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vendredi, 22 juillet 2022

Christophe Cazuc

profil avec les deux romans.jpgChristophe Cazuc la cinquantaine, titulaire d’un doctorat de sociologie, a multiplié les missions : consultant RH, préparateur mental, conférencier en optimisation du potentiel… Classé à 2/6 pendant de longues années, il a également coaché de nombreux joueurs de tennis professionnels avec environ 200 tournois dans son escarcelle.  Il a publié en auto-édition une trilogie sur les secrets de la performance tirée de son expérience personnelle. Le premier tome évoque l’histoire d’Alexandre 18 ans qui rêve de devenir un champion. Il croisera sur sa route Pierre un coach quelque peu atypique qui va l’aider à trouver en lui de grandes capacités mentales.  Le tome II est une fiction sur le tournoi de Roland Garros 2021 et lors du troisième tome on voit Alexandre sur le circuit pendant 10 ans avec notamment le tournoi de Winbledon.

 

 

Tu as écrit une trilogie sur les coulisses du circuit professionnel tennistique. Comment est né ce projet ? Ecris-tu depuis tout jeune ?

Avant 2018, je n’avais jamais eu en tête de publier un livre, mais j’écris depuis mon enfance. De la poésie, mes états d’âme notamment par rapport au tennis qui en fait naître beaucoup. Puis, j’ai fait un mémoire de maîtrise de DEA et un doctorat de sociologie qui comporte plus de 400 pages. J’ai également rédigé des articles scientifiques afin d’obtenir la qualification de « maître de conférence ». Mais c’était dans un cadre formel et académique impliquant des obligations qui me laissaient peu de liberté.  Un sociologue est toujours obligé de justifier le moindre de ses propos et c’est la raison pour laquelle dans le tome 1, on trouve beaucoup de notes en bas de page, les lecteurs ne sachant pas forcément ce qu’est l’ATP, l’ITF. C’est une déformation d’enseignant chercheur. En fait, l’idée de ce livre est venue à la suite d’une conversation avec Manu Planque l’entraîneur de Lucas Pouille entres autres. Ne trouvant pas de joueur à coacher, je me suis dit que j’allais en coacher un par le biais de la littérature. Plein d’idées et de thématiques envahissaient mon esprit. Et mon but était de partager ma méthode de travail avec les lecteurs étant donné que quand on s’adonne à du coaching mental, cela engendre de l’exclusivité. Je voulais que les gens puissent s’en inspirer, se l’approprier, prendre ou jeter selon leurs souhaits.  J’avais aussi pour défi d’encourager les jeunes à lire, ce qui est de moins en moins fréquent actuellement.  Ils lisent sur leur téléphone, ce qui n’incarne pas l’image que j’ai de la lecture. Or, je sais que les plus jeunes qui lisent mon livre ont 12 ans, ce qui est déjà une belle récompense.

 

 

Quelle était ton point de départ concernant cette trilogie ?

Il était entendu que si pour le premier, j’avais eu des retours désastreux, il n’y aurait pas eu de second volume car je ne suis pas masochiste et n’ai pas envie de faire perdre du temps aux lecteurs. J’ai volontairement voulu que ce soit un livre de poche à 10 euros. Non seulement je n’estime pas valoir 25 euros (ce livre est un peu une ode à l’imperfection… ) et ne voulais pas qu’il y ait une discrimination par rapport à l’argent. En outre, un livre de poche loge facilement dans un sac de tennis. Comme les réactions ont été très positives, j’ai commencé à écrire le second tome. Mais il m’a fallu un certain temps pour écrire la suite, pour trouver mon rythme, et une fois celui-ci trouvé, je me suis embarqué sur une autre idée pour le tome 2 et 3. Les personnages restent les mêmes mais le contexte et la durée sont différents. Pour le premier, on voyage sur trois continents différents, où j’ai moi-même été alors que dans le tome 2 c’est de la pure fiction et cela se passe au moment du tournoi de Roland Garros 2021.

 

Une thèse sur la construction d'une carrière

 

Et je m’étais fixé comme objectif qu’il sorte avant que l’événement n’ait lieu. J’ai fait le choix d’un large public assistant à l’événement, alors que le tournoi s’est déroulé en jauge limité.  Pour le troisième on repart sur 10 mois, deux jours après le tome 2 et l’on va jusqu’au mois d’avril 2022.  J’ai fait une thèse intitulée « La construction d’une carrière » et dans une carrière, il existe trois moments : l’apprentissage, l’exercice et la reconversion. Le premier est l’apprentissage. Alexandre est fin junior, début sénior, a 18 ans. Dans le deuxième trois ans plus tard, il a une wild card pour le tableau final de Roland Garros. On est sur des formats de matches potentiels en 5 sets avec l’événement de l’année pour tout joueur français. Comment va-t-il répondre aux exigences ?  Le tome 3 évoque un parcours beaucoup moins linéaire car on m’avait reproché un monde trop parfait, sans problème d’argent ou autre.  Si je voulais vraiment aller au terme, je ferais un tome 4 sur l’US Open mais qui n’interviendrait qu’en 2030. Il faut laisser Alexandre atteindre ses 30 ans pour que ce soit la fin de sa carrière et voir comment il va se reconvertir. Pour un sportif, en 15 ans son parcours peut être réglé sur ces trois moments là. Souvent, il devient entraîneur. 

 

 

On voit bien que tu as été coach car tu décris très bien les arcanes du tennis que tu analyses avec un scalpel !

Le mot que tu as employé est tout à fait adapté. Je veux que le lecteur puisse être dans les coulisses de ce monde qu’il connaît souvent juste par un résultat, un score à la télé, ou un match. Il est important de connaître les joies, les peines, les efforts, toutes les trames situées en amont pour se rendre compte de cette richesse qu’il peut y avoir dans le tennis de compétition à haut niveau . De temps en temps, on juge un joueur sur un match mauvais qu’il a disputé,, sans se rendre compte du travail accompli, et très souvent des sacrifices impliquant une dimension mentale très importante.  Finalement, tout est subjectif dans le tennis.  Bien jouer qu’est-ce ça veut dire ?  Beaucoup de jeunes, d’adolescents ont une vision beaucoup trop propre du tennis. Que des coups gagnants, du beau style. Or on a bien vu que ce n’était pas la réalité, avec en particulier l’arrivée de Brad Gilbert qui a coaché Agassi. Il lui a dit à un moment donné : « Tu n’es pas obligé de faire que des coups gagnants à chaque fois » et ce fut la première fois qu’Agassi gagnait Roland Garros. Il a été capable de jumeler une qualité de frappe exceptionnelle avec des coups de remise pour essayer de jouer plus intelligemment.

 

Tu as fait appel à quatre personnes comme conseillères notamment Brigitte Simon ex n°1 française. Que t’a-t-elle dit ?

Elle trouvait que dans le tome 1, j’étais trop lisse, trop réservé, trop pudique dans la psychologie des personnages et presque trop politiquement correct. . Je me suis débridé au fur et à mesure du tome 2 et 3 et elle m’a affirmé que j’avais bien progressé. Je n’ai pas cherché à plaire particulièrement dans le tome 1 car Pierre le coach atypique c’est moi à 90%. Quant à Alexandre, c’est une sorte de mixte de tous les jeunes que j’ai pu entraîner depuis plus de 20 ans au niveau du jeu, de la philosophie et surtout de la mentalité actuelle au sein des réseaux sociaux. J’ai aussi travaillé mon style avec un journaliste, la syntaxe et l’orthographe.

 

Les trois couvertures ont été réalisées par Chryslène Caillaud avec trois titres reprenant le mot balle (Balle d’éveil, Balle ocre, Balle de break) !

Au départ, je voulais appeler ce premier tome « People don’t cry » une chanson du groupe The Cure que j’aime beaucoup. En effet, dans le tennis masculin, le fait que qu’un joueur pleure peut être considéré comme un manque de mental. Important aussi, tout ce qui peut être associé à de la misogynie comme le fait de dire que les filles n’ont pas un aussi bon mental que les garçons. On est tous confronté hommes, femmes à des moments de stress, d’inquiétude.  Mais comme j’étais parti sur un personnage masculin, finalement j’ai choisi le titre « Balle d’éveil ».  Cela me permettait de décliner pour les deux tomes suivants « Balle ocre » par rapport à la terre battue de Roland Garros. Enfin « Balle de break »  car d’une part, l'herbe de Wimbledon a son importance dans le récit et d’autre part c’est un peu une allusion « à la cassure qu’a entraînée  la gestion calamiteuse  du Covid de nos gouvernants au sein de la population française. Une blessure que nous mettrons du temps à cicatriser. Pour le premier, je voulais traduire ce moment où l’on peut se ressourcer, le changement de côté. En quelque sorte le temps s’arrête, et la pression peut redescendre incluant une canalisation de notre énervement, notre colère. C’est un moment très important en terme d’habitude car c’est véritablement la routine qui nous permet de reprendre pied quand on est en train de perdre les pédales pendant un match. . Pour le tome 2, on a beaucoup parlé des invisibles (caissières, infirmières, chauffeurs de bus...) au début de la crise covid en 2020. Ce sont des personnes qui travaillent dans l'ombre et le tome 2 leur rend hommage sur un événement comme RG (ramasseur, juge de ligne, cordeur, supporter...). Pour le tome 3, je voulais que l’on voit une balle, du gazon et des pieds.

 

 

Tu cites beaucoup de maximes en introduction des chapitres!

A travers le bouddhisme auquel je me suis formé, mon idée était de diriger le lecteur vers une sorte de philosophie axée sur des phrases que j’ai utilisées en terme de coaching. On peut réfléchir sur une seule phrase toute sa vie. Adepte du développement personnel ? Oui complètement. Pour moi c’est sacré et j’aurais aimé à 15 ans lire un livre comme celui-là. Le tennis m’a permis de me désenclaver géographiquement, j’ai voyagé dans 40 pays, de prendre confiance en moi malgré ma timidité et en même temps de m’éveiller.  Quand on est passionné et que l’on a la chance de pouvoir pousser longtemps son investigation, on entre en profondeur dans son moi ; c’est le principe socratique «  Connais-toi toi-même. A partir du moment où l’on se trouve confronté à des enjeux de plus en plus ambitieux, automatiquement, on cherche en soi des ressources de plus en plus importantes. C’est la sagesse que Pierre essaye de remettre à plat en permanence…

 

Le  tennis une philosophie ?

Tout à fait, c’était vraiment cela que je voulais montrer.  Je suis très content de ma petite carrière car le tennis  me permet de continuer à avancer et toute ma vie il me servira. J’ai pu pratiquer une activité qui fait passer émotionnellement par des états d’âme très contrastés avec de la joie d’un côté et de terribles peines de l’autre.  Encore plus accentués quand on est quelqu’un de très sensible et tant que les émotions sont là, on garde finalement une innocence. On m’a traité dernièrement d’idéaliste ou de rêveur. C’est le plus beau compliment que l’on puisse me faire.  J’ai bossé 7 jours sur 7 pour les 3 tomes et puisque les gens semblent avoir passé un bon moment en lisant mes livres, je me dis que mes efforts ne sont pas totalement vains. J’ai un style très simple avec des mots simples et n’ai pas de prétention littéraire. En tant que sociologue c’était la même chose, je suis pour un principe de vulgarisation. La littérature nous permet de nous plonger dans différents univers.. En plus du tennis, la littérature m’a permis de me développer intellectuellement au niveau de ma philosophie, de mes références et de la tolérance. Ceci à 8, 10 euros en livre de poche, ou par le biais d’un abonnement en bibliothèque. Je lis beaucoup et suis attiré par des espaces parallèles pour découvrir des personnalités. Je trouve que  le succès a tendance à lisser un peu les styles artistiques ou littéraires.  Un peu comme une standardisation à laquelle je suis opposé.

 

 

Alexandre se repère beaucoup en fonction du TAO !

Je me suis lancé dans le TAO Te King que je trouvais déroutant et en même temps inspirant pour un jeune. Le principe c’est de se rendre compte qu’il existe une relativité dans toute chose et que quelque part c’est intéressant de prendre en considération que la perfection n’existe pas. Qu’est-ce que la perfection ? Les perfectionnistes il y en a beaucoup et les gens qui aspirent à cela peuvent devenir dingues. C’est pour cette raison que génie et folie se côtoient souvent.  L’idée que Pierre veut enseigner à Alexandre c’est ce lâcher-prise. Il est d’usage de considérer que la perfection n’existe que dans la victoire. Or certaines victoires sont imparfaites et certaines défaites parfaites.  Il faut être capable de mûrir et se rendre compte qu’il existe d’autres choses en dehors du tennis et que ce qui est important c’est d’être impliqué à 100% dans l’instant présent. Après l’on peut faire plein de choses différentes dans une journée et si on les fait avec un grand investissement, on a forcément une satisfaction. Autre chose importante dont je parle la respiration qui symbolise la vie. Beaucoup de personnes ne savent pas respirer. Des joueurs comme Rublev, Gilles Simon qui sont des fils de fer contrebalancent leur manque de puissance par une bonne capacité à respirer.  Pour optimiser son potentiel, la respiration est essentielle.

 

Tu fais un lien entre les randonnées et la forme au tennis !

Je les ai faites tout seul en Nouvelle Zélande. C’était la 9ème fois que j’allais à Melbourne et tout le monde m’avait dit « La Nouvelle Zélande, c’est le plus beau pays du monde. J’ai vu des reportages ; c’est vrai.  J’ai découvert la rando en 2010 avec Nomade Aventure sur le haut Atlas marocain. Deux ascensions à 400m.  C’est quelque chose qui me plaît beaucoup car tu réfléchis quand tu marches. Plein d’éléments se mettent en place et J’avais le vertige . On est loin d’avoir peur de faire une double faute, de déplaire à ses parents. Quand tu montes sur des crêtes de montagne, c’est clair que le danger est un peu plus important. J’estime en plus en tant qu’intervenant, je me dois régulièrement de me mettre en position d’aller dans des zones d’inconfort. Ceci pour éviter d’être un théoricien et pour avoir conscience qu’à certains moments le stress et la peur existent. Il faut expérimenter ça soi-même de temps à autre et voir si ce que l’on propose comme piste de respiration, de visualisation, de routine fonctionne encore.  Sinon, tu es un escroc.  

En vieillissant je prends de plus en plus de risques pour éveiller ma vie quotidienne. « Cela me fait penser à la phrase «  Si tu as peur du tigre affronte-le »…  Je n’ai pas voulu en revanche prendra la responsabilité d’être parent et je n’engage que mon existence.  On n’a jamais fini de se découvrir avec des situations où l’on ne sait pas ce qui va se passer. Et puis les événements douloureux de la vie m’ont démontré que quoi que tu fasses dans la vie, elle se chargera toujours de mettre sur ton chemin des surprises pas toujours joyeuses et il faut avoir une trame.

 

 

A un moment donné, Alexandre casse sa raquette et est privé de compétition pendant quelques mois. Quel message as-tu voulu faire passer ?

Dans ma vie j’ai du casser 50 raquettes. J’avais un énorme conflit avec mon père alcoolique et je ne pouvais pas lui casser la figure.  J’ai souffert de l’image que j’ai pu donner, et les gens ne savaient pas pourquoi je me comportais ainsi… Je voulais dire dans ce livre « Evitons de juger les gens surtout dans les moments où ils ne sont pas au top et ne nous positionnons pas en donneurs de leçons. On ne naît pas agressif, on ne pète pas un cable par choix, c’est notre esprit qui est poussé à bout à certains moments, et j’en pâtis encore aujourd’hui à cause de gens qui m’ont catalogué. Quelque part, écrire est une façon de mettre les choses au clair. On peut être intelligent et en même temps avoir un comportement totalement stupide.  Je suis tellement perfectionniste, je déteste la médiocrité et c’est la raquette qui prenait. Il y avait à la fois la colère latente, et la colère du match et les deux cumulés sont difficiles à contrôler. Mes parents m’ont offert ma première raquette, elle a été cassée et après j’ai tout payé moi-même.

 

 

Peut-on réussir à l’heure actuelle dans le tennis sans coach ?

Sur un court de tennis on est tout seul.  Maintenant, ils vont tester le coaching mais certains coaches dont je fais partie ne sont pas intéressés par interférer pendant les matches. C’est cette capacité qu’a l’individu à trouver par lui-même les solutions qui prévaut, et qui lui donne confiance en lui-même. Sinon, il est toujours dans une sorte de soumission ou de dépendance dans sa réflexion à l’autre.  J’ai coaché jusqu’au tableau final de Grand Chlem, et je sais qu’à présent, je peux amener un joueur jusque là. Je peux anticiper énormément d’erreurs car je les ai vécues avec d’autres joueurs.  Je revendique ce principe d’émancipation qui est à l’opposé de ce qui se passe actuellement. J’aime le principe « do it yourself » et avec deux fils de fer et une boîte à chaussures on peut faire quelque chose.  Ca demande une créativité beaucoup plus importante qui  contribue à stimuler côté cérébral.

 

 

 

Le livre qui t’a le plus apporté sur le plan développement personnel ?

« Plaidoyer pour le bonheur » de Mathieu Ricard une introduction au bouddhisme que je trouve intéressante et sinon  « Le guerrier pacifique » de Dan Millman. Une sorte de guerrier pacifique à la sauce tennis, c’est ce que je fais pour garder cette cohérence entre ce que tu vis et ce que tu dis…  Il est essentiel de comprendre que l’on a aucune prise sur 80% des sources de stress provoquées, et qu’il est sage de se concentrer sur les 20% restants …  C’est là où l’on doit mettre notre énergie en œuvre…

 

 

Tes projets ?

La sociologie a constitué un choc culturel énorme, c’est ce que je suis en train de démontrer dans mon nouveau livre qui contient une partie autobiographique très importante. J’ai fait de l’anthropologie rurale, politique et cela m’a totalement éloigné de mon univers quotidien et m’a éveillé à la vie.  Ce fut une ouverture incroyable et en même temps, je continuais à faire des tournois le week-end dès que je pouvais. Je suis resté 30 ans en seconde série et cela constituait un équilibre.

Pour ce prochain livre, je voudrais vivre 4 semaines consécutives coupées de tout réseau. Serais-je déconnecté ou connecté à la nature ? J’ai commencé à écrire sur tout le rapport géographique pour raconter comment l’on peut se retrouver dans cette aventure. J’ai fait partie d’un groupe d’anthropologie corporelle que je surnomme philosophie corporelle car c’est la connexion avec la nature et l’observation du retour à l’état sauvage. Que va-t-il se passer ? J’ai fait plusieurs sortes de  coaching, dont celui en entreprise, le coaching mental sportif où je suis intervenu sur plus de 10 sports et le coaching individuel.   Avec le sportif c’est la préparation mentale qui prime, avec un particulier c’est du développement personnel, avec une entreprise c’est la gestion des ressources humaines. Ce qui me plaît c’est qu’à chaque fois une page blanche se met en place avec l’idée de faire émerger les ressources chez l’autre. Je prends des notes et la personne à un moment donné se retrouve en difficulté pour que j’apprenne à découvrir qui elle est. Je ne vais pas lui donner une solution, je vais faire en sorte qu’elle arrive à la trouver toute seule.  Que les questions soient suffisamment pertinentes pour que la personne verbalise à haute voix haute, qu’elle s’entende. Ensuite, à soi d’appuyer sur certains mots, mais jamais d’imposer quoi que ce soit. Trouver les portes de sortie et en même temps prendre ce temps- là interactif, pour ceux qui en ont besoin.

Pour contacter  Christophe Cazuc :  balledeveil@yahoo.com

Agnès Figueras-Lenattier

05:30 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (0)

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