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vendredi, 17 mai 2024

Mon anniversaire le 16 mai 2024

Mon anniversaire le 16 mai 2024

Je le passerai toute seule et c’est très bien ainsi. Et je ne répondrai à personne que ce soit au téléphone ou autre.   J’ai envie d’être seule et d’écrire… 

Côté bilan il est très positif car je suis en train de partir dans une voie magnifique celle de la libération divine par l’écriture et le sport. Je l’ai déjà fait mais j’approfondis, j’approfondis. J’ai encore des choses à creuser. 

Ces deux, trois derniers jours , j’ai couru 10 minutes de moins d’une part pour économiser mon corps et d’autre part pour pouvoir vraiment apprécier le tennis et me rendre compte de ce qu’il m’apporte de plus que les autres sports. 

`Le jogging j’en suis addict car il m’éclaircit le cerveau, l’empêche de mal délirer car le bon délire est parfois sain. Il vide ma tête complètement, me rend plus gaie, me permet de ne pas grossir et me défoule vraiment.  Mais ce n’est pas un sport varié, c’est toujours la même chose même si on peut courir lentement, vite etc… J’imagine qu’un marathonien me dirait le contraire mais en ce qui me concerne je n’ai pas trouvé les secrets envoûtants de ce sport.  C’est vraiment le tennis avec ses possibilités importantes de coups,   ses effets variés qui m’en ivrent. Jouer doucement en touché a tout autant de charme que de frapper fort la balle.  Frapper sans laisser rebondir la balle en faisant des volées contre le mur, varier les effets au service, faire des gammes, imaginer une adversaire avec une tactique pour la battre, se mettre dans la peau de sa joueuse favorite. Travailler le côté tactique, physique, mentale, développer des stratégies, vaincre la peur de gagner ce qui est un défi important, savoir s’adapter à l’adversaire quitte à même changer son jeu, accepter les variations du temps, jouer sur différentes surfaces, maîtriser ses nerfs.

Je ne joue plus maintenant sur un court entier car avec mon bras très diminué, j’ai un niveau tellement bas par rapport à mon niveau de championne que je ne le supporte pas. J’ai essayé mais sans succès, mon coeur souffrait trop.  Si des courts de tennis étaient ouverts la nuit, je me 

précipiterai pour aller utiliser l’espace selon mon humeur.  Je serai seule avec mon tennis à moi et pourrai par exemple utiliser un panier de balle et une machine pour frapper successivement coups droits, revers, volées..Je visualise aussi  en imaginant que des ramasseurs de balles sont là pour m’aider , que je joue la finale de Roland Garros, que les tribunes sont pleines, que j’ai mis une jolie tenue rose. Et je me mettrai en tête un scénario avec par exemple un premier set au tie-break en ma faveur, un deuxième set contre moi 6/0 et un troisième set remporté par moi mais après quel suspens.  Cinq balles de match m’ont été nécessaires pour triompher et mon bras tremblait. Bien sûr je ne montrais rien à mon adversaire mais j’avais peur de gagner. Ca serait tellement formidable me disais-je que ce n’est pas possible. En plus, je souffrais d’un si grand manque de confiance en moi que ça n’arrangeait pas mes affaires.  Combien de matches ais-je d’ailleurs perdu à cause de ce manque de confiance. J’ai eu des balles de match contre Brigitte Simon,  Corinne Vanier toutes deux n°1 française et la peur de gagner m’a terrassée.  En plus, ma famille ne m’encourageait en rien et je dirais même que mon beau-père voulait que j’arrête le tennis et que je fasse des études. Il disait que j’étais une vraie peste avant mes matches, et le sport ne l’interessait pas beaucoup. Quant à ma mère, elle n’osait trop rien dire partagée entre sa fille et son mari.  C’était très dur l’ambiance à la maison, et très vite dès que j’ai eu 18 ans, je suis partie dans une petite chambre à Boulogne. 

Je m’en souviens comme si c’était hier et j’étais triste et seule, seule. Heureusement, je trouvais auprès de la secrétaire du TCP beaucoup de chaleur humaine. Et elle m’a beaucoup aidé mentalement. Je suis en train de penser pourquoi je ne sais pas aux boutons de Thierry Tulasne et en même temps à Maisy Borniche notre capitaine pour les matches par équipe. J’ai trouvé beaucoup de réconfort dans ce club et c’était vraiment une famille pour moi. Que de beaux souvenirs en match par équipe avec toutes les joueuses. Notamment celle que Tristan Niox-Château appelait «  La fusée ».  Elle était très jolie, le savait et en jouait. 

J’aimais beaucoup jouer en double et apporter ma contribution à la victoire. C’était tellement grisant de partager des moments collectifs et de faire la différence entre la solitude d’un match et la joie de  moments victorieux ou de défaites. Voir les deux côtés du sport était enrichissant et le tennis était interessant aussi de par ce côté là. 

Mais revenons à mon tennis. Parfois le pouvoir de l’esprit sur le corps est tellement puissant qu’il arrive à beaucoup de choses. Mais étant donné l’ancienneté de cette cicatrice, cela me semble difficile de la faire disparaître. En revanche, j’ai demandé à mon kiné de me faire des messages des cicatrices pour mon bien-être  et mon mal être  quand je les regarde. C’est très lourd à porter, mais j’ai appris à vivre avec. Et le fait de me faire masser et de mieux apprivoiser cette cicatrice va aussi m’aider à pondre de beaux écrits authentiques et plein de naturel. C’est un pouvoir de l’esprit sur le corps d’une manière différente qui demande un dépassement de soi-même et qui fait mal au début très mal je dirai mais qui donne de belles satisfactions  quand on gagne la partie. J’ai encore 9 séances, on verra déjà le résultat.  Soit j’estimerai que tout le mal est parti, soit je prolongerai. La reprise du tennis va aussi m’aider. Mais je n’oublie pas le jogging qui’il ne faut surtout pas que j’arrête, la marche de temps en temps soit calme, soit rapide et le vélo d’appartement que je faislorsque mon corps pour une raison ou une autre  est trop fatigué pour courir.  J’ai essayé le jogging thérapie, mais ça n’a aucun impact sur mon être.  Hier, j’ai mis les trois balles de mes «  trois amours »  sur le sol et j’ai couru de temps à autre autour.  Je dirais même que le jogging m’a paru plus ingrat que d’habitude. J’aimerais bien d’ailleurs à cet effet discuter avec un cycliste ou un coureur deux sports que je pratique pour qu’ils me parlent justement de leur sport et de la variété intellectuelle et physique qu’il engendre du moins quand on s’entraîne seul.  Et justement avec ma méthode de tennis actuel, je peux m’amuser seule sans partenaire.   Je peux même imaginer une partie avec une adversaire. - voir comment la battre. Cela me permet de donner plus de sens à un revers coupé, à une volée de coup droit  J’ai essayé hier  les trois balles en faisant du vélo d’appartement. J’en ai juste fait 10 minutes et les trois balles émanaient déjà un peu plus de joie. Cela m’a donné d’écrire un petit quelque chose sur ces trois hommes. Et je pense que je vais mêler le tennis à ça. Ca va murir, attendons.

 

Cela permet en tout cas d’étendre le champ de guérison et de le rendre encore plus riche. Car je l’ai dit guérir sans plaisir, sans invention c’est chiant, carrément chiant.  Et c’est ce qui se passe dans les hôpitaux psychiatriques on s’emmerde, on apprend rien, on végète et rien n’est pire que de végéter, de ne pas pouvoir progresser, d’en rester toujours au même stade. 

Je me suis arrêtée là hier laissant de côté la fin de ce texte et comptant reprendre aujourd’hui. Or il a disparu de mes papiers. Ou est-il? Je ne le saurai sans doute jamais. Il y avait la continuation très interessante de ce que je disais sur ma conception de la guérison et sans doute des gens comme Boris Cyrulnik ou autre vont sans doute s’en inspirer. J’ai lu son dernier livre et il l’avait déjà fait de manière déguisée. Ce n’est pas grave je vais recommencer en espérant que ce sera aussi bien que l’autre fois car rien n’est plus authentique qu’un premier jet. Avant de continuer, je tiens à dire que j’ai écrit à Christophe André pour lui parler de ma révolte concernant la manière dont on traite les gens en hôpital psychiatrique. Il m’a gentiment répondu, ca m’a touche  et cela m’a fait du bien. Je me suis senti épaulée par cet homme. En revanche je voulais l’interviewer sur les hôpitaux psychiatriques mais il n’a pas voulu me répondant qu’il était à la retraite. D’autre part à l’occasion de la sortie de son dernier, je voulais l’interroger sur la méditation. Jen ai parlé à son attaché de presse et elle m’a dit qu’il n’évoquerait pas ce sujet. Or qu’a t-il fait à France Inter un peu plus tard? Et bien parler notamment de la méditation.  

Je trouve ça dommage qu’il ne veuille pas s’engager mais je ne peux l’obliger. J’aimerais bien mais là aussi je ne peux le forcer qu’il écrive la préface de mon prochain livre.

 Ce que je peux dire c’est que l’ambiance dans les hôpitaux psychiatriques ressemble à la nuit des morts vivants. Ca fait vraiment peur et on dirait un défilé de mode de zombies tous en pyjama et inertes. D’ailleurs ce serait bien pour donner un peu d’esthétisme à la chose que de grands couturiers rivalisent pour créér le plus beau pyjama. 

En tout cas, il serait vraiment impératif que le rire entre dans ces endroits et que les patients aient la possibilité d’évoluer. Il y a différentes méthodes pour ça et les psychiatres devraient s’en servir.

Je me souviens pour ma part avoir quand ma mère m’a mise de force dans cet endroit, avoir reçu 5 ampoules d’aldol ce qui est énorme. J’étais piégée et malheureusement je ne pouvais plus rien faire. Même plus marcher. Je n’avais qu’une solution passer mes journées au lit. Je ne sais pas, je ne suis pas psychiatre combien il’aurait fallu m’en donner mais en tout cas pas ce chiffre là c’est évident. En plus, lorsque ma mère m’a hospitalisée, je faisais environ deux heures de sport par jour. Et du jour au lendemain plus rien. Comment des psychiatres qui normalement connaissent le BABA de la médecine peuvent-ils faire une chose pareille? C’est criminel et inconscient quant à la santé mentale d’une personne. Quoi qu’il en soit entre les 5 ampoules et l’arrêt brutal du sport je n’avais plus qu’à finir dans un tombeau. Mais malheureusement et c’est horrible j’étais enterrée vivante. 

Il a donc fallu que je me contente de vivre ainsi, sans aucune défense. Et ceci 10 fois. Une fois que l’on a mis les pieds dans ce genre d’endroit, on est pratiquement condamné à y rester du moins moralement car on peut en sortir mais dans un tel état.  Soit on continue en hôpital de jour, soit on vit ainsi allant voir son psychiatre tous les mois 10 minutes juste pour renouveler l’ordonnance. Donc je le répète aucune possibilité d’évoluer et condamnée à vivre ainsi toute sa vie.  A moins et encore d’avoir de l’argent pour faire une longue psychothérapie. 

Je ne sais pas comment j’ai fait pour m’en sortir mais j’y suis parvenue. Et pourtant il a fallu que je subisse un séjour chez les grands blessés puisque suite à ma tentative de suicide sous le métro, j’ai donc eu une opération de sept heures du bras et une entorse du genou qui m’a obligée à être en petite chaise roulante. Ce séjour là me revient d’un coup et dieu sait que c’était pénible. 

Ensuite, je suis passée de psychiatre en psychiatre répétant inlassablement la même chose. 

Bref je ne vais pas continuer mon histoire, je voulais juste témoigner…

J’ai eu l’occasion d’interviewer pour le «  Quotidien du médecin » que je remercie d’ailleurs de m’avoir permise de m’exprimer la pionnière du sport Caroline Agostini qui dirige l’hôpital psychiatrique de Caen et elle m’a donc parlé de son travail. Et j’ai pu constater que ce n’était pas évident de faire faire du sport aux patients car beaucoup prennent le prétexte qu’ils sont fatigués et qu’ils ne peuvent donc faire du sport. Mais et je suis bien placé pour le savoir le sport est un merveilleux remède pour justement se défatiguer. Par exemple après une nuit blanche ou une insomnie, courir ou déjà faire une bonne marche rapide ou au moins une longue marche permet de reprendre du poil de la bête et de l’énergie. Voici donc quelques phrases importantes de mon interview avec cette psychiatre qui est aussi présidente de « Sport en tête qui promeut le sport comme outil de soin en complément du traitement conventionnel :

«  Lorsque l’on se dépense physiquement, on se sent mieux et je m’étais dit  que mes patients pouvaient tout à fait se situer dans cette logique là.  En les voyant assis sur une chaise à regarder le temps qui passe, à prendre du poids avec les neuroleptiques, être atteints de syndrome métabolique, je souhaitais vivement trouver les moyens de mettre en place des exercices physiques.  Etant donné leur sédentarité et leurs facteurs de risque cardiovasculaires, nos patients ont une durée de vie de 15 à 20 ans de moins que celle de la population générale.  Il fallait trouver un palliatif à cette mortalité prématurée. Même un patient non sportif, il est possible de le faire bouger.  Les patients démarrent dès leur entrée à l’hôpital et l’on essaye d’organiser des séances deux fois par semaine minimum avec les 150 minutes recommandées.  Il faut que ce soit un plaisir car si le patient vit l’activité physique comme une contrainte, l’impact sur la santé mentale sera réduit avec risque d’abandon.  Et pour que ce soit efficace, il faut une régularité.  C’est surtout le degré d’intensité qu’il faut adapter au patient. On ne va pas faire pratiquer un sport de combat à une personne agressive qui décompense, un patient suicidaire ne va pas non plus faire de l’escalade ou du parachutisme : un accompagnement est nécessaire. L’activité physique entraîne une diminution des syndromes dépressifs, du stress avec moins de sécrétion de cortisol et une amélioration de la qualité du sommeil.  Quand les antidépresseurs augmentent la sécrétion de sérotonine, cela se déroule de façon physiologique avec l’activité physique.  En tout cas après des séjours comme la voile, on a vu des patients ne plus prendre de médicaments pour dormir…  D’après les études en cours, des effets immunologiques seraient à l’oeuvre avec une diminution de la neuro-inflammation, une amélioration de la plasticité cérébrale jouant sur la mémoire et un effet protecteur sur les maladies neurodégénératives. Au long cours, cela prévient également les risques de rechute de syndrome dépressif. « 

Je parlais de cette fameuse cigarette qui accompagne les patient. Voici ce qu’elle dit à ce propos : 

«  Comme nos patients fument beaucoup effectivement, c’est un argument de dire «  faites de l’activité physique » et l’occasion d’essayer de diminuer un peu le tabac. J’arrive à leur faire accepter d’oublier la cigarette pendant la séance. C’est une de moins et comme une petite victoire. Tout est bon pour encourager le patient.

 

Je l’ai dit, il faudrait que la joie pénètre dans ces lieux et pour y parvenir mettre un peu de culture pourrait faire du bien. Qu’il y ait besoin d’un peu de médicaments, peut-être mais déjà beaucoup moins que ce qui est prôné actuellement et pour justement permettre une réduction, il faudrait la 

possibilité aux patients de faire des choses leur permettant d’évoluer. En plus des ateliers thérapeutiques, il faudrait qu’ils puissent s’occuper et donc se changer leurs idées et arrêter de penser à leur maladie. En prison, il y a possibilité de travailler, pourquoi ne serait-ce pas possible en hôpital psychiatrique. J’évoque cette idée mais il en existe sûrement des tas d’autres. Et puis surtout faire du sport, beaucoup de sport. Par exemple à Saint-Anne il y a un court inoccupé qui pourrait très bien servir à distraire les patients. J’ai d’ailleurs écrit à Saint-Anne à ce sujet mais bien évidemment on n’a pas daigné me répondre. Tout ce qui dérange ou essaye de changer un peu les choses c’est très compliqué à mettre en place. Christophe André comme on le sait a mis en place la méditation. Je ne sais pas dans quelle mesure elle est utilisée dans cet endroit et ce serait bien de savoir quel impact elle a sur les patients. C’est déjà une très bonne initiative mais ça ne suffit pas. Il faudrait prolonger cette action par d’autre chose. Après c’est une question d’organisation qui ne dépend pas de moi.  Mais je le répète, il faudrait que les patients s’amusent et créent eux-mêmes quelque part leur propre guérison. En mettant de la variété, de l’imagination… En tout cas qu’ils aient la possibilité de le faire. Après, tous n’y arriveront pas forcément mais au moins on leur aura donné une chance de s’en sortir.  J’ai eu l’occasion de rencontrer un infirmier psychiatrique poète qui est d’accord avec moi et qui est pour une psychiatrie beaucoup plus axée sur l’extérieur. Il  a mis en place des ateliers poétiques, a crée des déjeuners à l’extérieur. Il m’a parlé d’un cas de maltraitance dans lequel il a pris parti et cela lui a valu des problèmes. J’attends de le voir ou de lui parler au téléphone pour qu’il me raconte l’histoire. 

Je ne me souviens pas exactement tout ce que j’avais dit dans ce papier que je ne retrouve plus mais je me souviens que mon imagination a beaucoup travaillé et que j’ai pensé à mon hôpital psychiatrique personnel. J’ai imaginé que le monde du tennis subissait un grave virus et tombait gravement malade psychologiquement avec toutes sortes de maladies psychiatriques et que le défi était de ne plus prendre de médicaments en se servant de toutes les armes du tennis. Je vais réfléchir à ça et essaierai d’imaginer un petit scénario. Ce qui est sûr c’est qu’avec tout ce que j’ai vécu je pourrais aider beaucoup de personnes. … J'aimerais proposer un petit débat sur le sujet avec les meilleurs joueurs et joueuses mondiaux mais étant donné le peu de succès et d'encouragement que je rencontre dans le milieu du tennis je sais que ce sera négatif. Je n'ai pas envie de me jeter une deuxième fois sous le métro. Je suis même consciente que l'on va  sûrement s'en servir d'une autre manière.  Mais c'est pas grave, je trouverai d'autres solutions aussi innovantes et révolutionnaires.

 

Je voudrais dire à Monsieur Cyrulnik qu’il n’a pas intérêt à s’inspirer de mes idées ce qu’il a déjà fait je l’ai dit dans son dernier livre. J’ai moi-même parlé de lui dans un de mes livres en citant ses belles idées. Et s’il veut parler de mes méthodes il a tout à fait le droit mais encore faut-il qu’il fasse référence à moi et non pas qu’il s’attribue le sujet. Cela se voit souvent dans l’histoire mais il n’est pas question que je subisse ce genre de choses même si malheureusement Monsieur Cyrulnik a plus de pouvoir que moi pour l’instant. Mais j’espère bien renverser la vapeur.  De plus, je suis une femme ce qui ne fait qu’augmenter le problème. Je pense par exemple à Marie Braquemond mari du graveur et très bonne peintre. J’ai regardé ses peintures, elles valent vraiment coup. Or lorsque son mari invitait des amis, il les cachait … Et des exemples de ce style là il y en a plein . Ne serait-ce que Colette … 

Pour finir concernant les idées que l’on pique, je voudrais par exemple citer l’exemple de Picasso qui s’est attribué l’idée de Juan Gris sans le dire. Et combien de cas existent ainsi.

Pour ma part je sais que l’on va m’en piquer dans tous les domaines ce qui a é été le cas souvent, et je ne veux pas subir ça moralement. J’ai donc pris la décision de ne plus lire de journaux, de ne plus écouter la radio ni la télévision. Je vais faire comme un bon joueur de tennis c’est à dire me faire expliquer les informations par d’autres. A ce sujet, je précise que le monsieur qui fait cela est un bon ami de Nicolas Sarkozy et il prétend qu’il a été victime d’une véritable cabale et qu’il n’est pas du tout comme ça dans la vie. Je ne sais pas ce qui est vrai mais en tout cas c’est déjà une info. Je ne pense pas qu’il voudra m’en parler mais je sais de par mon expérience comment la presse peut détruire quelqu’un.  J’en ai été victime donc je peux en parler. Et il ya aussi des exemples dans le sport. Je pense notamment à Carole Merle….

Enfin pour terminer, je tiens quand même aussi pour me défendre à parler de la conférence que je devais faire avec Florence Guédy qui a été une excellente joueuse de tennis puisqu’elle a été n°3 française et je crois dans les 60 meilleures mondiales. Nous devions parler du sujet « -«  Le   tennis c’est la vie » qui lui appartient. Or elle a eu des problèmes et m’a laissé faire la conférence toute seule. J’aurais pu lui piquer son sujet et me l’attribuer. Ce que je n’ai pas fait puisque j’ai parlé de la vie d’une joueuse professionnelle. Je lui ai même donné la possibilité de s’exprimer sur le sujet si elle voulait mais uniquement dans ce cas. Je trouve qu’il existe une concurrence malsaine entre les gens. Que l’on ait envie d’être le ou la meilleure je peux le comprendre mais il y a des manières beaucoup plus fair-play de le faire. Et qu’il faut respecter le talent de l’autre sans vouloir l’écraser… Ce qui s’est aussi passé dans mon cas mais je n’en dirai pas plus.

 Je voulais donc dire que je resterai toujours élégante quoi qu’il arrive. Et que j’ai suffisamment  d’idées et d’imagination pour me contenter des miennes. 

 

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

 

 

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