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vendredi, 07 octobre 2022

Balaz's Kovacs

IMG_1272.JPGIMG_1245.JPGIMG_1247.JPGIMG_1270.JPGBalaz’s Kovacs

Balaz's est un papa au foyer (2 fils) hongrois à qui je donne des cours de français. Il a écrit ce texte sans mon aide et je le publie tel quel . Je vois que mes cours ont été fructueux et qu'il s'exprime plutôt bien... Je vous laisse juge de ses dessins  et de son français. Agnès Figueras-Lenattier

 

« J’ai commencé à dessiner lors de mes études secondaires en Hongrie à la fin des années 80. J’ai abandonné les arts visuels vers la fin des années 90, et je n’ai recommencé qu’après une pause de 25 ans. Probablement en raison de l’impact émotionnel de l’épidémie de COVID.

Mes dessins ne sont pas des paysages ou des natures mortes et pas des portraits réalistes non plus. Ils ne veulent pas rendre le monde tangible en deux dimensions. Je puise plutôt des choses intangibles, mes sentiments et mes angoisses en moi-même. Les images sont pour la plupart réalisées au feutre noir à l’envers, les contours sont blancs et la couleur noire remplit l’espace. Les dessins ne sont pas joyeux. Peut-être que je regarde notre monde avec trop de pessimisme, ou peut-être que je suis juste un réaliste.

Je n’ai pas vraiment de moments préférés pour dessiner, mais pour moi choisir la bonne musique est nécessaire pour l’immersion et puis tout vient naturellement. C’est vital pour moi de créer.

Honnêtement, je ne peux pas dire ce qui m’inspire. Je vis ma vie avec les yeux et le cœur ouverts et je me reflète sur les événements qui m’entourent. Les choses qui me bouleversent ont un effet sur moi, mais je ne peux pas dire que tel ou tel événement est ce qui a inspiré telle ou telle image. Les sentiments et les pensées viennent  d’une manière plus inconsciente.  C’est un peu comme un automate, dans lequel on jette toutes sortes de choses à travers une fente d’entrée et de temps en temps quelque chose tombe de la fente de sortie.
Les images naissent presque spontanément avec la compulsion de façonner les sentiments d’un monde intérieur. Les émotions qui apparaissent sous la forme de créatures démoniaques qui sont partiellement apprivoisés ne sont pas faits lors de calculs et de planification rationnels , mais à partir de l’étincelle soudaine du cœur et de l’âme.

Je ne veux passer ou imposer un message aux gens. Je ne veux pas leur donner des idées préemballées et prêtes à l’emploi. C’est déjà une bonne chose si mes créations peuvent évoquer des réflexions de la part du public. Je serais déjà heureux si je peux sortir les gens de leur zone de confort quotidien.

J’ai mes peintres préférés (Bosch, Van Gogh etc… ) mais j’aime aussi l’art naïf africain ou australien. Au début des années 90, j’ai eu plusieurs expositions en Hongrie. Je n’ai jamais appris à dessiner, seulement ce qui est enseigné au lycée. C’est la raison pour laquelle j’ai pu rester libre, et faire des dessins plus inédits… « 

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