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jeudi, 05 octobre 2006

Des jeunes cassent des portes à la Porte de Vanves

Au 9 square de la porte de Vanves, un groupe de personnes apparemment mal intentionnés ne cesse, depuis seulement quelques mois, de dégrader l’immeuble et d’intimider les locataires.

Ces jeunes, que l’on dit désoeuvrés, squattent la cage d’escaliers du bâtiment durant toute la nuit, et en quittant les lieux, ils s’en prennent aux boites aux lettres et dernièrement aux vitres de la porte de l’immeuble, vraisemblablement avec des barres de fer ramassées dans le chantier limitrophe. Un spectacle vraiment désolant et qui laisse à désirer ! Pour commettre leurs forfaits, ils attendent que la patrouille de police qui sillonne les lieux soit loin, hors de vue. Les locataires de la SAGI, en constatant de telles scènes, ne savent que faire : à qui se plaindre ?

Le pire pour un individu, c’est de ne pas se sentir en sécurité chez lui, dans sa maison, dans son quartier. La peur que ces jeunes sèment au square de la porte de Vanves, l’inquiétude qu’ils provoquent chez les habitants, poussera inéluctablement ces derniers à des positionnements qui ne seront guère dans l’intérêt ni des badauds, ni de leurs familles. Et surtout pas dans l’intérêt d’une France qui se veut plurielle.

Par leurs actes, ces jeunes rejoignent, inconsciemment, ceux qui dans d’autres sphères - ceux là même qu’ils ne pourront jamais atteindre par leurs forfaits - se nourrissent de leurs bêtises, de la frayeur qu’engendrent leurs actes de violence, pour mieux asseoir leur politique d’exclusion et d’ostracisme.

Bilal

Commentaires

Depuis des années le quartier de la porte de Vanves est réputé pour sa violence. Certains jeunes sont désoeuvrés du fait que leurs parents ont démissionnés pour les éduquer et leur donner des repères et des valeurs morales. J'ai accueilli dans mon association certains d'entr'eux pour les restucturer. Le résultat final est globalement positif . Tous ont entrepris de rependre leurs études pour passer des C.A.P. Maintenant ils travaillent dans la restauration, le bâtiment ou la sécurité. Heureusement que le monde associatif existe. Sans eux il n'y aurait pas de lien social. Malheureusement les subventions de la Mairie de Pris sont insuffisantes. Celle-ci préfère donner des millions d'euros au P.S.G. pour payer des mercenaires du football. C'est un choix regrettable.

Arnaud

Écrit par : arnaud | vendredi, 06 octobre 2006

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