après un arrêté «de carence». La majoration de l'amende à payer dépend de l’écart entre le nombre de logements sociaux effectivement construits et le nombre de logements qui auraient dû l’être.
Parmi les communes les plus hors-la-loi se trouvent Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) (48,8%, soit 378 construits sur 774 demandés), Le Raincy (Seine-Saint-Denis) (26,7%) et Lésigny (Seine-et-Marne).

mercredi, 21 mai 2008

Pierre Castagnou, Président de la RIVP (bis)

Pierre Castagnou,maire du XIVe arrondissement, a été réélu à la tête de la RIVP, la plus grand société d'économie mixte immobilière locale de France.

Pierre Castagnou a confirmé "la poursuite de l'opération vérité engagée par la RIVP pour mettre fin aux situations illégales ou abusives constatées au sein de son parc de logements, opération conduite dans un triple souci de transparence, d'équité et de respect du droit". L'occasion pour le Maire du XIVe de faire un audit au sein de sa propre équipe ?

Pierre

Plus d'info :
+ La Ville de Paris est devenue en janvier 2007 actionnaire majoritaire de la RIVP, une des grandes sociétés HLM de Paris, qui gère 51.000 logements. Le conseil d'administration a été renouvelé à l'issue des dernières municipales.

vendredi, 16 mai 2008

Logements sociaux : hausse des loyers

Nous publions un communiqué envoyé par René Dutrey, Conseiller de Paris et élu du 14ème, qui réagi à une hausse prévue des loyers dans le parc des logements sociaux de la Ville de Paris. En effet, un vote est aujourd'hui attendu sur les révisions des loyers au Conseil de Paris.

 

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Non à une nouvelle hausse des loyers à l'OPAC et à la RIVP

Le 6 mai dernier le conseil d'administration de l'OPAC a décidé une hausse des loyers de 1,8% sur l'ensemble de ses appartements. Cette semaine, c'est au tour de la RIVP (Régie Immobilière de la ville de Paris) d'appliquer cette même augmentation. Dans le 14e arrondissement l'OPAC est propriétaire de 6936 logements, la RIVP de 3718.

Depuis 7 ans, les loyers du parc social ont augmenté de 13%. Ces hausses qui frappent la population la plus modeste de notre arrondissement sont heureusement moins importantes que celles opérées sur le marché privé. En effet, lors de la signature du bail avec un nouveau locataire, les propriétaires opèrent jusqu 'à 20% de hausse de loyer. C'est ce phénomène qui engendre la flambée des prix de l'immobilier locatif. Seul un encadrement des loyers au moment de la relocation s'avérerait efficace. Mais le gouvernement se refuse catégoriquement à toute intervention sur le marché.

A Paris la vie devient de plus en plus difficile. Les prix des loyers, de l'énergie, des produits de consommation courante ont littéralement explosés. Face à une telle situation, était-il primordial de geler la taxe foncière qui touche les propriétaires et la taxe professionnelle qui concernent les entreprises établies dans la capitale depuis 2001 ? C'est pourtant la position de la ville : 0% d'augmentation en sept ans.

Augmenter les loyers dans le parc social, en maintenant délibérément des taxes foncière et professionnelle les plus basses de France semble particulièrement injuste et ne relève pas d'une politique de solidarité. On ne peut pas, d'un coté demander l'encadrement des loyers privés, manifester pour le pouvoir d'achat  - et de l'autre augmenter chaque année les loyers des logements sociaux de l'OPAC et de la RIVP. En tant qu'administrateur de ces deux sociétés, je n'irai pas voter le principe de ces hausses.

René Dutrey, Conseiller de Paris
Les Verts
rene.dutrey@paris.fr

 

Habitants du 14ème, confrontés chaque jour à ce problème de prix du logement (que ce soit un crédit ou un loyer...), quelle serait pour vous la solution à cette "crise" des prix et au manque de logement à Paris ? Quel urbanisme pour les 20 ans à venir ? Que peut-on demander aux élus ? Qu'est-ce qu'une "politique de solidarité" pour vous ? C'est un sujet qui fera certainement couler beaucoup d'encre, et comme vous êtes sur un blog, vos commentaires (respectueux, svp !) seront les bienvenus.