Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 01 mai 2005

Stéphane Galienni : l'expo Mai 2005

medium_zeyer.jpgStéphane Galienni habite dans le 14e. Nous l'avons rencontré au détour d'un websurf... Galienni, artiste et blogueur a sa petite notoriété dans la communauté sans frontière des férus d'Internet et de nouvelles technologies.

Séduits par son travail, nous l'avons invité pour une performance picturale lors de la soirée Paris blogue-t-il ? à l'Entrepôt...

Portrait

Galienni, 28 ans, se distingue par sa palette de couleurs méditérranéennes, chaudes et contrastées, inspirée par la lumière éclatante de son pays natal, le Maroc, où il vécut enfant.

Le peintre se révèle à l’âge de 15 ans avec son premier tableau, fait son apprentissage à l’huile en s’inspirant des modernes et s’oriente vers une peinture figurative qui met en exergue l’imaginaire pictural de l’artiste. Mais c’est après sa rencontre en 1997 avec le peintre suédois Bengt Lingström, sympathisant du mouvement Cobra, que Galienni affirme son style : il tient son pinceau à l’envers, travaille l’huile avec le manche en bois pour tracer en profondeur des lignes, cicatrices ou rides qui marquent la chair peinte, tel des blessures intérieures qui s’exposent au grand jour ; une période sombre mais très productive, que l’artiste développe parallèlement à ses études en art et communication à la Sorbonne. le style griffé se poursuit au couteau jusqu’en 1998, où Galienni quitte définitivement Saint-Rémy-lès-chevreuse pour s’installer à Paris.

Cette année là, il entre chez Publicis comme illustrateur puis s’impose comme directeur artistique, six mois plus tard, où il orchestre des campagnes publicitaires pour Renault, Nescafé et L’Oréal entre autres.Une activité à temps plein où Galienni délaisse la peinture pour une nouvelle approche conceptuelle, inspirée par les théories de l’esthétique communicationnelle et des rapports qui relie l’art à la communication. Cette recherche plastique passe par l’expérimentation du happening, de l’art vidéo et de l’art numérique : en 2000, il réalise les premières boîtes noires signées sous un autre pseudonyme, O.Keting.

En mai 2002, il quitte le groupe de communication pour se consacrer exclusivement à ses pratiques artistiques, notamment à la peinture et à l’écriture. Depuis, Galienni a repris le pinceau pour une nouvelle période picturale qui s’oriente aussi vers l’envie de communiquer la peinture contemporaine, libérée via la performance, la fresque murale ou la carte postale, des supports et des formats qui s’inscrivent dans l’espace public ou privé, plus proche de la vie, finalement, que de l’art officiel...

Alors pour voir notre galerie photo et découvrir le travail de Stéphane, cliquez ici !

Camille

Plus d'info :
+ Le site officiel de Galienni (www.galienni.com) - pour découvrir ce que performance signifie.
+ Le blog de Galienni.
+ Plusieurs photos de la performance de Stéphane lors de la soirée Paris blogue-t-il ? dans nos deux albums photo consacrés à la soirée (part. I et part. II).
...
+ Et toujours notre expo du mois d'avril, les photographies de Sylvie Dorthan.

Commentaires

Bonjour au XIV, qui est l'un de mes arrondissements préférés de Paris ( ah , "le vin des rues"...)

Je voulais vous dire que grace à nos blogs respectifs, j'ai fait la rencontre de Galienni. De cette rencontre nait une tapisserie d'Aubusson, qui est en cours de tissage. Plus d'informations:
http://www.michel-moine.net/mon_weblog/2005/03/galienni_aubuss.html
ou bien
http://www.michel-moine.net/mon_weblog/2005/04/la_tapisserie_d.html

Écrit par : michel moine, maire d'Aubusson | vendredi, 06 mai 2005

Les commentaires sont fermés.