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jeudi, 16 février 2006

Conseil de quartier Montsouris-Dareau : des éléments de réflexion...

Isabelle Cheyroux, Présidente du Conseil de quartier Montsouris - Dareau nous communique le compte rendu de la réunion publique du mois de décembre dernier. Il présente notamment les travaux très intéressants - car riche en propositions détaillées - de la "Commission circulation - déplacements" du Conseil. Nous vous les retransmettons...

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Conseil de Quartier Montsouris-Dareau
Circulation-Déplacement

(Extrait Compte rendu réunion publique du 13 décembre 2005, Gymnase Alice Milliat)

Lors de la réunion publique du 13 décembre 2005 du Conseil de Quartier Montsouris Dareau, Eric Fougeron (Resp. de la Commission Circulation Déplacements) présente le cadre de la concertation sur le Plan de Déplacements (PdP) de la ville de Paris :

Il y a à Paris chaque jour :
• 10 500 000 déplacements journaliers, à pied, en voiture, à vélo...
• 90 000 tonnes de marchandises qui sont transportées quotidiennement. Cela entraîne une pollution de l'air et une pollution sonore. La ville de Paris a prévu un plan à 15 ans pour la mobilité pour:
 agir sur l'air et la santé
 améliorer l'accessibilité et la justice sociale
 rendre la ville plus belle

1. Santé: préoccupation majeure
Le dioxyde d'azote est un polluant dont le taux à Paris est supérieur au seuil européen et au seuil recommandé par l'OMS. Il entraîne une surmortalité des enfants et des personnes âgées, et contribue à l'effet de serre.
De plus notre dépendance énergétique est d'autant plus grande que nous utilisons davantage la voiture.

2. Moyens financiers:
La ville doit être accessible à tous.

3. Paysage parisien:
La voie publique doit assurer confort et sécurité, en particulier pour les piétons et les personnes à mobilité réduite.

4. Densité des réseaux
Pour avoir une ville active et attractive, les transports ont un rôle important à jouer. Il faut en particulier mener une réflexion pour réduire leur nuisance.

5. Il y a 4 millions de déplacements à l'intérieur de la couronne, 900 000 vers la capitale, 300 000 vers les villes en dehors de la couronne. Vous pouvez donner votre opinion sur le site internet www.debatdeplacement.paris.fr ou en répondant au questionnaire sur papier (avant le 31 janvier 2006).

La commission Circulation-Déplacements présente un état des lieux de la situation et ses propositions pour le quartier :

• Le Parc Montsouris est au cœur de notre quartier et de chaque côté se trouvent 2 quartiers verts, Tombe Issoire et Peupliers (13e). Cela entraîne un resserrement de la circulation sur quelques axes transversaux tels Coty/Nansouty et Reille/Gazan.
• Le nombre de véhicules en transit par jour s’élève à 7000 et peut aller jusqu’à 9000.  Cela a bien évidemment un impact sur la pollution de l’air.
• A cela s'ajoute le passage de trois lignes de bus, le 21, le 26 et l'Orlybus.
• Il y a 6000 promeneurs dans le Parc Montsouris chaque jour. Se déplacent également aux abords du Parc, les employés des bureaux alentours et tous ceux qui transitent vers la Cité Universitaire.
• Il y a de nombreux enfants dans le Parc et la pollution a tendance à stagner à 1,50 mètre du sol. Les véhicules attendent longtemps aux feux, moteurs en marche, il y a des motos sur les trottoirs. Aux heures de pointe il faut 30 minutes pour aller de la place Coluche à la rue Liard. La distance est de 400 mètres.
• la sortie de l'axe Reille-Gazan-Cité-Universitaire et de son prolongement, le boulevard Jourdan, en direction du boulevard périphérique et de la bretelle d'accès à l'autoroute du Sud, se fait "en baïonnette" , ce qui a pour effet de fortement ralentir l’évacuation des véhicules

Quelles solutions pourraient être proposées ?

• Un aménagement en "zone 30" des alentours du parc Montsouris, depuis les carrefours Alésia-Coty et Coluche jusqu'au boulevard Jourdan,  a été décidé par Monsieur le Maire lors du comité de suivi et d’évaluation, le 14 janvier 2003. Cet aménagement doit être poursuivi et réalisé, dans les meilleurs délais, jusqu'à son terme. Un début de la réalisation de cette "zone 30" est en cours (aménagement de la place Debu-Bridel, implantation de deux coussins berlinois avenue René Coty) mais cela n’est, bien sûr, pas suffisant.
• Des passages piétons sont à aménager aux abords du Parc.
• Bus 216: rue Boussingault, place de Rungis, Poterne des Peupliers, ou avenue du Général Leclerc son trajet initial.
• L’aménagement du carrefour Nansouty-Reille-Coty, promis pour 2006, soit effectivement réalisé et à la date annoncée.
• Rue de la Sibelle: pose de coussins berlinois, parking pour les deux roues, un panneau "sens interdit" à l'entrée.
• Les habitants sont hostiles à la réduction du nombre de places de stationnement et veulent le maintenir axes Reille-Gazan-Cité-Universitaire et sur la rue de l'Amiral-Mouchez en vue de conserver son caractère local et résidentiel.
• La rue de la Cité-Universitaire devrait retrouver, à l'issue des travaux du tramway, fin 2006, son double sens de circulation. Pourrait-on envisager et mettre à l'essai les trois éventualités suivantes :
 la mise en sens unique de la totalité de la rue de la Cité-Universitaire
 la mise en double sens de la totalité de cette même voie
 la mise en double sens d'un unique segment de cette même rue compris entre la rue Roli et la rue Liard.
• Afin que les véhicules réduisent leur vitesse, des coussins berlinois doivent être installés en nombre suffisant rue Gazan.
• Concernant la mise en sens unique de l'avenue Reille, dans le segment compris entre la place Coluche et la place Debu-Bridel, la commission fait part de l'avis partagé des habitants du quartier; elle en demande le réexamen ainsi que la poursuite de l’essai du sens unique entre l'avenue de la Sibelle et la place Debu-Bridel.
• La sortie de l'autoroute A6 par la rue Vincent Faguet a été fermée pour protéger la rue Nansouty d'un excès de circulation consécutif à la fermeture à la circulation automobile de la rue de la Tombe-Issoire; la commission en demande un réexamen ainsi que celui de la rue de la Tombe-Issoire.
• Demande que Orlybus ne passe plus par l'axe Reille-Gazan-Cité-Universitaire qui n'est adapté ni à son gabarit ni à sa puissance. Compte tenu du fait que les habitants du quartier Montsouris ont à leur disposition le RER pour se rendre à l'aéroport, la commission estime que ce bus doit revenir à son trajet d'origine, avenue du Général-Leclerc, au bénéfice des habitants du quartier Alésia qui pourraient ainsi l'utiliser pour se rendre à Orly.
• En conséquence des deux points précédents, la commission propose un réaménagement de l'avenue du Général-Leclerc, au moins dans la portion comprise entre la place Victor-Basch et la porte d'Orléans, qui aboutirait à la création de deux voies à sens opposé de bus RATP, ce qui permettrait effectivement au 216 et à l'Orlybus de retrouver leur itinéraire d'origine, et à la création d'un nombre égal de voies entrantes et sortantes réservées aux autres véhicules.
• En vue de réduire le trafic Avenue René-Coty, forte demande des habitants de la réouverture à la circulation automobile de la rue de la Tombe-Issoire, entre l'avenue Reille et la place Jules-Hénaffe.
• La commission demande qu'une des deux voies pénétrantes actuellement réservées aux véhicules automobiles soit transformée en voie sortante rue de l'Amiral-Mouchez entre la place sans nom (grand carrefour des rues Liard-Arcueil-Rungis-Auguste-Lançon-Amiral-Mouchez) et le boulevard Jourdan.
• Demande que la transformation des alentours du parc Montsouris, au sens large du terme, en "quartier vert" soit mise à l'étude, indépendamment des mesures évoquées ci-dessus.


Des réactions dans le public se font entendre quant aux propositions concernant les Bus 216 et Orlybus, la piste cyclable sur la rue de la Tombe Issoire et le Réseau Vert qui ne concerne pas l’Avenue René Coty, ainsi que sur des propositions à faire dans le cadre du Plan de Déplacement.

Isabelle Cheyroux (Présidente du Conseil de Quartier) indique en ce qui concerne le Quartier vert : le Conseil de Quartier y réfléchit. On s'approprie le sujet afin de vous en reparler avec des éléments plus précis. Eric Fougeron ajoute qu’il faut encore réfléchir à la piste cyclable.

Geneviève Bellenger indique qu'il y a un questionnaire très complet  sur le plan de déplacement. C'est Séverine Chiesa qui s'occupe de ces problèmes au cabinet du Maire. Il y aura, en avril, une restitution de toutes les propositions. Le but de cette concertation est de donner aux habitants du quartier une meilleure qualité de vie, de faire revivre le quartier sans le transit et e développer les transports publics.

D’autres interventiosn du public mentionnent :
• le carrefour Debu-Bridel est toujours très dangereux.
• le 216 et l'Orly bus ne sont pas très fréquents rue Gazan; il faut ralentir et régulariser la circulation, le tramway devrait entraîner une stagnation.
• les nouveaux cyclistes ignorent les piétons, il faudrait leur apprendre le code de la route.
• Quartier des Peupliers et Amiral Mouchez: les habitants se plaignent du report de la circulation Tombe-Issoire, Peupliers, quartier vert.
• Ils souhaitent aussi renvoyer les bus vers l'avenue du Général Leclerc.
• Rue de l'Amiral Mouchez: les habitants ont demandé un sens unique et une voie de bus.
• Le problème des voitures pénétrant et circulant dans Paris doit être résolu par l'amélioration des transports en commun.
• Même remarque au quartier des Peupliers: il y a 1500 véhicules/heure aux heures de pointe, et le problème est lié à un report de circulation.

Question : Où en est le projet d'avenue Reille à sens unique ?
Réponse : Le trajet de la traverse est en contradiction avec cela. La réponse est non.

Isabelle Cheyroux, précise les points suivants :

Pour le Bus 21, qui a fait l’objet d’une concertation publique, des aménagements vont se faire Rue de l'Amiral Mouchez qui reste donc en sens unique.
Concernant l’éventuel changement du tracé Bus 216-Orlybus : je note une controverse. J’ajoute que la Traverse  Bièvre Montsouris est faite pour les quartiers non desservis par les lignes de bus ou métros existantes.
La fréquence est d'un bus tous les quarts d'heure de 7h30 à 20h30, 7j/7.
Beaucoup de véhicules en provenance de banlieues entrent dans Paris: une solution pourrait être la construction de parkings en dehors au sud-est de Paris. Nous avons soulevé ce problème auprès de Geneviève Bellenger.

Quelqu’un ajoute : je suis une ancienne banlieusarde maintenant dans la ZAC Montsouris, à 850 ou 900 mètres du RER B. Il y a eu la promesse non tenue d'un second accès, c'est-à-dire une passerelle pour aller d'un quai à l'autre. Ceci est refusé par l'architecte des bâtiments de France. Il est rappelé qu’une porte va être ouverte Avenue Reille.

(Extrait Compte rendu réunion publique Conseil de Quartier  Montsouris Dareau du 13 décembre 2005, Gymnase Alice Milliat)

Plus d'info :
+ La Commission circulation - déplacements s'étant à nouveau réunie mardi 14 février dernier - tant pis pour les amoureux du groupe :-) - Isabelle Cheyroux nous transmettra prochainement un document actualisé plus imagé ("powerpoint") afin de rendre ces informations et propositions plus attrayantes et accessibles !
+ ...N'hésitez pas à enrichir ces propositions en réagissant via la fonction commentaires de ce blog !

Commentaires

J'ai pas vraiment compris comment les projets vont améliorer la situation. Je cite des extraits :

Etat des lieux :
• Le Parc Montsouris est au cœur de notre quartier et de chaque côté se trouvent 2 quartiers verts, Tombe Issoire et Peupliers (13e). Cela entraîne un resserrement de la circulation sur quelques axes transversaux tels Coty/Nansouty et Reille/Gazan.
• [...] Les véhicules attendent longtemps aux feux, moteurs en marche, il y a des motos sur les trottoirs. Aux heures de pointe il faut 30 minutes pour aller de la place Coluche à la rue Liard. La distance est de 400 mètres.
• la sortie de l'axe Reille-Gazan-Cité-Universitaire et de son prolongement, le boulevard Jourdan, en direction du boulevard périphérique et de la bretelle d'accès à l'autoroute du Sud, se fait "en baïonnette" , ce qui a pour effet de fortement ralentir l’évacuation des véhicules


Solutions proposées:
• Un aménagement en "zone 30" des alentours du parc Montsouris, depuis les carrefours Alésia-Coty et Coluche jusqu'au boulevard Jourdan.
• Afin que les véhicules réduisent leur vitesse, des coussins berlinois doivent être installés en nombre suffisant rue Gazan.

Traduction:
La vitesse actuelle est de 800 m/h ce qui pose des problèmes de pollution. Pour cela nous allons instaurer une zone limité à 30 km/h et mettre des obstacles dans la rue.

Je pense qu'à part servir les intérêts des industries de travaux publiques et les marchands d'amortisseurs, la réponse est inadéquate.

Écrit par : Jérôme | jeudi, 16 février 2006

Intéressante réflexion globale, il serait bien qu'on la mène de la même façon pour le quartier Alésia-Porte d'Orléans, soi disant quartier vert mais devasté par les sens uniques aberrants pour protéger la tranquillité de quelques uns au détriment du plus grand nombre. De toute façon, tout cette belle réflexion est temps perdu puisque la Mairie décidera de tout en fin de compte. Une seule finalité: plus de bagnoles, que vous en ayez besoin ou non! et tout les moyens seront bons...

Écrit par : Laurent | jeudi, 16 février 2006

Voici extrait d'un post de janvier à propos de cette réunion de laquelle je remarque que ce conseil de quartier, ou une partie de, n'entend faire passer au public que sa version. Ce qui suit est bien plus proche de la réalité de ce 13 décembre et de l'opinion du public. En matière de démocratie locale, Mme Cheyroux voudrait être tout à la fois juge et partie.
Il est vrai qu'elle est une des rares personnes à s'entendre à merveille avec G.Bellenger, ce que Laurent doit ignorer sans doute.
A noter également que le 13e, ne veut pas que l'on se débarrasse des bus qui gênent cette poignée de privilégiés de la rue Gazan (dont une conseillère de Paris, Danielle Pourtaud).

Pour lire la discussion entière :
http://14eme.free.fr/article.php3?id_article=179
>"conseil de quartier lundi 12 décembre -Montsouris
11 janvier 2006, par marie-françoise

Une contradiction assez forte est apparue lors de la présentation par la commission déplacements, et non par le collectif Montsouris, qui avait prévue toute seule dans son coin, sans consulter les habitants du quartier, une suppression de lignes de bus pourtant indispensables à la vie du quartier et notamment pour les habitants de la Zac et des avenues Reille et René Coty.

Plusieurs habitants se sont fermement positionnés contre cette suppression envisagée, sans consultation, de la quasi totalité des bus (21-216-Orlybus) qui ont apparemment le tort de gêner, depuis peu, deux ou trois résidents, privilégiés, de la rue Gazan.

Ils firent justement remarquer qu’ils n’avaient jamais demandé cela mais réclamaient, depuis des années, au contraire de ce qui venait d’être prétendu en leur place, l’augmentation de la fréquence des dessertes bus et non pas leur suppression !

Le responsable de cette commission, bien mal informé, ayant indiqué que les 216 et Orlybus rejoindraient leur parcours originel, le public présent lui rappela vertement qu’ils y circulaient depuis toujours, ces deux bus n’ayant jamais changé d’itinéraire depuis la création des deux lignes ; étaient toujours entrés dans Paris depuis la rue Emile Faguet, par le haut de la rue de la Tombe Issoire, les avenues Reille et René Coty et que cet itinéraire, dieu merci, notamment pour le 216 rendait d’inestimables services par la régularité de la desserte qu’ils offrent aux habitants de ce quartier situé à plus de 600m d’un accès au métro, pour les amener à Denfert Rochereau, ce que le fantomatique 88 ne permet toujours pas actuellement.

Comment en effet prétendre vouloir diminuer l’usage de la voiture particulière à Paris en... supprimant les seuls moyens de transports de surface existants, ces lignes de bus utiles et indispensables à l’économie quotidienne de tout un quartier !?

Il faut espérer que le responsable de cette commission aura compris le message et tiendra compte cette fois-ci dans son projet, s’il ne la connaissait pas auparavant, de la demande générale exprimée par ces habitants ; maintien dans leurs itinéraires actuels de ces trois lignes 21, 216, Orlybus. Et augmentation de la fréquence et régularité de desserte pour 88 en semaine ET service, pour ce dernier, étendu au dimanche également."

Écrit par : Jean-Bernard | jeudi, 16 février 2006

Bonjour,

Je trouve que certains commentaires tournent rapidement à l'attaque personnelle et n'en vois pas forcément l'intérêt. Ces questions de transports, de nuisances sonores et de vie de quartier nécessitent un débat plus approfondi, d'autant plus que le compte-rendu de la réunion fourmille d'idées intéressantes.

À titre personnel, je pense également que le 216 et l'Orlybus ne doivent pas être traités de la même façon. Le fait que l'Orlybus longe le RER B n'a pas vraiment d'intérêt et est source d'importantes nuisances. Pour l'emprunter de temps à autres, il faut reconnaître que quasiment personne ne monte aux arrêts intermédiaires, sauf au niveau de Cité U (avec l'alternative du RER).

En ce qui concerne la rue Gazan, mais ce serait le cas de toutes les rues bordant le parc Montsouris, les intéressés ne sont pas uniquement les personnes "privilégiées" habitant le long du parc, mais aussi les nombreuses familles avec enfants qui y viennent en soirée et le week-end du XIIIe et du XIVe. Il paraît astucieux d'éviter que les nombreux accidents qui se sont produits ces dernières années se reproduisent et de limiter franchement la vitesse des véhicules, voire de l'interdire les week-ends. Cette dernière solution peut changer radicalement la vie d'un quartier tout entier, comme le montre l'expérience du XVIIIe arrondissement.

Enfin, le premier commentaire fait mine d'oublier que la situation varie en cours de journée. En dehors des heures de pointe, les automobilistes qui empruntent l'axe Reille-Gazan à 100 km/h alors que les poussettes sortent du parc, ceux qui font des pointes de vitesse en pleine nuit avec les nuisances sonores qui correspondent devraient vraiment être contraints à réduire leur vitesse.

LoB

Écrit par : LoB | dimanche, 19 février 2006

S'il est vrai que les alentours du PArc Montsouris exige des aménagements afin de réduire significativement la vitesse des véhicules, diminuer le buit du trafic et faciliter le transit des piétons, je suis en revanche réservé sur l'option ponctuelle "rue barrée".

Cela ne sert qu'à déporter le trafic sur d'autres axes. Mieux vaut une politique d'ensemble et le développement de modes des transports en commun à l'échelle IDF, en dissuadant l'usage de la voiture particulière.

Concernant les bus, l'équation me paraît compliquée à résoudre: est-ce "oui au bus, non au bruit du bus" ?

Écrit par : Solal | lundi, 20 février 2006

En fait... je suis d'accord... mais je pense que là aussi il faut nuancer et peut-être trouver des solutions plus pragmatiques.

Le dimanche, la circulation est relativement faible et le report devrait être modéré mais entraîner une amélioration notable pour des quartiers étendus, il est vrai au dépend de quelques grands axes. Je suis bien entendu d'accord sur la poursuite d'une réflexion d'ensemble.

Pour les bus, certaines solutions proposées (ou qui pourraient l'être) me semblent mériter d'être creusées :
- aménagement du parcours de l'Orlybus
- l'Orlyval avec beaucoup moins de nuisances, ne suffirait-il pas, à vrai dire ? Pourquoi un prix si dissuasif ?
- discussions avec la RATP pour que les bus ne fassent pas de pointes de vitesses illégales (et particulièrement bruyantes) sur les lignes droites en sortie de Paris (rue de la Santé, avenue Reille, rue Gazan, rue de l'Amiral Mouchez)
- l'instauration d'un radar automatique sur ces axes me semblerait une très bonne chose.

LoB

Écrit par : LoB | lundi, 20 février 2006

LoB dit :
" titre personnel, je pense également que le 216 et l'Orlybus ne doivent pas être traités de la même façon. Le fait que l'Orlybus longe le RER B n'a pas vraiment d'intérêt et est source d'importantes nuisances. Pour l'emprunter de temps à autres, il faut reconnaître que quasiment personne ne monte aux arrêts intermédiaires, sauf au niveau de Cité U (avec l'alternative du RER)."

Orlybus n'a pas d'arrêt entrant à Cité U, seulement sortant. A cet endroit il est très utilisé par les étudiants de la Cité U. Tout comme l'arrêt entrant Tombe Issoire, également utilisé par les touristes, étrangers et provinciaux, descendant dans les hôtels de tourisme du quartier vert (rue Paul Fort, Beaunier, Père Corentin et boulevard Jourdan), ainsi que les personnes qui travaillent dans l'un des deux aéroports et vivent dans le quartier.

Orlybus assure une liaison DIRECTE, sans aucune correspondance, 7j/7 des aéroports d'Orly Ouest et Sud à Denfert Rochereau, pour une tarification de 5,80 €/voyage. Sa fréquence de desserte est de 15 minutes. Le trajet s'effectue en 25 mn.
Il a une obligation de résultat évidente : le respect de sa fréquence de desserte et de ses horaires. Sa circulation ne peut souffrir, par nature, aucun retard.
Orlybus ne prend aucun passager à partir de l'arrêt Tombe Issoire en trajet entrant jusqu'à Denfert Rochereau. Vous devez confondre avec le 216, qui lui peut en prendre.

Il n'est absolument pas remplaçable, par OrlyVal, liaison METRO, NON DIRECTE, ne desservant pas du tout le 14e (premier arrêt : Chatelet) et de surcroit peu pratique pour les usagers des aéroports du fait d'une correspondance obligatoire à Antony à laquelle il faut ajouter une navette à emprunter à Orly pour arriver réellement à l'un ou l'autre des aéroports. Le trajet d'Orly à Chatelet se fait en 40 mn.

Le 216 assure la liaison à Paris et desserte de Rungis, en plusieurs endroits du site. Il est lui très utilisé dans Paris, du fait de la régularité de sa desserte jusqu'à Denfert Rochereau, comme le rappelle Jean-Bernard, je le cite :

"Le responsable de cette commission, bien mal informé, ayant indiqué que les 216 et Orlybus rejoindraient leur parcours originel, le public présent lui rappela vertement qu’ils y circulaient depuis toujours, ces deux bus n’ayant jamais changé d’itinéraire depuis la création des deux lignes ; étaient toujours entrés dans Paris depuis la rue Emile Faguet, par le haut de la rue de la Tombe Issoire, les avenues Reille et René Coty et que cet itinéraire, dieu merci, notamment pour le 216 rendait d’inestimables services par la régularité de la desserte qu’ils offrent aux habitants de ce quartier situé à plus de 600m d’un accès au métro, pour les amener à Denfert Rochereau, ce que le fantomatique 88 ne permet toujours pas actuellement."

Je précise que j'assistait à cette réunion où j'ai entendu les mêmes témoignages des résidents des avenues Reille et Coty.
Comme d'autres de nos voisins, notre famille vivant dans la zac Montsouris utilise aussi le 216, pour se rendre à Denfert Rochereau. Nous n'utilisons pas notre voiture pour nos trajets professionnels et dans ce quartier les transports en commun de surface sont très insuffisants.
Pour ceux qui l'ignoreraient la nature du sous-sol ne permettrait pas la création d'une ligne métro.

Écrit par : Carole MP | jeudi, 23 février 2006

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