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mercredi, 04 janvier 2006

Pierre Castagnou nous écrit...

Le Maire du XIVe arrondissement revient sur le contenu de deux de nos articles. Il nous apporte dans un courrier en date du 19 décembre dernier les précisions suivantes :

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Monsieur,

J'ai pris connaissance des informations parues sur votre blog paris14.info, le mercredi 14 décembre dernier.

Je souhaite porter à votre connaissance les éléments que je viens de recevoir du commissariat du 14ème après la mort d'un sans abri devant le centre commercial, 95 avenue du Général Leclerc, le dimanche 11 décembre.

Comme vous, je déplore la mort de ce sans abri connu dans le quartier sous le prénom de Jean-Michel. Cette personne est malheureusement décédée dans la rue, des suites d'une insuffisance hépato-cellulaire sur cirrhose et d'une bronchite purulente, après avoir refusé toute prise en charge de la part des équipes de la BAPSA et de la protection civile jusqu'à quelques heures avant sa mort.

Son décès n'est donc pas dû au froid ou à une hypothermien, comme Le Parisien l'a relaté.

Par ailleurs, vous n'hésitez pas à parler de "scandale" qui aurait éclaté lors de la séance du conseil d'arrondissement du 28 novembre dernier au sujet de logements vides faisant partie des immeubles situés 41, rue Sarrette, pour lesquels il a été décidé une opération de réhabilitation PALULOS.

Les logements vacants en question, qui sont au nombre de cinq dans ce groupe d'immeubles géré par l'OPAC, relèvent du contingent du 1% patronal pour 4 d'entre eux et pour le cinquième du patrimoine propre de l'OPAC.

L'attribution de ces logements bloquée par le bailleur pour faciliter les opérations de travaux PALULOS, conformément aux obligations réglementaires qui prévoient de mettre à disposition 5% des logements concernés par ces travaux.

Ces logements sont provisoirement transformés d'une part en un appartement témoin, pour permettre la meilleure information des locataires, d'autre part en quatre logements "tampon", afin de loger ponctuellement des personnes âgées ou handicapées qui ne peuvent décemment supporter les inconvénients de ce type de travaux.

Ces cinq logements libres seront bien évidemment immédiatement remis dans le circuit des attributions des différents réservataires, lorsque les travaux seront définitivement terminés.

Enfin, quant à l'immeuble neuf de la rue du Commandeur, il n'est pas la propriété de la Ville et son propriétaire l'a toujours destiné, selon mes informations, à un usage de bureaux.

Je vous prie de croire cher Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs et cordiaux.

Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Nos article sur la mort de Jean-Michel et sur la réhabilitation des logements du 41, rue Sarrette.

 

Commentaires

Merci aux Blogs, et aux locataires du 41 rue Sarrette d'avoir fait pencher Mr le Maire sur cette Question !!!

Lors du Conseil d'arrondissement en question, Mr Castagnou et Mr Millet faisaient les yeux ronds en s'étonnant de ces logements vides.... avant d'incriminer immédiatement le 1% patronal (sur un fond de "à bas le patronat" !?) pour sa mauvaise gestion (ce qui ne tenait d'ailleurs pas la route puisque l'attribution de logements revient sous controle de l'OPAC en cas de vacance du logement supérieure à 4 mois.)

Il aura fallu plus d'1 mois à Mr Castagnou pour faire le point sur ces logements...

Écrit par : Jean Claude | mercredi, 04 janvier 2006

En constatant l'ampleur des rénovations nécessaires à Paris dans nombre d'immeuble, vous auriez pu souligner combien il était nécessaire - enfin - après des années d'obstruction de la part de certains locataires de ce groupe d'immeuble, de procéder à ce PALULOS.
Gage enfin que l' OPAC prend au sérieux son travail, fourni des garanties aux locataires les plus âgés ou en difficultés pour le temps des travaux, et apporte les améliorations nécessaires à leur confort.
Vous auriez pu... C'est fait !

Écrit par : FREDER | samedi, 07 janvier 2006

... et ce ne sont pas cinq, mais bien SEPT logements qui sont VIDES, dont un trois pièces depuis QUATRE ans, dans cet immeuble.
Seul un 2 pièces a été loué à la mi-décembre à des fonctionnaires de la Préfecture de Police.

Le % patronal a en effet bon dos pour expliquer l'inexcusable vacance de ces logements SOCIAUX, quand tant de pauvres sont à la rue, à commencer dans notre quartier, que nous voyons depuis cinq ans dehors. La Direction Générale de L'Opac s'abrite quant à elle ... derrière la transparence de la commission d'attribution.
Que ces logements honteusement vides au prétexte, seul réel, qu'ils appartiennent au contingent de "ministères" qui se les gardent à disposition pour loger d'éventuels fonctionnaires mutés... embarrassent la Mairie et l'Opac, cela ne surprend pas.
Mais à l'heure actuelle SEPT sont toujours VIDES dans cet immeuble. C'est inacceptable.
Autrement dit, si la loi est mal faite, il faut la changer en urgence, en décidant la réquisition d'office de tous les logements sociaux des contingents ministériels, non reloués au bout de 6 mois.

La malhonneteté intellectuelle de ce Freder nouveau, essayant de justifier la non location de ces logements par une opération Palulos est une injure inadmissible faite aux locataires de l'Opac qui n'ont pas attendu, depuis 1957, date de construction de l'immeuble, le bon vouloir du bailleur pour réaliser, A LEURS FRAIS, et au fur et à mesure des besoins, les travaux de modernisation des équipements de ces logements.
Et c'est de plus, un argument dangereux dont vous avez joué bien imprudemment, car l'Opac, comme tout bailleur, a obligation de remise en état des logements avant toute relocation. Ce qu'il fait régulièrement, à notre connaissance, au moins depuis 1998.
Et vous savez quoi ? Dans cet immeuble, nous avons même des connections Internet, de l'électricité et des salles de bains... comme partout ailleurs ! Abuser de Zola pour se défausser, bêtise crasse de bonimenteur mal inspiré.
Que l'on cesse donc d'insulter les locataires de l'office en les faisant passer pour des pouilleux, qui accepteraient de vivre et de payer loyer dans des ruines supposées !

Mais, vous ne détournerez pas aussi facilement le sujet en 2006, ni en 2007. Des logements sociaux vides à Paris, depuis quatre, trois, deux ans et plus de six mois c'est inadmissible et nous continuerons à le dénoncer et à réclamer leur réquisition.

Écrit par : Cécile | lundi, 09 janvier 2006

le problème cher ami c'est que si logements il y a ce sont des familles nombreuses assistées(de préference etrangeres) qui y seront et non les sans abris célibataires
je sais ce n'est pas bien de dire ça mais c'est la triste vérité vous connaissez beaucoup de sans abris africains ?
quant aux classes moyennes c'est débrouille toi en banlieue pour te loger

Écrit par : fox | lundi, 30 janvier 2006

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