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vendredi, 30 décembre 2022

Mort de Pelé

Le coup d’œil d’Erick Orsenna

 

Monsieur Pelé transparaît en Rodin

C’est ce que prétend Orsenna l’académicien

Or, je préfère gravir les immenses gradins  

construits par ce grand sculpteur magicien

 

Monsieur Pelé c’est du Noureev

Prétend- t-il avec aplomb également

Je suis là aussi davantage séduite par le fief

et le charme de la danse au firmament

 

Entre la coupe du monde et Pelé

Qui va l’emporter en tribune

Qui va le mieux régner et défiler

Dans le journal « L’équipe » et sa une

 

Le « roi » du football est mort

C’est sans doute un grand tort

De ne pas s’agenouiller et pleurer

Et d’aimer mieux le goût de la ricorée.

 

Je vais sûrement me faire insulter

Tant pis pour ma renommée

Mais ma tasse Rodin de thé

Me dit que c’est ce sculpteur l’acmé

 

Néanmoins Monsieur «le roi »

Je vous tire quand même mon chapeau

D’avoir su avec la couleur de votre peau

Donner aux gens de si forts émois…

 

C’est un grand pouvoir de faire rêver

Surtout avec le langage de son corps

A jamais vous êtes encensé et gravé

Dans le foot et son journal de bord

 

Bravo et encore bravo

 

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

15:05 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pelé, orsenna, poème

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