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dimanche, 29 juin 2014

Cria Cuervos

Trois films cultes pour la 1ère fois en Blu-Ray Disc : "Assurance sur la mort" de Billy Wilder (1944), "Sa majesté des mouches" de Peter Brook (196") et "Cria Cuervos" du réalisateur espagnol Carlo Saura (1976). Cria Cuervos qui a obtenu le prix spécial du Jury, raconte l'histoire de 3 fillettes Irène 11 ans, Anna 8 ans, et Maité 5 qui vivent dans une grande maison au centre de Madrid. Leur mère est décédée, et elles sont entourées de leur père militaire de carrière franquiste, de leur grand-mère paralytique, de leur tante Paulina femme plutôt rigide, et de leur bonne Rosa.

C'est surtout autour d'Ana que se concentre le film qui entretenait une relation privilégiée avec sa mère. Pour combler ce vide, cette petite fille quelque peu introvertie et mystérieuse, va se transporter dans un monde de rêves. Grâce à son imagination et sa sensibilité enfantine, elle va faire revivre le souvenir de sa mère, et s'adresser à elle comme si elle était vivante. Son père personnage peu sympathique, et qui maltraite psychologiquement sa femme, va mourir sous ses yeux, dans les bras de sa maîtresse.

Dans ce film, où l'on peut entendre la célèbre chanson " Porque te vas", la mort plane au-dessus de tous les personnages. Anna a envie de tuer tous ceux qui l'ennuient. Au sein d'une atmosphère un peu morbide, et un monde essentiellement féminin, l'enfance est traitée avec subtilité. Mais, "l'innocence et la naïveté" enfantine ont disparu au profit d'une réalité plus noire et plus douloureuse..En effet, ces trois fillettes et en particulier Ana, portent un jugement assez sévère sur le monde des adultes. Cependant, la fin se termine sur une note plus optimiste, et porteuse d'espoir..

Agnès Figueras-Lenattier

08:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enfance, mort, franquisme, espoir

jeudi, 19 juin 2014

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

Les fiancés de Loches

L'originalité est de mise au sein de ce spectacle adapté de la pièce de Feydeau, et transformé en comédie musicale. Ce qui donne une soirée pleine de gaité, de fraîcheur et de drôlerie. Les comédiens-chanteurs qui forment un ensemble harmonieux, nous entraînent dans un joyeux tourbillon, et nous racontent les aventures d'Eugène Gévaudan apothicaire à Loches, de son frère Alfred et de sa sœur Laure. Ceux-ci sont venus à Paris dans le but de se marier. Mais au lieu d'avoir affaire à une agence matrimoniale, ils vont se retrouver dans un bureau de placement pour domestiques..

Vont s'ensuivre comme toujours chez Feydeau, de nombreux quiproquos et coups de théâtre tous plus amusants les uns que les autres. Ceci d'autant plus, que l'adaptation et les astucieux couplets en vers de Jacques Mougenot, plus la mise en scène enivrante de Hervé Devolder sont là pour mettre en valeur le texte, et les rebondissements. Quant à la musique omniprésente, les costumes 1900, les danses effrénées, et le bel éclairage, ils font encore davantage voyager le spectateur. Un humour décapant et délirant..

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos:

Théâtre du Palais Royal 38 rue de Montpensier

Métro : Bourse ou Palais Royal

dimanche, 01 juin 2014

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

La flûte enchantée

 

Violon alto, hautbois, basson accompagnent cette enchanteresse version «  opéra théâtre » de la «  Flûte enchantée » de Mozart. S’y mêlent théâtre, chant, musique, magie et combat. On assiste à la fois en français et en allemand aux aventures du prince Tamino et de son ami oiseleur Papagueno. Tamino a pour mission de retrouver la belle Pamina enlevée à sa mère la reine de la nuit par Sarastro.

Grâce à un magnifique éclairage, les couleurs harmonieuses des costumes ressortent avec éclat, notamment un joli doré. Un nuage de fumée blanche se laisse parfois entrevoir donnant de la féérie à ce spectacle. Félines, agiles, espiègles, coquines, sont les trois créatures au service de la reine. Quant à la troupe de musiciens, chanteurs, et comédiens, elle ne manque pas de talent. Notamment Papagueno particulièrement à l’aise et amusant dans ses diverses facéties. Les voix de la reine de la nuit et de Pamina raisonnent délicieusement sur scène.. Ce mélange inédit des genres s’accorde bien sur scène, même si la musique de Mozart n’est plus tout à fait au 1er plan. C’est l’ensemble que l’on apprécie, et c’est un beau voyage que l’on réalise..

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d’infos :

Théâtre des variétés 7 bd Montmartre

Métro : Grands Boulevards ou Bourse

15:36 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)