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lundi, 11 février 2008

La petite ceinture, un site unique en Ile de France…

… comme dans le 14ème. Unique par sa biodiversité, qui regroupe 80% des espèces végétales présentes dans la région Ile de France. Unique aussi par son pouvoir attractif en terme de valorisation immobilière.

Là, les choses sont moins roses, puisqu’une société publique dépendant de Bercy, la SOVAFIM, a pour charge de valoriser au mieux et au plus vite le foncier de Réseaux Ferrés de France (RFF), elle-même société de gestion du patrimoine immobilier de la SNCF.

Pour l'instant tout parait calme. Une première convention a été signée entre la Ville de Paris et RFF afin de pouvoir utiliser la petite ceinture sur le sud de la capitale, pour un chemin piétonnier ou cyclable. Cette convention prévoit la réversibilité, au cas où des trains seraient amenés à utiliser cette emprise (inutilisée depuis un demi siècle)... Autre évolution qui va dans le bon sens, une convention plus spécifique a été signée pour rétablir l’ancien jardin des cheminots rue de Coulmiers en jardin partagé (ouverture en fin de printemps).

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Or, à l’initiative du Conseil de quartier, un voeu de préservation de la gare de Montrouge a été émis au Conseil de Paris. Car sur cette rue de Coulmiers, entre l'Avenue du Général Leclerc et la rue Friand, un important périmètre constructible fait saliver la Sovafim. Cette ancienne gare est située au meilleur endroit pour y construire un bâtiment élevé, coté Avenue du Gal Leclerc. Evalué par les domaines (encore Bercy : juge et partie ?) à 20 millions d'euros, cette parcelle pourrait bien être vendue...

Sauf que la population souhaite réhabiliter la petite gare de Montrouge (pour un équipement socio-associatif), et que les habitants de la rue de Coulmiers ne veulent pas voir arriver un mur de 8 étages devant leur fenêtre. Sans oublier la SNCF qui souhaite pouvoir faire circuler d'éventuels trains (fantômes ou pas ?) et empêcherait de construire en sous-sol. Problème de prix, d'acheteurs, de destination, de préservation, et de construction. La Ville n'a donc évaluée cette parcelle quà 8 millions d'euros dans une contre-offre faite à la Sovafim en 2007.

Les tractations sont en cours. Un site donc véritablement unique et central, qui promet de faire parler de lui dans les semaines, les mois et les années qui viennent. Bientôt la suite, avec la suite du voeu du Conseil de quartier.

Dan

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