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vendredi, 07 juillet 2006

Agnès Varda à la Fondation Cartier

Du 18 juin au 8 octobre 2006, la Fondation Cartier pour l’art contemporain invite Agnès Varda à envahir ses espaces d’exposition. L’ÎLE ET ELLE regroupe des installations pour la plupart créées pour l’occasion et ayant toutes pour point de départ l’Île de Noirmoutier, où l’artiste séjourne régulièrement. Cinéaste depuis 1954, Agnès Varda est notamment la réalisatrice de Cléo de 5 à 7 (1961), Sans toit ni loi (1985), Jacquot de Nantes (1990), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000). Depuis 2003, elle remet en jeu sa pratique de cinéaste dans de nouveaux dispositifs.

Un livre accompagne l’exposition L’ÎLE ET ELLE. Carnet de notes ou catalogue en préparation, il fait voir les lieux et les gens de l’Île de Noirmoutier qui ont inspiré Agnès Varda. Plus que dans l’île, on circule dans l’esprit vagabond de l’artiste… entre mélancolie et bonne humeur.

À un entrelacs de textes, photographies, maquettes d’installation et images collectionnées s’ajoutent des dessins de son complice Christophe Vallaux qui a su la croquer en plein travail.

medium_agnes_varda_fondation_carti.jpgCinéaste inclassable, Agnès Varda bouleverse dès son premier film tous les codes établis du cinéma traditionnel. Née en 1928 d’un père grec et d’une mère française, elle passe son enfance à Bruxelles. Elle quitte, en 1940, la Belgique bombardée pour rejoindre Sète puis, plus tard, «monte» à Paris où elle étudie à la Sorbonne et à l’École du Louvre. Elle obtient un CAP de photographie et rejoint en 1949 le Festival d’Avignon de Jean Vilar, puis le Théâtre National Populaire, en tant que photographe.

En 1954, elle écrit et réalise son premier film, La Pointe Courte, annonçant par ses audaces formelles la révolution de la Nouvelle Vague. Elle alterne, au long de sa carrière, courts et longs métrages, fictions et documentaires. Depuis quelques années, avec la présentation de Patatutopia sur trois écrans à la Biennale de Venise en 2003, et une exposition à Paris en 2005 à la Galerie Martine Aboucaya, elle décline sa pratique de cinéaste dans des installations vidéo. Elle passe ainsi du domaine du cinéma à celui des arts plastiques.

Mais laissons la parole à la cinéaste...

"J’aime beaucoup la définition du mot île telle qu’apprise à l’école primaire : une étendue de terre entourée d’eau de tous côtés. À Noirmoutier, l’eau, c’est l’océan. J’ai travaillé sur place, comme les peintres sur le motif. Cette île, que Jacques Demy m’a fait découvrir dans les années 60, m’offre des paysages, des décors et des ciels qui m’inspirent autant que les situations locales et les personnes qui y vivent. Plaisirs des découvertes ou surprises amenées par les touristes et campeurs en été. Plaisirs aussi de la solitude et de la mélancolie.

Habitant depuis longtemps la rue Daguerre, à cinq minutes du boulevard Raspail, rien ne me fait plus plaisir que de venir à pied exposer dans mon quartier, à la Fondation Cartier."

Agnès Varda, 2006

Camille

Plus d'info :
+ La Fondation Cartier pour l’art contemporain est ouverte au public tous les jours, sauf le lundi, de 12h à 20h. Droit d’entrée : 6,50 €, tarif réduit* : 4,50 €
+ Fondation Cartier - 261, boulevard Raspail 75014 Paris - tél +33 (0)1 42 18 56 50 fax +33 (0)1 42 18 56 52
Métro Raspail ou Denfert-Rochereau – Bus 38, 68, 88, 91 – RER B: Denfert-Rochereau.

Commentaires

ras le bol de la culture
roberto

Écrit par : roberto | vendredi, 07 juillet 2006

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