jeudi, 06 mars 2014
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Moi, Baudelaire
Baudelaire en chair et en os, c’est ce que réussit à nous faire croire le comédien Chris Orlandi, auteur et metteur en scène de ce spectacle enchanteur et plein d’intérêt. Pour réaliser ce beau travail, il a fait près d’un an de recherche, passant des biographies de Wikipédia, aux lettres les plus intimes du poète.
Nous sommes en 1865. Baudelaire 44 ans, revient de Belgique, malade (la syphilis le ronge) , ruiné, et mourra 2 ans plus tard. Enfant, il rêvait d’être pape ou comédien, et le voilà se livrant à un véritable jeu d’acteur, racontant sa vie en un face à face avec le public. Et pendant qu’il se livre à cette confession, il en profite pour nous dire avec brio des extraits de ses poèmes.
C’est un Baudelaire plein de sincérité et de naturel que l’on retrouve ici avec son côté perfectionniste, rebelle, excessif, amoureux des femmes et qui aimait choquer. « Il disait « ce qu’il y a d’enivrant dans le mauvais goût, c’est le plaisir aristocratique de déplaire »..
C’est avec un réel plaisir que l’on écoute Chris Orlandi qui chaque soir se maquille pendant une heure avant de nous faire revivre de manière éclatante les souvenirs de ce merveilleux poète, critique d’art, traducteur d’Edgar Poe. Une vraie performance qui ne peut que réjouir les admirateurs de Baudelaire..
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d’infos :
Théâtre de Nesle 8 rue de Nesle
Métro : Odéon
07:21 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, confession, naturel
Les commentaires sont fermés.