lundi, 04 juillet 2005
Quand Aragon évoquait le 14e arrondissement...
...C'était dans recueil de poèmes "Il ne m'est Paris que d'Elsa" (Seghers, 1975). Cela commence ainsi...
Quatorzième arrondissement
Lieux sans visage que le vent
Ô ma jeunesse rue de Vanves
Passants passés Printemps d'avant
Vous me revenez bien souvent
Quartier pauvre où je me promène
Reconnais celui qui t'aima
La sonnette du cinéma
S'entendait avenue du Maine
Très tôt tes maisons s'aveuglaient
Je m'enfonçais dans tes façades
Les affiches des palissades
Avaient des loques et des plaies
J'arrivais au chemin de fer
Qui bordait la ville et la vie
Au fossé tant de fois suivi
Sans savoir vraiment pour quoi faire
Les trains n'y passaient presque plus
C'était un lieu d'herbe et de flâne
Où dans l'ortie et le pas d'âne
Des papiers ornaient les talus
Les amants guère n'y séjournent
Aujourd'hui plus qu'en ce temps-là
Comme alors j'en suis vite las
Et dans la rue Didot je tourne
lire l'intégralité du poême
Maroun
Plus d'info :
+ Merci à nos jeunes amis du Collectif des Puces de Vanves qui viennent de créer leur blog et qui nous ont fait découvrir ce poême. Nous vous recommandons de leur rendre visite on & off line bien sûr :-)
07:00 Publié dans 14e arrondissement, Culture, Didot Porte de Vanves, Livre, Montparnasse Raspail, Pernety Plaisance, Puces de Vanves | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Paris 14e arrondissement
Commentaires
Merci d'avoir publié ce beau poème sur votre blog que je consulte régulièrement. Notre blog a été créé par une équipe qui n'a plus 20 ans ... mais qui est très motivée pour faire connaître, au-delà de nos frontières, le seul Marché aux puces parisien et ainsi en assurer la pérennité. Nous sommes heureux d'être entrés dans la grande famille des "blogueurs".
A bientôt sur la toile.
Écrit par : Nicole | lundi, 04 juillet 2005
144 boulevard du Montparnasse, une des plus belles périodes de ma vie, coincés entre la rue Léopold Robert et la rue Campagne Première, avec la rue Delambre. Il existait au début des années 90 une course cycliste qui marquait le début de l'été qui tournait autour du boulevard Edgar Quinet. Malheureusement finie.
Écrit par : Marie-Jean | lundi, 04 juillet 2005
Dans la même veine que ce poême, et pour sortir de Paris, Cabrel à Hossegor avec "Hors Saison".
Existe-t-il un weblogos de même facture sur le VIème arrondissement ? Merci.
(Pierre, depuis les bureaux de la rue de Lille jusqu'ici, que de chemins parcourus. Je me réjouis de ce que ce blog consacré à ton quartier ne recèle aucune trace de polémique avec la Mairie de Paris actuelle. Sauf peut-être sur le Printemps de la Démocratie... Mais aujourd'hui, l'état de Paris et de notre pays requiert une solidarité forte. C'est ce qui ressort de ce blog, et j'en suis fort heureux.)
Écrit par : Marie-Jean | lundi, 04 juillet 2005
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