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jeudi, 18 août 2005

Pollution atmosphérique et accident de la route : des bilans comparables

...Suite à notre "papier" d'hier, nous souhaitions commencer notre enquête en rappelant les enjeux de santé publique de la lutte contre la pollution atmosphérique.

Là, pas besoin de tout réécrire, nous vous conseillons tout simplement de lire cette seule et unique page sur le site de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), page qui résume et compare les effets de la pollution atmosphérique et des accidents de la route. C'est édifiant, consternant, inquiétant.

Quand on a compris qu’en terme de dégâts, de bilan humain, de pertes, de gâchis, de destruction, on est dans des proportions identiques – certes plus douces et indolores dans le cas de la pollution atmosphérique – il est déjà plus évident que nous ne pouvons accepter les niveaux de pollution enregistrés à ce jour.

Encore nous faudra-t-il, avant d'aborder les solutions pratiques qui pourraient être mises en oeuvre pour lutter contre ce fléau, revenir sur les causes de ces pollutions ? Qui sont les pollueurs ? Quels sont ceux qui devraient fournir un effort maximal ? Réponse demain...

Pierre

Plus d'info :
+ ...Notre article d'hier...
+ ...Notre fil d'actu "Propreté et environnement".

Commentaires

Le document qui exprime encore en franc le coût humain date de 1997. il illustre cependant bien le problème.
Quelles actions prendre alors ? Est ce qu'un objectif de baisse de 5% du traffic est suffisant pour résoudre ce problème et ce au détriment des transports, de l'économie, et de la qualité de vie (parce que pouvoir se déplacer librement contribue à une qualité de vie) ? Clairement non.
Il y a des options possibles :
- une limitation drastique du traffic (type londres) que certains peuvent envisager .
- encourager le renouvellement de la flotte automobile vers des solutions plus propres. Les constructeurs automobiles (qui contribuent d'ailleurs fortement à la croissance de la france ) sont d'ailleurs les principaux moteurs de cette lutte contre la pollution. Parce que pour reprendre des graphiques de la place d'alésia, on peut notamment jeter un coup d'oeil sur airparif pour voir l'évolution de cette pollution qui en termes de Benzène, de SO2 a fortement baissé ces dernières années. Elle est certes restée stable, ou plutôt avec une légère baisse pour le NO2 et SO2 , et une hausse pour l'ozone.
http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/Bilan_2004_paris_idf.pdf

L'instauration de la prime de bonus/malus à l'achat était une bonne idée. La diminution progressive des seuils dans les réglementations européennes va dans le bon sens. Dicter à ces concitoyens ce qu'il faut faire en rebouchant des tunnels, en rendant la circulation impossible et en supprimant des places de parking pour au final réduire de quelques pouillièmes le traffic est une ineptie.

Cela dit, la prise de conscience par chacun de l'enjeu est important.

Écrit par : pascal | jeudi, 18 août 2005

"...Qui sont les pollueurs ? Quels sont ceux qui devraient fournir un effort maximal ?..."
Pour moi, sans aucun doute possible, les pollueurs sont les automobilistes qui refusent tout effort pour limiter la pollution. C'est pour cela que j'approuve, sans réserve, la politique municipale qui consiste à réduire la place de la voiture à Paris. Et j'attends même plus de décisions courageuses qui consistent à partager la Ville entre tous : automobilistes, 2 roues, piétons. Ce n'est qu'en développant plus encore les couloirs de bus, les pistes cyclables et en aménageant des trottoirs larges que l'automobiliste acceptera enfin d'abandonner sa voiture et de cesser de nous polluer. Il en va de l'intérêt général.

Écrit par : Laurent | jeudi, 18 août 2005

Excellente initiative que ce blog, j'espère pouvoir y apporter ma contribution régulièrement..
Bonne continuation,
Adso

Écrit par : Adso | jeudi, 18 août 2005

D'accord Laurent !
Y a pas que les voitures qui polluent, mais si on se sent un peu citoyen (ou tout simplement quelqu'un qui a envie de vivre) on peut tout à chacun faire des efforts et réduire la pollution.
Je vais essayer.
Je viens de banlieue où il est vrai, j'aurai eu souvent du mal à me debrouiller sans voiture.
Donc j'en ai une, et je la garde parce qu'elle me sert pour mes petits déménagements qui sont progressifs.
Mais j'ai l'intention de la laisser mourir de viellesse et de ne pas la remplacer (d'ailleurs elle est irremplacable puisque chargée de souvenirs et d'airs fredonnées avec les enfants pendant les longs parcours). Et surtout m'en servir le moins possible... et puis l'essence est si chère !
Franchement, je suis allée l'autre soir au cinéma "clair de lune" dans le XIIIe, pris le bus 62, archi plein à l'aller comme au retour mais l'athmosphère était bon enfant et c'était plutôt agréable ! (pas d'énervement pour se garer en plus).
Bien sur pour aller travailler, le métro c'est moin agréable et on voudrait tellement être assis pour une fois !
Mais pour avoir pris les transports en commun pendant tellement d'années et râler tant et plus de ses problèmes (quand on prend plusieurs moyens de transport quelle difficulté pour arriver à l'heure !) et pour avoir essayer de temps en temps la voiture croyant me sentir mieux, en vain (je deviens "automobiliste" dans ce cas là, disent mes enfants, ce qui est une insulte à leurs yeux !), je reste persuadée que le transport en commun est le meilleur moyen de se déplacer à Paris ! Toutes raisons confondues !
Je pense m'acheter un vélo, est ce raisonnable ?

Écrit par : amelie.devillenuve | vendredi, 19 août 2005

Si demain on prend tous les conducteurs (aux heures de pointe notamment) pour les caser dans les transports en commun, les bus et rame de métro vont suffoquer. L'offre est insuffisante aux heures de pointes.

Rendre la vie impossible aux voitures, oui, mais en offrant une alternative (des bus et métro en plus, un réseau 24h sur 24h déployé dans tout Paris, des horaires respectées et une fréquence accrue pour certaines lignes). Or, pour l'instant, c'est le désert à ce niveau... alors que c'est par là qu'il faut commencer!!!

Mais le quator STIF / RATP / Conseil Régional / Mairie de Paris (les décideurs pour tout ce qui concerne les transports) clament ne pas avoir les fonds nécessaires... ils ont pourtant réussi à réunir les 300 millions et quelques pour le tramway, coût qui, à lui seul, aurait suffi à doubler le parc TOTAL des bus circulant à Paris... Il y a des décisions qui agacent...

Écrit par : Angelie | vendredi, 19 août 2005

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