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vendredi, 17 avril 2009

Hébergement d'urgence : le grand gâchis

"Mais le sujet qui serre la gorge, c'est le logement social. Une ville comme Paris ne dispose que de 40 places en foyer pour 7 000 personnes à héberger chaque nuit. A défaut de politique réelle en la matière, on loge ces gens dans des hôtels qui rapportent à leur propriétaire deux fois plus que les hôtels touristiques car ils sont occupés 365 jours par an. Une solution extrêmement coûteuse pour la collectivité (en charge du logement à la Mairie de Paris, René Dutrey avance le chiffre colossal de 13 millions d'euros par an) et douloureuse pour les familles qui vivent parfois des années dans des chambres pauvrement équipées, louées à des prix exorbitants. Avec 150 000 demandes en attente de logements sociaux rien que dans la capitale, ces prestataires de services assez peu sympathiques que sont les «marchands de sommeil» peuvent dormir sur leurs deux oreilles."

Lire l'intégralité de l'article sur le site du Nouvel Obs.

Un extrait de la critique du documentaire qui passera ce soir sur Canal+ à 22h30.

Pierre

Plus d'info :
+ Rediffusions à 01:45 - Samedi 18/04, à 06:20 - Dimanche 19/04, à 23:45 - Dimanche 19/04, 05:40 - Lundi 20/04, 04:05 - Jeudi 23/04.

Commentaires

Sans mauvais esprit aucun... Lorsque vous n'aurez rien de mieux à faire, allez voir QUI bénéficie des logements en hôtel aux frais du contribuable parisien.
Puis, par effet de contraste, attardez-vous sur le profil de ceux qui vivent et meurent dans la rue.
Au final ? Votre conclusion pourrait faire de vous un "facho" aux yeux du système médiatico-politique.
Quoi qu'il en soit, dans ce contexte de misère généralisée, je ne comprends pas que les autorités fassent preuve de sectarisme bassement politicien, en refusant toute subvention à des associations caritatives travaillant réellement, sur le terrain, mais dont les responsables pensent... "mal" (ASP du pasteur Blanchard par exemple).
Le politiquement correct doit-il aussi frapper la solidarité ?

Écrit par : Auvergnataure | samedi, 18 avril 2009

J'ai personnellement participé à l'évacuation du squatt de l'esplanade de Vincennes (dont personne ne se souvient) ... uniquement des africains, y compris des sans-papiers, dont bon nombre d'hôteliers ne voulaient pas !!! Ils sont obligés d'héberger cette population dont personne ne veut, et on s'étonne qu'ils pratiquent des prix prohibitifs ? Le jour où Paris cessera d'être la banlieue de Bamako, beaucoup de problèmes seront résolus !!! Seulement voilà, Réalité et Droits de l'Homme ne font pas bon ménage ... mais CHUT, il ne faut pas le dire !

Écrit par : Pernety | mardi, 21 avril 2009

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