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mardi, 04 décembre 2007

Bonne fête de Hanoukka !

La fête juive de Hanoukka, qu’est-ce que c’est ? Célébrée le 25 du mois de Kislev (selon le calendrier hébraïque), cette fête dite « des lumières » dure huit jours, à savoir cette année du mardi 4 décembre (au soir) au mercredi 12 décembre 2007. Chaque soir (qui est un nouveau jour dans le calendrier hébraïque), un membre de la famille allume une lumière sur le chandelier à neuf branches, appelé pour cela « hanoukkia ».

 

Cette fête commémore la victoire des frères Macchabées sur les armées Syriennes et surtout la civilisation Hellénistique, qui avait alors main mise sur la totalité du royaume. Cette victoire contribua à la restauration (provisoire) du Temple de Jérusalem profané, mais surtout à poursuivre le monothéisme et la pratique des lois juives (en particulier le respect du shabbat et la nourriture cachère).

 

Le livre de la Bible qui porte le nom des (frères) Macchabées, indique qu’en restaurant les objets de culte juif dans le temple retrouvé, il fut découvert une fiole d’huile servant à alimenter le chandelier. Un miracle se produisit : au lieu de ne brûler qu’une seule journée, cette fiole se consuma pendant 8 jours.

 

Pour se souvenir du miracle, les familles se réunissent autour d’un chandelier à huit branches, et l’un de ses membres allume la branche centrale du chandelier - ou « chammach » - et une lumière le premier soir ; puis le chammach et deux lumières le deuxième soir, et ainsi de suite, jusqu’au 8ème soir.

 

Si le sens premier de la fête de hanoukka est la volonté de préserver les pratiques instaurées par les lois juives quelles que soient les circonstances de son histoire - et ainsi faire perdurer le « miracle », on peut aussi se poser la question sur ce qui séparait autant le monde grec (occidental à l'époque) du monde juif. Outre les pratiques, les croyances et les rites que l’on sait, c'est la notion d’exil qui y montre un sens au-combien opposé. Si par exemple chez Homère l’exil d’Ulysse n’est qu’un état de passage le temps d'une odyssée (comme pour mieux rentrer chez soi par la suite), l’exil est chez le peuple juif une partie fondatrice inscrite dans la tradition biblique (le jardin d’Eden, l’Egypte…), comme dans son histoire ancienne puis contemporaine.

 

Dan

 

+ d’infos : mardi 4 au soir, la communauté est invitée place Victor et Hélène Basch à partir de 19h pour un "allumage de bougies".