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jeudi, 21 février 2008

Les élections, un moment d'audace à saisir

Ne serait-il pas temps de profiter des débats des élections municipales qui approchent, pour parler de l'avenir de cette grande ville ? Sommes-nous condamnés à perpétuité à une bureaucratie multiple (communale, départementale, préfectorale...), au manque d'argent, et au manque d'ambition pour des secteurs non rentables comme pour le parc immobilier scolaire ?

Deux manières de procéder. On ne dit rien, on ferme les yeux et tout recommence - on se satisfait des gestionnaires, qui font leur travail avec leurs certitudes - puis le calme règnera. Un immobilisme incompatible avec des débats qui feraient du bruit .

Ou alors on se questionne sur la gestion publique, et on tente de répondre à une mise en adéquation des besoins et des attributions des moyens. Comment gérer sur le long terme du patrimoine immobilier public par exemple ? Sachons qu'aucun des budgets alloués aux délégations Parisiennes ne peut être transversal, et qui ne peuvent pas s'adapter avec souplesse et ponctuellement aux besoins (cette notion n'existe pas en France) ; sachons aussi qu'une simplification administrative générale signifierait une autonomie locale, avec la peur de nouvelles inégalités (comme si il n'y en avait pas actuellement).

C'est un débat à ouvrir sur la gestion de Paris à la fois commune et département, hautement centralisé mais paradoxalement divisé en 20 entités. Un débat sur un Paris qui s'agrandirait au delà du périphérique, mais qui paradoxalement aussi devra être moins pesant en gestion et plus efficace dans son action : c'est en quelque sorte une révolution administrative à laquelle il serait naturel de penser, car Paris vit avec ses voisins, et la remise en question de ses frontières arrivera inévitablement.

Regardons avant les municipales les bâtiments des écoles, porte-drapeaux du respect à laquelle l'Ecole a droit (surtout par ceux qui s'en réclament à chaque instant), regardons les ces vielles dames de Jules Ferry comme une chance urbaine pour l'avenir - et non un passif budgétaire. Notre Ville doit offrir aux enseignants et aux enfants une place au premier rang, notre Ville doit investir avec générosité et humilité dans l'avenir de ses enfants ; même si les retombées ne seront jamais immédiatement perçues. Les élections à Paris, c'est un moment d'audace à saisir, une audace sur des questions de fond, des questions d'avenir à poser aux candidats.

Dan

 

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