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lundi, 10 juillet 2006

Le cinéma (et les DVD) de Jive : juillet 2006

Chaque mois, Jive, notre cinéphile quatorzièmois, nous livre ses critiques de DVD, de ses bons plans... En juillet, nous poursuivons pour une petite chronique estivale avant de vous retrouver en Août. ...D’ici là, bonnes vacances à vous tous ... Jive

LONESOME JIM (MK2)
Réalisateur : Steve BUSCEMI - Acteurs : Liv TYLER…

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Résumé : Las de sa vie de promeneur de chiens à New York, Jim, 27 ans, regagne à contrecoeur l'Indiana rural où il est né. De retour dans sa chambre d'enfant, il retrouve vite les raisons de son départ : l'amour étouffant de sa mère, la présence effacée de son père, les frasques immatures de son oncle. Lorsque son frère est victime d'un accident de voiture, Jim prend sa place à l'usine de ses parents et accepte de s'occuper de ses deux nièces. Sa rencontre avec une infirmière et son jeune fils le déleste de ses propres angoisses et jette sur sa vie ordinaire une lueur d'espoir...


Critique : Un film touchant, bouleversant qui fait passer du rire aux larmes. Une réalisation très sobre, un film à petit budget tourné en quelques jours et à l’arrivée une petite merveille d’émotion voilà ce que vous réserve ce film d’un acteur épatant qu’on aime retrouver chez Quentin Tarantino, Roberto Rodriguez et chez les frères Coën :Steve Buscemi
Tourné en vidéo numérique, dans une esthétique grisâtre maîtrisée, le film met surtout en valeur ses comédiens
A commencer par le rôle de Jim, écrivain raté, incapable à la fois d'écrire et de se suicider comme Hemingway et la mère, masquant mal son désespoir sous une apparence résolument souriante et optimiste, qui impressionne le plus par le naturel déchirant de son jeu.


Bonus : Lonesome Steve : interview exclusive avec le réalisateur 15') / Kirby's kong : court-métrage, inspiré par un des figurants du film. (6') / Bande-annonce (1'46)

Image : 16/9 compatible 4/3 – Format 1 :77 - Son : VO stéréo 5.1 - Durée: 110 minutes


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BACKSTAGE (TF1)
Réalisateur : Emmanuelle BERCOT - Acteurs : Emmanuelle SEIGNER, Isid LE BESCO

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Résumé : Lucie, 17 ans, est une adolescente "ordinaire". Sa mère, collectionneuse d'autographes, voue un véritable culte à un tas de vedettes et consacre tout son temps libre à ses activités de fan. Mais Lucie, elle, ne disperse pas ses sentiments. De star dans son coeur, dans sa tête, il n'y en a qu'une. Tout le monde le sait. Ses photos recouvrent les murs de sa chambre, les pages de son cahier de texte. Un jour, son destin va la conduire à pénétrer dans la vie de son idole.

Critique : Sélectionné à Venise en 2005, c’est la 3e fois que la réalisatrice retrouve sa comédienne fétiche Isid Le BESCO pour évoquer une nouvelle fois l’adolescence. Cette fois elle plonge son héroïne dans le monde factice du show business. Peu de films se sont intéressés au phénomène des fans si ce n’est le raté fan de Tony Scott. E. Bercot décortique les rapports entre stars et fans... mais aussi sur les dessous du show-business. La réalisatrice nous montre avec brio que la notoriété peut rendre fou, que ce soit l'artiste ou ses fans. Il y’a Beaucoup de clin d'oeil à la carrière d’une chanteuse rousse que je ne nommerai pas… dommage que le film vers la fin s’enlise et que le portrait ne soit pas plus agressif sur ces pseudos stars de la musique où tout est basé sur le marketing et l’image.

Bonus : les coulisses du film : le concert, l’enregistrement de l’émission…

Durée : 1h55 - Format ; 1 :85 DTS et 5 :1 dolby digital

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BULLITT et la HORDE SAUVAGE (Warner)
Réalisateur : Peter YATES et Sam PECKINPAH - Acteurs : Steve MCQUEEN, Jacqueline BISSET - Willaim HOLDEN, Ernest BORGNINE, Warren OATES

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Résumé : Bullitt, un lieutenant de police, est chargé par un politicien ambitieux de protéger Johnny Ross, un gangster dont le témoignage est capital dans un procès où est impliqué l'homme politique. Malgré les précautions prises par Bullitt et ses hommes, Ross est grièvement blessé, puis achevé sur son lit d'hôpital. Bullitt s'aperçoit alors que la victime n'était pas le vrai Ross...

Résumé :  La Horde Sauvage / Au sud du Texas, Pike Bishop et ses hommes s'apprêtent à attaquer les bureaux de la compagnie de chemin de fer. Mais Duke Thornton et ses chasseurs de primes les attendent au tournant. Un bain de sang se prépare

Critique BULLITT : Événement que les ressorties collector de ces deux monstres de cinéma qui ressortent dans des copies éclatantes et restaurées aux petits oignons et bourrés de suppléments.
Est il encore utile de présenter l’inspecteur Bullitt dans ce qui reste une des plus belles poursuites de voitures à ce jour jamais filmée car filmé en temps réel

Un scénario un rien complexe et assez tordu mais dont l’atout est le charisme de Mcqueen qui fait de ce film une référence du polar urbain. La cool attitude du héros sur la music indémodable de Lalo Schiffrin reste à jamais gravée dans la mémoire collective : c’est ce qui s ‘appelle un film Culte.


Critique LA HORDE SAUVAGE : Même si vous n’aimez pas le Western et si vous ne deviez en regarder qu’un seul dans votre vie c’est bien La Horde sauvage. Un opéra de violence dont la scène finale ferait rougir encore aujourd’hui bien des cinéastes. Une mise en scène exemplaire et une direction d’acteurs vénéneuse font de ce film une des référence du cinéma d’aujourd’hui.

Bonus Bullitt : commentaires du réalisateur Peter Yates - Steve MC QUEEN, cool par excellence : documentaire inédit mais un peu trop formaté à mon goût - Avant-garde : la magie du montage : intéressant pour comprendre se fabrique un film après l’avoir tourné.

Bonus Horde sauvage : commentaires audio Nick Redman Paul Seydor - Scènes inédites : pas très nombreuses ni passionnantes - L’ouest selon Sam Peckinpah : documentaire rare + 2 beaux documents d’archives sur le tournage : indispensable à visionner

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ATTENTION LES YEUX

INSEMINOID, L’ EVENTREUR DE NEW-YORK, L’ENFER DES ZOMBIES NEO PUBLISHING

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3 Joyaux de cinéma bis ressortent dans les bacs dans des masters presque impeccables. Le 1er s’inscrit dans la lignée des films qui ont surfé sur le film Alien mais qui a le mérite de s’en démarquer en y apportant son lot de scènes chocs, perverse, voire gore. Le pitch du réalisateur Norman J Warren est assez simple,  une femme se fait violer par un ver extraterrestre tue et dévore son équipage avant d’enfanter 2 horribles jumeaux… Génial. Bref on est dans le n’importe quoi mais ce qui fait la réussite de ce film comme des 2 autres joyaux c’est leur mise en scène et leurs trouvailles dans les soins apportés aux cadres et la lumière.

Après le space opéra gore plongez vous dans la douce ville de NEWYORK ou un Serial Killer qui parle comme un canard s’en prend à de jolies femmes de jour comme de nuit. Les années 80 sont pleins de thrillers urbains comme les tout premiers Abel Ferrara. Lucio Fulci grand spécialiste de films de genres plonge sa caméra dans un NEW YORK rarement filmé de cette façon-là. On assiste presque à un documentaire et c’est ce qui fait la qualité première de ce film. C’est violent, gore, érotique, un vrai film subversif comme on ne sait plus les faire avec toujours des belles idées de cadrages et de mise en scène inventive.

Pour finir en beauté, voilà le fameux ZOMBIE du toujours Lucio FULCi qui se place lui comme la suite du film de Romero. Souvent rebaptisé ZOMBIE 2 Fulci revient ici aux sources du mythe du Zombie en plaçant son action aux Antilles dans l’univers sacré du Vaudou. Sur une île des Antilles, une épidémie transforme les habitants en zombies cannibales. La scène d’introduction est un pur moment d’angoisse ainsi que la scène finale que ne renierait pas le maître du genre Georges A Romero et sa fameuse trilogie des morts vivants. Ne pas rater cette séquence du requin et du Mort vivant, du jamais vu et ça fonctionne bien grâce là aussi à la maîtrise de la mise en scène et des superbes maquillages. L’affiche est bien plus sobre aujourd hui en DVD

Fans de film d’horreurs précipitez vous sur ces perles incontournables du cinéma bis. Vous pourrez enfin jeter vos vieilles VHS des années 80

Jive juillet 2006

Plus d'Infos :
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