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jeudi, 18 mai 2006

Politique des transports : un bilan mitigé

Tandis que le Plan de Déplacement de Paris débarque longtemps après la mise en œuvre d’une intense politique des transports (le contraire eut été souhaitable), l’ATCD (Adepte des Transports en Commun et Doux) que je suis ne peut s’empêcher de faire un bilan mitigé. Certes, reconnaissons à la Mairie de Paris le mérite d’avoir osé prendre des initiatives pour améliorer la qualité de l’air parisien. Mais, pour reprendre un proverbe japonais, "une vision sans action est un rêve, l’action sans vision est un cauchemar".

Pas question ici de tomber dans le piège des clivages politiques gauche-droite ni de jouer avec les chiffres. Le constat repose intégralement sur des données officielles (toutes les sources sont vérifiables et mentionnées à la fin de cet article). Comparée à de formidables expériences menées par des élus de tous bords, la politique de transport à Paris est loin d’être satisfaisante et passe à côté de l’essentiel.

Les couloirs de bus

Le temps de trajet a diminué de… 5 petites minutes car les embouteillages générés (av. du Maine, place du 18 juin 1940…) limitent ce gain de temps. Les bus sont déjà bondés et quasi aucun nouveau véhicule n’est financé : impossible d’accueillir de nouveaux voyageurs. Seul le métro a vu sa fréquentation augmenter ces dernières années pour arriver aujourd’hui à saturation aux heures de pointe. Comment, dans ces conditions, convaincre des automobilistes d’abandonner leur voiture ?

Baisse de pollution et de circulation ?

Des grands axes auparavant fluides se retrouvent congestionnés (même au milieu de la journée) engendrant un accroissement local de la pollution et des nuisances sonores. La baisse de pollution tant vantée n’a rien de nouveau :
- la baisse des taux de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbone est liée à l’installation de pots catalytiques (depuis 1992 où le pot est devenu obligatoire, ces taux diminuent régulièrement)
- la baisse des taux de dioxyde de soufre et de benzène est liée à la diminution de leurs proportions respectives dans le carburant (octobre 1996 pour le SO2, 1997 pour le benzène).
- les concentrations de particules PM10 sont stables et homogènes depuis 8 ans
- le taux d’ozone continue à augmenter.

...Quant à la baisse de la circulation de 14% constamment citée, il apparaît dans le « Bilan Déplacement 2004 » qu’elle n’a baissé que de -10.7% sur le réseau instrumenté (= les grands axes) sur la période 2001-2004 (exit les petites rues empruntés par les automobilistes excédés) après une diminution tout de même de 8% entre 1998-2001. Notez que la diminution de la circulation est un schéma se retrouvant dans toutes les grandes villes de France, même en l’absence de politique de transport. Suffirait-il que le prix des carburants augmente pour que l'ensemble des Mairies de France puisse afficher un bilan favorable en matière de luttre contre la pollution atmosphérique automobile ? Dans le doute, nous inviterons nos édiles nationaux à une certaine modestie dans les bilans qu'ils présentent...

De plus, d’après la composition du trafic, si le nombre de voitures particulières a baissé (–4.5% depuis 2001), ceux des véhicules utilitaires et des deux roues motorisés ont augmenté (respectivement +3 et +10% depuis 2001). Or, les véhicules utilitaires et les mobylettes de livraison circulent beaucoup sur de courtes distances, soit les déplacements les plus polluants au km.

Enfin, il demeure scientifiquement impossible de déterminer si les pics de pollution ont baissé tandis qu’ils offrent les conditions les plus éprouvantes pour notre santé et tout particulièrement celle des personnes les plus fragiles.

Réseau de transport

Paris (et sa banlieue) ne compte pas une seule nouvelle ligne de bus ou de métro (notamment pour combler l’absence d’un réseau transverse tant réclamé en banlieue) - à l'exception notable de notre Traverse Bièvre-Montsouris dont chacun jugera l'impact modeste sur le niveau de pollution en Ile-de-France...

Le tramway des Maréchaux a quant à lui coûté 311,51 millions d’euros (or dépassements avérés puisque ce chiffre n’a pas été modifié depuis 3 ans). Financé par la Mairie de Paris, l’Etat, la RATP et la Région Ile de France, cet investissement représenterait l’équivalent d’environ 1900 bus, quand tout Paris intramuros en compte 1347 !!! Un investissement justifiable ? Au vu de l’urgence à améliorer ou créer des lignes ailleurs - car, rappelons le, le tram ne crée aucune nouvelle desserte, il remplace le bus PC sur une portion de son trajet - nous vous en laisserons juges...

Pistes cyclables

Saluons tout de même la création de pistes cyclables... Encore faut-il savoir de quel type de piste cyclable on parle ? Doit-on compter comme kilomètre de piste cyclable créé les couloirs de bus élargis ou vélos et 30 tonnes s'ébrouent en compagnie de taxis toujours prêts à valider leur réputation de VGV (véhicules à grande vitesse) ? Doit-on compter les kilomètres de la rue Saint-Jacques, matérialisés par deux stickers aux sol ? Doit-on ôter de ce calcul les kilomètres créés sous l'ère Tibéri laissés à l'abandon (avenue René Coty par exemple) ? Sans omettre le problème non résolu de l’absence totale de parkings sécurisés pour vélo ?

Réduire le nombre de voitures passe d’abord par une augmentation des capacités et de la qualité des transports en commun, soutenue par une éducation de la population. Vous ne pouvez pas décemment obliger des conducteurs pas très motivés à lâcher leur véhicule s’ils n’ont pas d’alternatives autres que des transports en commun déjà bondés et exploités à pleine capacité.

Pourtant, aucune mesure incitative ou campagne éducative n’ont été mises en place. Pourtant, il y a de quoi faire : voies réservées aux voitures transportant 2 passagers (surtout aux heures de pointe), campagne d’information pour l’adoption d’une conduite souple avec des pneus bien gonflés (jusqu’à 30% de carburant économisé), taxe des pollueurs (y compris camions, flottes commerciales et cars épargnés à l’heure actuelle) avec abattement réel pour les véhicules aux émissions faibles, camions poubelles et parc automobile de la Mairie de Paris électriques, aide financière pour l’achat d’un vélo ou d'un vélo électrique…

Ces mesures sont quasiment toutes applicables immédiatement. Quand on fait de l’environnement son cheval de bataille politique, encore faut-il agir avec un minimum de bon sens, en bâtissant une vraie stratégie en amont visant le long terme… On ne retape pas une vieille grange en se contentant de repeindre ses murs… De l'urgence d'un Agenda 21 !

Angélie

Plus d'info :
+ Visiter le site d’airparif pour l’historique par année des qualités de l’air (http://www.airparif.fr/page.php?rubrique=indices&arti...
+ Lire également leur édition 2006 de "atmosphère capitale" : http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/atmosphere_capit...
+ Consultez le bilan des déplacements 2004 (le 2005 n’est pas disponible) :
http://www.paris.fr/portail/deplacements/Portal.lut?page_...
+ Financement du tramway (site officiel):
http://www.tramway.paris.fr/tram.asp?section=E&lapage...

Commentaires

Les pistes cyclables... pourquoi ?
Allègrement les vélos empruntent les trottoirs sans aucun respect pour les piétons jeunes ou vieux qui ne sentent pas toujours en sécurité.
Ces cyclistes n'ont aucune connaissance du code de la route ou l'ont complétement oublié pour leur bien-être et leur confort de vie (moi d'abord les autres après).
Les scooters et motos également empruntent ces trottoirs.
Il est temps d'éduquer ou de rééduquer ces pilotes de 2 roues. Vous avez raison Monsieur Pierre.
Il est temps d'appliquer la manière forte et de verbaliser tous ces con...trevenants.
Mais, que fait la police ? que fait la Mairie d'arrondissement ? Que fait la Mairie de Paris ? Réponse : Rien à chacune de ces questions. Ce n'est pas 3 fois rien car 3 fois rien signifie qu'un petit quelque chose est fait.

Socrates

Écrit par : Socrates | jeudi, 18 mai 2006

Je ne m'y connais pas très bien en transport, mais les pistes cyclabes me permettent d'aller travailler tout les jours en vélos, et ça c'est déja un énorme mieux !!

Et que dire du projet pharaonique de Sarkozy à Neuilly ? Un tunnel de seulement 1,4 km, pour 1,2 milliards d'euros, soit le budget du tramway ou encore le budget de la région dévolu aux routes sur six ans ?

(Pierre, il y a un bugue sur Mozilla (pe sur IE aussi), on arrête pas d'être renvoyé vers le site du moulin à café, quelqu'un avait déja fait la remarque mais ca n'a pas changé ...)

Écrit par : Emmanuel | vendredi, 19 mai 2006

Emmanuel supporter de DSK Quand il pleut vous prenez votre vélo ? Laissez Mr Sarkozy en paix. Il ne faut pas confondre un tunnel avec des pistes cyclables ? Je ne vois pas le rapport.

Je vous conseille de prendre un dictionnaire et de regarder les differentes définition des pistes cyclables et d'un tunnel.

Si vous gérez le blog de DSK en faisant des confusions linguistiques, je reste perplexe.
caton

Écrit par : caton | mardi, 23 mai 2006

Exact Caton, autant pour moi, ma référence au projet de Sarko n'était pas dans la logique d'une réponse à Socrates , mais revenait sur le post d'Angélie qui évoquait les coûts des chantiers

Et je vous invite à visiter le blog de S&D dans le 14ème pour vous faire une opinion par vous même !

Écrit par : Emmanuel | mardi, 23 mai 2006

Heureusement que j'avais bien précisé "pas question de tomber dans le piège des clivages politiques gauche-droite"...

Cela en dit long sur la transmission et la diffusion de l'information filtrée systématiquement par les opinions personnelles de chacun... pour arriver à un horizon médiatique totalement déformé...

A moins que ces résultats ne vous dérangent?

Écrit par : Angelie | mercredi, 24 mai 2006

Un commentaire sur les pistes cyclables : pour avoir ces dernières années visité Bruxelles, Copenhague, Budapest, Prague, Amsterdam, Cracovie, l'Allemagne (qui est le pays de ma mère), je n'arrive pas à intégrer le fait que si peu d'efforts soient faits à Paris pour développer les pistes cyclables. Le temps est pourtant beaucoup plus clément à Paris que dans ces villes, et s'ils existaient dans notre ville des aménagements spécifiques, ceci serait un réel progrès pour limiter l'usage de la voiture.

Pour répondre à Socrates, la création de pistes cyclables dignes de ce nom permettraient aux parisiens de restreindre l'usage de la voiture, en emprutant leur vélo. Et de ne plus rouler sur les trottoirs. Mais qui est à blamer aujourd'hui?? Celui qui utilise comme il peut son vélo ou celui qui pollue avec son 4X4 (je rappelle qu'une collision avec un 4X4 ou tout autre véhicule motorisé est sans doute plus préjudiciable qu'avec un vélo).

En revanche, tous les scooters qui roulent sur les trottoirs c'est inacceptable et devraient être sévèrement verbalisés (enfin, verbalisés tout court dans un 1er temps).

Écrit par : Philippe | mardi, 06 juin 2006

Le proverbe chinois d'Angélie illustre parfaitement ce qu'a fait la municipalité. Pleine de bonnes intentions, elle n'a pas assez réfléchi, enquêté et étudié les projets avant de se lancer à corps perdu dans les travaux.
On n'a pas pensé au "plus de commodité" qu'il fallait apporter aux gens pour les dissuader de prendre leur voiture quand c'est possible.
On doit pouvoir être à la fois piéton, cycliste, utilisateur du bus ou du métro ET automobiliste selon ses besoins. Le Tram par exemple aura un arrêt tous les 500 m au lieu de 350 pour le PC. Où est l'avantage pour les riverains, les gens âgés, de plus en plus nombreux à Paris ou les mamans à poussette. Ces personnes ne peuvent prendre le métro, le bus, rarement.
Essayez d'accompagner votre grand-mère à la gare du Nord, jusqu'à son train pour l'aider à s'installer. Il n'y a plus de places pour un court stationnement, il n'y a plus de bus (ah, je ne me remettrai pas de la disparition du 48).
Essayez d'aller rendre visite un dimanche (car en semaine, on travaille) à un malade hospitalisé au nouvel hopital Pompidou: une des rares "nouvelles" lignes de bus cres, le 88, ne fonctionne pas le dimanche.
Envoyez quelqu'un qui n'est pas du quartier de Montparnasse à Gobelins. Avant le carrefour Montparnasse, Denfert, Port-Royal, un panneau est cense expliquer que sur et les voitures de chaque côté, sur Port-Royal, les bus circulent d'un côté les voitures de l'autre, et sur Denfert, les bus circulent de chaque côté, et les voitures au milieu. peronne ne peut comprendre cela d'un coup d'oeil.
Tout est à l'avenant et c'est symptomatique du mépris des élus, de tous bords pour leurs concitoyens
Sophie lemoine

Écrit par : sophie lemoine | mardi, 06 juin 2006

Le proverbe chinois d'Angélie illustre parfaitement ce qu'a fait la municipalité. Pleine de bonnes intentions, elle n'a pas assez réfléchi, enquêté et étudié les projets avant de se lancer à corps perdu dans les travaux.
On n'a pas pensé au "plus de commodité" qu'il fallait apporter aux gens pour les dissuader de prendre leur voiture quand c'est possible.
On doit pouvoir être à la fois piéton, cycliste, utilisateur du bus ou du métro ET automobiliste selon ses besoins. Le Tram par exemple aura un arrêt tous les 500 m au lieu de 350 pour le PC. Où est l'avantage pour les riverains, les gens âgés, de plus en plus nombreux à Paris ou les mamans à poussette. Ces personnes ne peuvent prendre le métro, le bus, rarement.
Essayez d'accompagner votre grand-mère à la gare du Nord, jusqu'à son train pour l'aider à s'installer. Il n'y a plus de places pour un court stationnement, il n'y a plus de bus (ah, je ne me remettrai pas de la disparition du 48).
Essayez d'aller rendre visite un dimanche (car en semaine, on travaille) à un malade hospitalisé au nouvel hopital Pompidou: une des rares "nouvelles" lignes de bus cres, le 88, ne fonctionne pas le dimanche.
Envoyez quelqu'un qui n'est pas du quartier de Montparnasse à Gobelins. Avant le carrefour Montparnasse, Denfert, Port-Royal, un panneau est cense expliquer que sur et les voitures de chaque côté, sur Port-Royal, les bus circulent d'un côté les voitures de l'autre, et sur Denfert, les bus circulent de chaque côté, et les voitures au milieu. peronne ne peut comprendre cela d'un coup d'oeil.
Tout est à l'avenant et c'est symptomatique du mépris des élus, de tous bords pour leurs concitoyens
Sophie lemoine

Écrit par : sophie lemoine | mardi, 06 juin 2006

J'avais déjà remarqué que sur les jolis petits dépliants mis dans nos boîtes aux lettres à propos du tramway, on voyait très bien la répartition des lieux entre tram, trottoir promenade, piste à vélos, chaussée, mais nulle part ne figurait la moindre voiture garée... j'ai constaté ce dimanche matin, en allant au marché de Didot, que les voitures sont garées PARTOUT: à cheval sur la piste, sur le trottoir, même dans le périmètre gazon... Peut-on espérer que la piste sera protégée par des plots sur tout son parcours? (puisque de toute façon, aucun "agent de police" ne verbalisera, ils s'en contrefichent!)

Écrit par : marie-France Sidet | mercredi, 07 juin 2006

En ce qui concerne le tramway et les pistes cyclables qui sont faites sur les trottoirs, je trouve cela aberrants.
En effet, pour traverser le boulevard extérieur, un piéton normalement constitué (je ne parle pas des handicapés, des mal-voyants, des personnes agées et des enfants....) va devoir faire attention qu'un vélo n'arrive pas sur le trottoir à sa gauche (car on sait que les cyclistes ne respectent pas la couleur des feux) ensuite la piste cyclable étant traversée il faudra faire attention aux voitures, puis cette voie étant traversée faire attention qu'un tramway n'arrive pas de gauche ou de droite (des feux sont en préparation au niveau des rails) puis à nouveau attention aux voitures, puis une fois arrivé sur le trottoir faire attention au vélos ! Comme parcours du combattant on ne fait guère mieux ! Où est l'amélioration pour les piétons et leur qualité de vie ? C'est aussi bête que d'avoir mis une piste cyclable rue friant en contresens de la circulation ! C'est aussi dangereux pour les piétons que pour les vélos ! De plus ces pistes sont souvent empruntées par les scooters et autres motos quand on ne les retrouve pas sur les trottoirs malgré tout !
Que fait donc la mairie de paris ainsi que la police !

Écrit par : monique heurtebis | jeudi, 08 juin 2006

La politique d'incitaztion à prendre les transports en communs est menée à l'envers.
Rendre les transports en communs pratiques, non seulement pour les piétons les mains dans les poches mais aussi pour ceux qui transportent des choses lourdes.
Accéder au métro avec des objets roulants, c'est non seulement utile aux handicapés, aux parents avec poussettes, mais aussi aux voyageurs avec valises, aux livreurs et représentants de commerce qui ont de lourdes valises d'échantillons.
Si par bonfheur ont peut entrer dans le métro en roulant, on ne peut pas changer de ligne et parfois, on ne peut pas en sortir.
La voiture ou le taxi demeurent donc les seuls moyens de locomotion appropriés.
La guerre à la voiture a réussi le tour de force de polluer plus en roulant moins, de vider la ville des ses activités qui ne peuvent être livrées ni recevoir visiteurs et fournisseurs.
Paris deviendra un paradis pour retraités ingambes et pour touristes. Je vous prédis la fuite des entreprises.
Et que dire du mépris des élus parisiens pour les banlieusards venus chaque jour faire la richesse de Paris en y travaillant, consommant et achetant... On édifie la deuxième muraille de Philippe Auguste avec le tramway pour empècher ces geux d'entrer. On leur refoule les parkings de délestage, le bordel généré par le parc des Princes, Roland Garros... et les encombrements des voitures dont on ne veut pas intra muros.
Et en boutant les voitures hors de la capitale, ne vous indignez pas quand les industriels délocalisent dans des pays où on peut rouler avec quand on les achète.

Écrit par : Agnès | jeudi, 08 juin 2006

Je suis consterné par ce que je lis ça et là.
Le problème de la circulation à Paris est un cas d'école de la mentalité franco-française. On se plaint des vélos sur les trottoirs, mais si on les mets dans une voie sur la chaussée, on va se plaindre car il n'ya plus de place pour les voitures, et ainsi de suite.

Alors moi, j'essaie de raisonner à plus long terme. La vie de mes enfants est-elle moins importante que les nuisances que je vais subir pendant quelques mois, quelques années même?? Non, bien sûr que non. Alors oui, et 100 fois oui, je suis prêt à subir les travaux de la Rue Raymond Losserand quelques mois, oui je suis prêt à voir des vélos sur les trottoirs avant qu'un jour quelqu'un ne prenne la décision de créer de vraies pistes cyclables, oui je suis prêt à galérer dans le bus, dans le métro le temps des aménagements nécessaires. Mais au moins, je laisserai une ville où il fera peut être bon vivre à mes enfants. Et je leur éviterai d'attraper des maladies respiratoires, et moi je me les épargnerai pendant mes vieillesse.

Ou bien tout simplement, je m'exilerai dans une autre capitale européenne, où les gens auront compris qu'une ville se vit de manière agréable avec peu de voitures et de pollution et des aménagements dignes de ce nom. Parce que dans cette ville, les gens auront pris conscience du problème à un moment ou un autre, et auront cessé de fustiger les avancées, ne fussent-elles pas parfaites.

Moi je quitterai Paris, non pas parce que je ne peux y circuler en voiture, mais parce que j'en aurai marre de toute ces voitures.

par ailleurs, je ne suis pas convaincu qu'un industriel automobile délocalise sa production, car la circulation automobile se voit restreinte dans les centres des villes. Mais c'est un autre débat, qui n'a pas sa place ici.

Écrit par : Philippe | lundi, 12 juin 2006

Philippe, je pense que la majeure partie des auteurs des commentaires précédents sont entièrement d'accord sur la nécessité de réformer nos modes circulatoires et d'oeuvrer pour une diminution de la circulation et la pollution.

Seulement, la politique actuelle est UNE méthode, pas LA méthode. En tant que consultante en environnement, il se trouve que je connais de multiples études de cas et pas mal de succès. Il y avait beaucoup d'expériences dont nous pouvions nous inspirer, il y avait aussi des outils de pré-diagnostic qui pouvaient être lancés pour mieux évaluer les besoins, les difficultés et cerner les objectifs.

Je suis au regret de vous dire qu'aucune stratégie n'a été mise en oeuvre avant le lancement de tous ces projets pharaonesques. Et le résultat est là: il n'y a justement aucun résultat significatif au vu des frais engagé, ce que je me contentais simplement de décortiquer dans l'article.

Cela me chagrine beaucoup de savoir qu'une véritable stratégie de long terme pouvait être lancée pour obtenir des résultats dignes de ce nom et pouvoir enfin vivre en harmonie avec un cadre de vie plus agréable. Au lieu de cela, j'étouffe dans les embouteillages de la rue d'Alésia devenue invivable qui se prolongent bien au delà des heures de pointes tandis que je me rends au métro. Or, le traffic parisien n'est pas supposé avoir augmenté, et les travaux sur les maréchaux sont presque terminés. C'est qu'à force de mettre des goulots partout, on casse la fluidité de la circulation - d'où ces embouteillages non stop.

Honnêtement, j'en ai ras ma claque de ces embouteillages permanents. C'est épuisant, aussi bien pour la santé que pour le mental au vu du bruit généré. Vous pouvez toujours me dire que cela ne va pas durer... mais avez vous conscience des répercussions à vivre ainsi depuis 2-3 ans?

Epluchez la politique de la ville, et je peux vous jurer qu'aucun travail de fond n'est fait pour limiter l'usage de la voiture. C'en est dramatique et affligeant... Vous pouvez toujours user de votre patience, il n'y aura aucune nette amélioration en poursuivant ce genre de travaux qui ne s'attaque absolument pas au coeur du problème...

Écrit par : Angelie | vendredi, 16 juin 2006

Bon, comme cela fait la troisième fois que je suis redirigée vers ce message, donc je vais secouer moi aussi ma flemme pour discuter sur cette base solide.
Etrange bilan en vérité... sous l'apparente neutralité, au delà "des clivages droite gauche", c'est bien un constat uniquement à charge qui est dressé (une étrange constante de ce blog, soit dit en passant).
Les couloirs de bus? 5 mn seulement de gagné (d'où sort cette moyenne? Sur quelle ligne? Un ami fait tous les jours le trajet gare Montparnasse/ Gare de Lyon, et il pourra témoigner que sur le 91 en tout cas, le gain et surtout la diminution de la variabilité sont indéniables).
La traverse? Ce n'est pas avec cette petite ligne de rien du tout qu'on va sauver la planète.
Pour la rédactrice du (par ailleurs remarquable) blog "un geste par jour", ce genre d'arguments laissent perplexe.
Continuons : Le tramway? ça coûte cher (que ce soit moins polluant, plus rapide, avec des capacités plus grande et plus facilemetn accessible pour les personnes à mobilité réduite, on s'en fout!).
Les pistes cyclables : pas assez entretenues / y 'en a trop/pas assez / le parcours n'est pas le bon / ? vous trouverez bien autre chose

On a par ailleurs du mal à savoir de quel bilan il s'agit : de celui de la RATP, qui face aux aménagements entrepris par la mairie affiche un investissement en matériel lamentable?
Du STIF, gestionnaire des transports collectifs en ile de France, dont la majorité (gouvernementale) actuelle a unilatéralement modifié la composition, aboutissant à une situation de blocage pendant plusieurs mois, pour de basses considérations politiciennes?
D'une politique de transport, parisienne en particulier qui jusqu'à très récemment a privilégié exclusivement la voiture?
Tout le monde en a marre des embouteillages, et beaucoup sont inquiets des conséquences pour la santé publique qu'ils génèrent... pouvez vous avec bonne foi affirmer qu'il ne relève que de la politique de transport de la municipalité actuelle? Cela fait près de dix ans que j'emprunte régulièrement la rue d'Alesia, je peux vous dire que les difficultés (intérieures et de circulation) du 62 ne date pas des transports et autre travaux pharaoniques (j'ai remarqué qu'il fallait toujours placer ce mot qqpart sur ce blog, avec bouffon ou clique... donc c'est fait). Une amie en recherche d'appartement avait renoncé à une offre située au carrefour d'Alesia : celui-ci détenait le triste record d'être le plus pollué de Paris. C'était en 1999.
La fluidité de la circulation n'a pas été réduite par les goulots d'étranglement, elle diminue tendanciellement parce qu'il y a de plus en plus d'activité (cela s'appelle la croissance), et que les rues ne sont pas élastiques. Donc à moins de construire des autoroutes en ville, comme c'était à la mode à une époque mais qui est beaucoup moins tendance aujourd'hui, la "fluidité" ne reviendra pas.
Alors c'est sûr que c'est une situation affligeante, et que c'est plus confortable, et tellement plus démagogique, de trouver un bouc émissaire que de chercher des solutions.
Parce ce quelles sont-elles, les "formidables expériences menées par des élus de tout bord" que vous nous promettez en accroche? Enfin, des expériences qui ne se contentent pas de profiter des législations européennes pour gonfler leur bilan? Le tramway bordelais? Le V'love lyonnais?
Vous emettez, c'est vrai, quelques propositions : sur les voies réservées aux véhicules avec plusieurs passagers, je suis assez sceptique... je sais que cela est déjà appliqué : quel en est le bilan? Comment envisagez-vous une mise en oeuvre pratique dans Paris (sur la rue d'Alesia par exemple, que nous connaissons bien?)
La campagne d'information et la taxe des pollueurs me paraît surtout relever d'une problématique nationale ou au moins régionale. Car, et sur ce point je suis d'accord avec vous, la politique des transports de la mairie de paris passe actuellement à côté de l'essentiel, qui pour moi est l'articulation avec les politiques des transports de l'île de France : une très grande part des automobilistes circulant à Paris n'y réside pas. Mieux articuler les réseaux de transports en commun, est la seule solution pour un impact significatif.
Et si la mairie montrait l'exemple en équipant de véhicules propres, je suis là aussi d'accord avec vous cela serait symbolique mais ne ferait pas de mal...

Pour conclure sur votre appel, d'accord pour un agenda 21, mais dans un esprit constructif, et résolument non partisan.
Au plaisir de vous lire
Cordialement
Ariane

Écrit par : Ariane P | jeudi, 29 juin 2006

Ariane,
Votre commentaire est plaisant à lire ! Il est tellement différent de ceux qui sont laissés içi par toute une "clique" de "bouffons" partisans qui ne pensent qu'à démolir l'équipe municipale et ses travaux "pharaoniques". C'est une véritable bouffée d'air dans ce blog pollué. Oui vous avez raison, ce constat est un constat à charge, oui c'est une constante sur ce blog qui ne l'oubliez pas est avant tout un outil de (re)conquête de la mairie pour Pierre Vallet (http://www.pierrevallet.com/).

Écrit par : Laurent | vendredi, 30 juin 2006

Merci Ariane pour votre effort. La vérité est qu'à force de percevoir de nombreux dysfonctionnements de la mobilité parisienne, tout en entendant un discours de la mairie ne correspondant pas à ce que je voyais, j’ai voulu en avoir le cœur net. J’ai commencé par quelques analyses et j’ai fini par découvrir des choses qui démontraient que certains discours étaient mensongers.

N’aimant pas qu’on m’embobine, particulièrement lorsqu’il s’agit de questions environnementales auxquelles je suis extrêmement sensible (si vous consultez mon blog - merci pour le commentaire - vous savez sans doute que je travaille dans l'environnement), j’ai fini par rédiger un article. Il ne s’agit nullement d’une opinion, mais bien d’un constat. Si celui-ci vous semble à charge, je vous invite à reprendre les documents disponibles en ligne et à me dire, chiffres à l’appui, le bilan positif à tirer. Cependant, j'ai bien mentionné que je saluais les intentions de la mairie, tout à fait louables "après des années d'inertie de la droite" - aurais-je du visiblement ajouter bien que cela me semblait implicite...

Pour répondre à votre commentaire, le tram est certes moins polluant avec des capacités élargies mais son coût me fait grincer des dents parce quil aurait permis de doubler le parc de bus parisiens ou, plus judicieusement, créer de nouvelles dessertes banlieues-Paris qui font cruellement défaut. En effet, vous l’avez parfaitement rappelé – la circulation parisienne est en grande partie causée par des banlieusards (et des déplacements d’entreprises…). Ce problème fon-da-men-tal était LA priorité pour lutter contre la congestion parisienne !!!

Le bilan auquel je fais allusion est donc bien celui des orientations qui ont été données à la politique de transport. Alors certes, tous les embouteillages ne sont pas imputables à la politique actuelle. J’ai surtout insisté sur l’aspect négatifs de résultats de politiques vantées comme étant positives. Il y a bien eu notamment des travaux transformant des boulevards en goulot, ce qui n’a jamais eu de répercussion positive sur la pollution.

Pour la petite histoire, j’aurais préféré des expériences à la BedZed en angleterre à la place des quartiers verts ou des exemples tirés de Fribourg, du Grand Lyon, d’Utrecht, de Stockholm ou même de Curitiba pour les déplacements et les économies d’énergie (beaucoup trop long de détailler ici)… des politiques intéressantes ont également été mises en œuvre en Rhône-Alpes et à Lille métropole.

La mise en place d’un Agenda 21 aurait permis d’éviter de nombreuses erreurs tout en bénéficiant d’une volonté bien réelle d’améliorer la situation… d’autant que, pour répondre à votre inquiétude, la méthodologie de mise en œuvre d’un Agenda 21 repose sur l’implication très forte (j’insiste) des habitants, c’est donc bien avec la volonté d’en faire un outil constructif.

J’espère que vous aurez compris que mon objectif n’était pas de démolir l’équipe municipale en qualité de "bouffon" partisan… que je ne suis pas (qui est le bouffon ici, Laurent ?), mais de remettre certaines pendules à l’heure en ayant pris soin de mettre mes sources en ligne (pour la RATP, il s’agit de résultats de leurs propres études – mais je tâcherai de trouver un lien à mettre directement) pour que tout le monde, de gauche, de droite ou apolitique puisse consulter ces données, les vérifier et les analyser. Comme je l’ai déjà dit, je n’aime pas qu’on m’embobine. Les louanges injustifiées m’agacent et je ne me suis jamais privée de les critiquer. C’est valable quel que soit le bord politique.

Écrit par : Angelie | dimanche, 02 juillet 2006

Angélie,
vous avez tout à fait raison de détester vous faire embobiner. Je vous avouerai que c'est aussi mon cas. Le clivage droite/gauche m'intéresse sans doute encore moins que vous, ce qui explique mon malaise grandissant à la lecture de ce blog en général et de votre message en particulier.
Votre message me paraît nécessaire : rien de pire que les bénis oui oui. Mais une lecture exclusivement critique ne me paraît pas spécialement plus constructive. Et je le répète, c'est le sentiment désagréable que j'ai lu en le lisant.
Vous dites que toute votre analyse s'appuie sur des données disponibles en lignes et que tous vos chiffres sont vérifiables : je trouve justement que votre article manque de faits précis et chiffrés (à l'exception du paragraphe sur la pollution), alors qu'il regorge de jugements souvent péremptoires, et que des impressions sont parfois prises pour des démonstrations. Les seuls éléments que vous citez en ligne sont les bilans officiels dont vous contestez justement la validité.
Par exemple, je m'étonne de lire dans le même paragraphe:
"Des grands axes auparavant fluides se retrouvent congestionnés (même au milieu de la journée) engendrant un accroissement local de la pollution "
et " la baisse de la circulation n’a baissé que de -10.7% sur le réseau instrumenté (= les grands axes) sur la période 2001-2004"
Je vous l'accorde, en toute logique, ces deux phrases ne sont pas complétement contradictoires, mais pour ne pas l'être il faudrait être un peu plus précis : et, pour ne retenir que la première, quels étaient donc ces miraculeux grands axes auparavant fluides?

Je suis toujours sensible à la nécessité de lire entre les lignes et surtout les chiffres. Ainsi, vous mettez avec raison en regard la baisse (modeste) du trafic des voitures particulières et l'augmentation des deux roues et utilitaires. Votre conclusion, en revanche, me paraît un peu rapide : certes, les véhicules utilitaires et les mobylettes de livraison (qui vous a dit que les deux roues étaient des deux roues de livraison?) circulent beaucoup sur de courtes distances, soit les déplacements les plus polluants au km.
Il ne me paraît pas évident en particulier que dans le cas de Paris, les déplacements en voitures particulières soient des long trajets. Dans une note très instructive de l'Aurif (agence d'urbanisme d'ile de france: http://www.iaurif.org/fr/savoirfaire/etudesenligne/enquete_globale_transport3/repartition_geographique.pdf), on trouvait par exemple que, je cite, "57% des déplacements automobiles à Paris (intra muros) font moins d'un kilomètre"! Pourquoi, dans la ville de France qui possède le réseau de transport le plus développé, la voiture est encore considéré comme indispensable, c'est ce qu'il faudrait creuser pour faire vraiment changer les choses... mais pour revenir sur votre conclusion (crédible), elle demande d'être un peu plus creusée.
Par ailleurs, encore une fois, je trouve étrange de faire apparaître dans le bilan de la mairie de Paris des éléments qui dépendent d'abord du STIF (il y aurait aussi beaucoup à dire de son récent blocage).

Enfin, je pense que les expériences étrangères ne sont pas que de "la petite histoire". A titre personnel, je trouverai d'ailleurs très intéressant que vous nous fassiez profiter de vos connaissances et que vous présentiez quelques unes de ces expériences (en détail, ainsi que de leurs bilans - présentés avec le même sens critique aigu dont vous savez faire preuve ici).
Je sais que cela ne correspond à notre tempérament national, mais parfois, j'aimerai que l'analyse ne se contente pas de rester au niveau de la (nécessaire) critique, et qu'autant de place et de rigueur soit accordé aux propositions.

Écrit par : Ariane P | dimanche, 02 juillet 2006

Pour les "petites histoires", voici un site sérieux identifiant de nombreuses initiatives locales (mais c'est en anglais) accompagnées de liens pour plus de détails. http://www.iclei.org/

Je vous recommande également le suivi des Agenda 21 en France: http://www.agenda21france.org/

Quant aux quartiers verts, qui ont allégrément reporté le trafic dans les quartiers avoisinants, voici un des meilleurs exemples en la matière, à Hannovre (le site est en anglais, mais les rapports sont disponibles en français, je vous invite vraiment à vous y plonger): http://www.sibart.org/page_4.html

Pour reprendre maintenant vos commentaires, je comprends mieux vos propos quand vous reprochez ma lecture "exclusivement critique" et le fait que ce n'est pas constructif. Certes, mais il y a tout de même toutes la fin de l'article avec nombre de propositions... Je rappelle aussi que c'est un constat pour rectifier celui "officiel" parce que c'est un sujet que je connais très bien et qui donc, me tient à coeur.

Quant à votre commentaire sur le fait que cet article "manque de faits précis et chiffrés", désolée, mais vous m'en voyez totalement abasourdie!!! Si cet article n'est pas chiffré, bon sang, mais que vous faut-il??? Il n'y a quasiment pas une phrase en dehors des propositions de fin qui ne s'appuie sur des données mises en référence...

D'ailleurs, je ne comprends pas votre allusion sur le fait que je cite "des bilans officiels dont [je] conteste la validité": absolument pas, j'ai pris les chiffres en tant que tels et ne les ai absolument pas remis en cause puisque mon analyse repose sur eux!!! Je réitère, je conteste le discours officiel qui tranche avec ces chiffres, justement!

Pour ce qui est du réseau instrumenté, il représente plusieurs dizaines de kilomètres dans Paris, cela n'empêche nullement certains grands axes d'être moins fluides... Demandez aux habitants du boulevard Saint Marcel dont la conception a du être totalement révisée au vue des conséquences désastreuses...

Pour ce qui est des deux roues et des livraisons, c'est mon observation depuis ces dernières années qui me guide - récemment appuyée par le compte rendu du Plan de Déplacement de la Chambre de Commerce et de l'Industrie IDF, les entreprises ayant de plus en plus de mal à circuler, il y a eu une explosion des coursiers et autres livreurs pour répondre à leurs demandes... Sans compter l'évolution des mentalités où les habitants souhaitent être toujours plus livrés à domicile.

Enfin, pour la longueur des trajets... quand une étude montre que 57% des déplacements automobiles à Paris font moins d'un kilomètre, cela ne signifie pas qu'une personne prend sa voiture pour ne faire qu'1km... Une femme qui s'arrête pour déposer son enfant à la crèche, puis repart et s'arrête pour déposer un autre à l'école pour repartir ensuite faire 15 km vers son lieu de travail, le compte donnera: 2 trajets de moins d'1km pour 1 long trajet... Alors même que sans destination finale éloignée, il n'y aurait pas ces 2 très courts trajets en voiture... Ensuite, un médecin, un plombier ou un livreur ne fait que du petit trajet, mais difficile de se contenter des transports en commun... mais les comptabilités de l'iaurif ne permettent pas de les dissocier... Donc, baser une politique sur 57% sans éplucher le détail conduit (ou conduira) à d'énormes erreurs de jugement... Ainsi, mettez en place un pédibus (les enfants sont accompagnés - à pied en général - par des adultes jusqu'à l'école, selon un cheminement fixe) et vous aurez de grandes chances de faire sauter les 2 trajets d'1km précédemment cités.

Je dois avoir l'air encore très critique...
Mais je tiens à vous remercier pour vos interventions, c'est toujours agréable d'échanger ainsi.

Écrit par : Angelie | mercredi, 05 juillet 2006

Ouf, je viens d'arriver à la fin de la page... Quelques commentaires: je voudrais bien q'un jour on impose une taxe comme à Londres aux voitures de la banlieu qui se rendent sur Paris (bien entendu pour celà il faudrait repenser et augmenter les communications du transport public entre la banlieu et la capitale...)
Sur la police et les PV: ils ne verbalisent pas parce que quand il ne sont pas occupés à prendre la rue sarrette à contresens en direction de la tombe issoire quand la rue d'alésia est encombré (c'est à dire toujours), ils sont au milieu des embouteillages avenue du maine et du general leclerc et on les entend à quelques km de là...

Écrit par : François | mercredi, 12 juillet 2006

Je vois que vous êtes tous en vacances... Bon, profitez en, à Paris, dans le "quartier vert" tous est retourné, vous le reconnaîtrait plus... en effet c'est l'enfer! rue Daudet, rue sarrette, rue du lunain, rue d'alésia et en pus on ne peut plus traverser le boulevard jourdan pour rejoindre la rue Barboux en venant du père corentin... merci nos élus!!

Écrit par : François | mercredi, 19 juillet 2006

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