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samedi, 06 octobre 2018

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

Oscar et la dame rose

 L'histoire est plutôt triste, mais que ce soit le comédien âgé de 35 ans qui l'interprète (Pierre Matras) ou l'auteur de la pièce Eric-Emmanuel Schmitt, tous deux ont su y apporter de l'humour et de la poésie, et faire oublier le côté dramatique.

Oscar 10 ans souffre d'une leucémie et vit quotidiennement à l'hôpital. Marie, une ancienne catcheuse victorieuse de 160 combats sur 165 dont beaucoup par ko est là pour égayer sa vie et l'encourager à faire de Dieu son confident. Oscar ne croit pas à son existence, mais joue le jeu et lui écrit régulièrement. Ainsi, la vie entourée de Marie-Rose et de Dieu paraît moins morose.
Oscar surnommé " Crâne d'œuf" a pour voisins Pop Corn, Einstein, Bacon et Peguy Blue pour qui il a un faible. Cela s'écoute comme un conte où l'auteur glisse subrepticement des idées philosophiques. Pierre Matras grâce à son excellente interprétation met bien en relief le texte et ce duo nous enchante. Par moment l'on sourit allègrement, l'on peut même rire, et l'on est happé par l'atmosphère touchante qui se reflète sur scène.

Eric-Emmanuel Schmitt a l'art de raconter des histoires, c'est incontestable, et celui qui le représente joue l'enfant avec brio, délicatesse, empathie en le rendant attendrissant et jamais mièvre. Fort dans sa maladie, Oscar irradie et sa vie ne semble pas si laide qu'on pourrait le penser.
C'est tout le talent de ces deux hommes de rendre plus positive l'image de cette affreuse maladie qu'est le cancer et de donner du courage à ceux qui en souffrent. Une belle leçon de vie…
Agnès Figueras-Lenattier

 

Plus d'infos :

Comédie Bastille

5 rue Nicolas Appert

75011 Paris

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