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mardi, 08 février 2022

Nelson Monfort

n.monfort,échange,bâtons rompusn.monfort,échange,bâtons rompusNelson Monfort journaliste polyvalent bien connu des français notamment des amateurs de patinage et de tennis s’intéresse en dehors du sport à beaucoup de domaines dont la littérature, la musique. Il est aussi passionné de géopolitique notamment depuis la guerre du Vietnam. « C’est assez difficile de rester indifférent à tout ce qui se passe dans le monde. On peut appeler ce sujet géopolitique, marche du monde mais ça m’a toujours captivé et ça continue de me captiver. Tout ce qui concerne actuellement L’Ukraine, La Russie, La Chine, La Corée du Nord… » Quand il était bien plus jeune, sa femme et lui ont aperçu un ovni. Une forme extrêmement brillante dans le ciel affirme t-il. « Ce n’était ni un avion, ni un hélicoptère, ni une comète, c’était bien un ovni. J’ai tendance à penser qu’il existe d’autres intelligence que la nôtre. Lorsque j’étais adolescent, la conquête spatiale faisait partie de mes centres d’intérêt. Cela me faisait complètement rêver et ensuite j’ai toujours aimé regarder les étoiles. Mais entre observer les étoiles, et voir ce que j’ai vu, il y a un pas… « Son dernier livre sorti en novembre 2021 s’intitule « Mémoires olympiques » et cet ouvrage est un des sujets évoqués dans cette interview.

 

Vous avez couvert de nombreux événements sportifs ? Chaque sport vous a t-il apporté quelque chose ou y en a t-il qui étaient plus de l’ordre d’une obligation due à votre métier de journaliste ? Non, cela n’a jamais été une obligation. J’ai toujours eu la chance de choisir. On ne peut pas être bon partout et commentant le patinage artistique, je ne me verrais pas faire la même chose avec le rugby. Cela n’aurait pas de sens. Je crois être bien dans ce que je fais, enfin je l’espère et c’est un choix qui se fait mutuellement entre la rédaction et moi-même.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

La rencontre ; faire la connaissance des habitants. C’est un métier qui m’a donné l’occasion de voyager, d’être en contact avec des gens d’horizons extrêmement différents. J’ai toujours essayé d’aller vers les gens, de les aimer, et la plupart du temps ils me l’ont toujours très bien rendu. Voilà ce que m’apporte ce métier unique au monde pour moi.

 

Que trouvez le plus difficile dans le journalisme ?

Ce sont parfois des rivalités pas toujours très saines. Avec une concurrence qui peut faire naître des coups fourrés. La jalousie me semble être un vrai défaut dans ce métier. Mais heureusement pour moi j’ai de nombreux confrères non envieux et j’ai donc beaucoup d’’amis. Mais l’honnêteté me pousse à dire et je le dis d’autant plus que chacun a ses travers que je n’ai pas ce défaut En effet, si un confrère réussit un joli reportage, ou une interview, j’ai plutôt tendance à me réjouir pour lui. Je constate que ce n’est pas universellement partagé et j’en souffre beaucoup…

 

Vous commentez le tennis et le patinage artistique. La grande différence entre les deux c’est qu’au tennis on ne peut compter que sur soi alors qu’au patinage il existe les jurés et leur subjectivité.

Très bonne remarque et je n’ai pas grand-chose à ajouter. Le patinage peut être extrêmement difficile non seulement dans son exécution mais comme en plus le résultat dépend aussi des juges, ce sport peut être extrêmement frustrant. C’est une discipline pour laquelle j’ai pas mal d’admiration à cause de toutes ces particularités.

 

Quelle est dans le patinage artistique la figure que vous préférez ?

Je pense le triple axel car c’est un saut éminemment difficile à réaliser. Et quand il est réussi, il est techniquement parfait. C’est le seul saut qui partant de l’avant possède une forme de poésie en lui.

 

Il est question qu’après ces jeux Olympiques en Chine vous arrêtiez de commenter le patinage. Qu’en est-il ? Il va y avoir un bel événement avec les championnats du monde à Montpellier au mois de mars. Après, on verra.

 

En tout cas vous avez une belle complicité avec Philippe Candeloro qui a dit que si vous arrêtez il arrêterait aussi !

Je peux dire la même chose le concernant. Nous avons effectivement une formidable complicité et je me verrais mal continuer sans lui et apparemment c’est pareill pour lui. C’est peut-être au-delà de la confraternité ce que l’on appelle un vraie et sincère amitié.

 

Est-elle née tout de suite ?

Pas tout de suite mais assez vite quand même. On ne se trompe pas sur les personnes et au fur et à mesure du temps la première impression confirme. C’est un garçon en qui j’ai une totale confiance, c’est une belle qualité dans la vie. C’est aussi en tant que journaliste la personne avec qui j’aime le plus travailler…

 

Vous aimez particulièrement le golf. Pour quelle raison ?

C’est un sport qui accompagne ma vie depuis toujours. J’ai appris avec mon père et c’est une discipline que j’aime profondément. Aussi bien pour sa pratique que pour son état d’esprit. Quand on joue au golf avec quelqu’un, se met tout de suite en place une forme d’entente et d’amitié basée sur la confiance. Au golf, on ne triche pas. On annonce son score à son partenaire, aucun arbitre n’est présent et tout cela me plaît. Je demande à mon partenaire Combien as-tu » et je ne vais pas vérifier et recompter. . Le golf me fait penser si j’ose cette comparaison à certains examens au sein des plus grandes universités américains qui se déroulent sans surveillance. Cent étudiants sont présents dans la salle sans personne pour les observer. Le fait qu’il n’y ait personne implique que personne ne triche ; cela fait partie de l’éthique du départ. Si une seule personne rompt le contrat, tout est mis à plat. Outre ces considérations, , j’apprécie aussi le cadre, et les paysages que l’on parcourt sont magnifiques. Un golf de plaine, de montagne, de bord de mer…

 

Vous jouez au tennis aussi ?

Oui et je ne me débrouillais pas trop mal. Jai été classé 15/5, 15/4. Je fais aussi du ski, et du patinage que j’évite dans mon cas d’appeler artistique. Autrefois je faisais un peu de compétition et le ski est le premier sport que j’ai pratiqué. Avec les années qui passent je n’en fais plus de 10h à 17h mais j’aime beaucoup dévaler les pistes avec un ou deux amis hors des sentiers battus.

 

Au début de votre livre « Mémoires olympIques », vous avez glissé la citation suivante de Mark Twain : « Ils ne savaientpas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !

C’est une phrase qui je l’espère accompagne ma vie. J’aurais pu en mettre une autre « Oser c’est se perdre un instant, ne pas oser c’est se perdre soi-même. » j’aime ces citations. Je n’en ai pas cinquante dans la tête, mais certaines me suivent sur mon chemin de vie.

 

Avez-vous assisté à la 21ème victoire de Nadal en grand Chlem à l’Open d’Australie contre Medvedev ?Il était mené deux sets à rien, 3/2 et 0/40 sur son service !

Oui et c’est pour moi pourtant j’en ai vu un certain nombre un des plus grands matches auquel j’ai assisté. Je ne veux pas employer de trop grands mots mais c’était tout simplement extraordinaire.

 

Vous avez des relations assez privilégiées avec lui. Un jour il vous a dit que contrairement à beaucoup de journalistes, il ne vous faisait pas peur !

C’est exact. Je ne vais pas dire que c’est un ami, on ne se tape pas sur le dos mais j’ai une totale estime pour lui, et je pense qu’il me le rend bien. J’ai animé par deux fois sa soirée caritative et c’est un garçon que j’aime énormément.

 

Dans votre livre vous parlez d’une grande estime que vous avez pour Pierre de Coubertin. Sa mysoginie ne vous dérange pas ?

Nous ne sommes pas en 2022 mais en 1900. Ill faut se remettre dans le contexte de l’époque. Evidemment il fait preuve d’une grande mysoginie vis-à-vis des femmes sportives et ce serait insupportable à entendre aujourd’hui. Mais encore une fois il faut comprendre que l’on est très loin de la génération actuelle.. Vous pensez comme lui que l’important c’est de participer ! Oui pour moi quitte à paraître démodé, je pense effectivement que l’important en sport c’est le fair-play. Et le fairplay passe avant tout par la participation et non pas par le fait de gagner à tout prix. Je le pense vraiment.

 

Vous parlez aussi de Pierre de Coubertin comme un intellectuel qui en dehors du sport s’intéressait à plein de domaines. Vous aimez ce genre de personnalité assez éclectique. Puis vous en profitez pour dire que vous aimeriez que les JO englobent comme autrefois davantage d’événements artistiques ?

Oui. Au début, les JO ne comprenaient pas uniquement des épreuves sportives et il me semble que se déroulaient par exemple des épreuves d’ échecs, de bridge. Même si ça me paraît complètement impossible ce serait intéressant de revenir à cette ancienne formule. Mais j’ai vraiment le sentiment d’être vraiment d’un autre monde en disant cela. Les Jo ont atteint aujourd’hui un gigantisme terrible et je trouve qu’il serait bien qu’il y ait une forme de retour aux sources avec des JO organisés à Athènes l’été et en hiver à Chamonix. Ceci de façon régulière.

 

Vous dites qu’en direct vous avez encore un peu le trac !

C’est une forme de respect du public. On n’arrive pas devant des millions de spectateurs les mains dans les poches sans avoir rien préparé. Ce respect me procure non pas un trac paralysant mais un trac qui fait que je suis concentré. C’est peut-être ce qui m’a permis enfin j’espère, de faire un assez bon bout de chemin en matière de sport à la télévision.

 

Même vis-à-vis des athlètes vous avez une petite gêne à être souvent le 1er à les interviewer juste après leur compétition ! Je dirais que j’ai une forme de pudeur, c qui est plutôt quelque chose de bien…

 

Vous parlez de vous comme un journaliste plutôt consolateur contrairement à beaucoup de vos confrères qui sont durs et ne laissent pas les athlètes savourer le moment présent !...

Oui c’est tout à fait exact. A certains moments, je sors un peu de mon rôle de journaliste et j’essaye d’être un passeur d’émotion. Se réjouir de la victoire c’est assez facile, mais compatir en cas de défaite c’est plus difficile. Il faut adopter le ton juste et j’essaye de le faire.

 

Une fois  votre désir de  bien faire a été mal pris !  C'était avec la nageuse Ophélie Cyrielle Etienne!

Oui, extrêmement mal pris. Je souhaitais qu’elle dédie sa victoire à sa maman qui venait de la quitter. Pour moi c’était un sentiment noble qui a été mal pris mais ça ne veut pas dire qu’il existait une intention maligne derrière. C’est le propre des réseaux sociaux que j’appelle souvent des fléaux sociaux. N’importe quelle petite chose prend des proportions hors de propos. Je suis contre une certaine utilisation de ces réseaux.

 

Vous parlez de votre rencontre avec Jean Rochefort !

C’est quelqu’un pour qui j’avais et pour qui j’ai toujours beaucoup d’estime car de tels artistes sont quelque part toujours parmi nous. C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup.

 

Vous déplorez le fait que certains sports ne soient pas mis en valeur aux JO comme le disque !

Pour moi, c’est la discipline olympique par excellence. Sur les anciennes gravures olympiques que voit-on ? Le lancer du disque. Or il passe un peu au second plan et je trouve qu’il existe presque une forme d’injustice. Un sport comme l’athlétisme est tellement riche. Il y a tout, le saut, le lancer, le relais et c’est tout à fait merveilleux pour moi. J’aime en particulier le relais 4 fois 100 m.

Vous dites que le tennis et le football n’ont pas leur place aux JO.

Effectivement.. Ce sont des sports hyper bien organisés et hyper professionnels qui n’ont pas besoin des JO pour exister. En revanche l’athlétisme, la natation, le ski en hiver, le patinage, l’aviron, le canoe kayak , l’haltérophilie, le judo, le karaté, le curling, le bi-athlon bien sûr. Même le golf qui est pourtant un sport que j’adore n’a pas vraiment sa place aux JO.

 

Vous parlez de la lutte anti dopage ou bien souvent c’est juste une seule personne qui paie les pots cassés !

Deux choses me gênent. Non seulement on accuse une seule personne mais aussi un seul sport et je trouve cela extrêmement regrettable et détestable. Quand on commence à parler du dopage, il faut le prouver. Je déteste les accusations sans fondement. Je ne vois pas pourquoi les cyclistes seraient mis au banc et peut-être que d’autres sports comme par exemple le marathon auraient tout autant intérêt à se regarder derrière leur porte devant la glace.

 

Existe-t-il réellement des sports qui échappent à ce fléau ? De plus, ceux qui détiennent les produits pour masquer le dopage sont toujours en avance par rapport à ceux qui luttent contre ?

Il y a dopage et dopage. Il existe le dopage instantané sur la performance et le dopage au long cours qui est évidemment un autre problème. Mais je suis de votre avis. Je n’ai d’ailleurs pas entendu parler dans quelque port que ce soit d’un contrôle anti-dopage un peu fort depuis des années. Donc, oui il semble que les événements vous donnent raison mais tout ce que je tiens à dire et je le redis, je ne supporte pas les accusations sans fondement et si on parle d’un athlète dopé faut le prouver…

 

Les jeux de Tokyo 2021 sans public cela devait être triste !

Pour moi le sport sans public c’est comme le théâtre ou le music-hall sans public. C’est terrible et à la limite il faut même peut-être mieux que l’événement n’ait pas lieu. Le sport sans public c’est une forme d’orphelinat à part.

 

Pour en finir avec le sport, vous affirmez dans votre livre que les événements du passé auxquels on n’a pas assistés font davantage rêver que ceux du présent !

Oui c’est ce que j’essaye de développer dans mon livre : la capacité d’imagination. Celle-ci est évidemment bien plus développée pour des événements auxquels on n’a pas assisté. Quand je parle des JO de 1924, des premiers jeux d’Athènes en 1896 ou ceux de Los Angelès en 1932, j’imagine plus fortement l’événement et je souscris à cette réalité. C’est pour cela que je ne suis pas un grand fan des caméras qui vont dans les vestiaires ou autres. Il faut savoir garder un côté un peu mystérieux. C’est cela qui fait rêver le public et qui me fait rêver.

 

Ce que vous dites pour le sport est d’ailleurs valable pour la vie en général ?

Totalement. C’est la même chose pour un artiste, un réalisateur qui doit donner ce qu’il existe de meilleur dans sa discipline. Mais essayer de faire copain copain avec lui, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Il faut mieux rester sur cette part de rêve. J’en suis intimement persuadé d’autant plus que je n’ai pas toujours pensé ainsi. Ainsi, au début de ma carrière, je voulais être ami avec ces personnalités. Mais on ne peut aller qu’au-devant de déceptions.

 

Pourtant vous avez pas mal fréquenté certains artistes comme Jean Ferrat, Georges Brassens et autres. Vous avez d’ailleurs fait un spectacle sur Jean Ferrat fin 2021 et un sur Goerges Brassens auparavant.

Ferrat et Brassens parmi d’autres ont accompagné ma jeunesse et continuent à accompagner ma vie. En faisant ces deux spectacles, je leur ai rendu hommage. Ils sont un peu oubliés et très peu programmés ce que je trouve injuste et si j’en juge par la fréquentation, c’était une bonne initiative.

 

Jean Ferrat aimait beaucoup Nadal ! Il aimait beaucoup le tennis en général et Nadal en particulier. Quand je l’ai rencontré je voulais lui parler de ses chansons et lui voulait parler tennis. On a pu faire une sorte de 50/50.

 

Il a adopté sa moustache à Cuba.

Oui en 1967 quand il a fait un voyage là-bas pour aller voir ce qui l’intéressait : les latinos, les guerilleros, les barbouzes. Et il n’a jamais plus quitté sa moustache.

 

Il devait beaucoup plaire aux femmes !

Oui mais malheureusement pour elles, il était fidèle !...

 

Il aimait Hugo et Aragon !

Il les adorait. Il considérait Hugo comme le plus grand poète du XIXè siècle et son admiration pour Aragon était encore plus forte. Il a mis en musique un grand nombre de ses poèmes. C’était une amitié poétique, philosophique, politique, une relation exceptionnelle.

 

Pourriez-vous faire un petit portrait de Brassens?

Iconoclaste heureux pour être rapide et très succinct. Il ne s’embarrassait pas des convenances et il était formidablement heureux dans ce qu’il faisait. Il avait la faculté de rendre les gens heureux en écoutant ses chansons.

 

Il a prononcé cette phrase « Si je ne suis pas normal c’est que je n’en ai pas envie. Il y a suffisamment de gens normaux, laissons-les se comprendre entre eux."

Tout est dit. C’est pour cela que je parlais d’iconoclaste, de quelqu’un d’anarchique. C’est un très grand artiste et si vous me demandez de choisir entre lui et Ferrat, je j’en serais bien incapable. Ce sont deux des plus grands auteurs chanteurs compositeurs poètes du XXè siècle. Et Brel ? Aussi.

 

Vous êtes un grand amateur de musique classique ?

En tant qu’interprète je suis plus amateur de chanson française comme ce dont on vient de parler. Mais en tant qu’auditeur je suis davantage tourné vers la musique classique ; je ne pourrais pas m’en passer. J’ai des périodes. Musique romantique, musique ballets russes du XXè siècle. C’est très varié. Je mets le tout dans un verre qui pétille de bonheur.

 

Quand vous êtes un peu mélancolique, puisque c’est votre tendance que préférez-vous écouter ?

Je vais vous faire une petite confidence. Quand une certaine mélancolie m’habite, la musique a tendance à me rendre plus gai mais quand je suis gai la musique a tendance à me rendre un peu plus mélancolique. Si je devais écouter tout le temps un compositeur au moment de ces deux sentiments ce serait Mozart. D’ailleurs c’est intéressant, car il a écrit certaines de ses œuvres les plus gaies lorsqu’il était lui-même très triste et vice versa. Je me reconnais bien.

 

D’ailleurs on dit très souvent que les clowns sont plutôt tristes dans la vie !

Très juste, et ils sont parfois tristes sur scène. Il existe une forme de mélancolie chez les clowns.

 

Quelles sont les causes auxquelles vous êtes particulièrement sensible ?

La protection animale. Je suis parrain d’une très jolie association "Pro anima " qui porte bien son nom. C’est un comité scientifique qui propose des mesures alternatives aux expérimentations monstrueuses que l’on peut faire sur les animaux. Je suis très sensible à ça. Végétarien ? Non, même si je suis obligé de reconnaître que depuis quelques années je mange moins de viande.

 

De manière générale respectez-vous une hygiène de vie ?

Oui je crois ; je fais un petit peu attention ce qui passe forcément par une certaine hygiène de vie. Je ne fume pas, je ne bois pas excessivement.

 

A ce propos quand vous êtes mélancolique boire un verre vous rend-il plus joyeux ?

Non, j’ai plutôt le vin triste dans ces cas là…

 

Vous aimez beaucoup l’écrivain Alphonse Allais. Pour quelle raison ? Son humour !

On me dit souvent « Tu parles plusieurs langues c’est formidable. « Mais pour moi, la plus belle langue qui soit c’est le français. C’est la raison pour laquelle je suis tombé amoureux d’Alphonse Allais. Non seulement pour ses écrits, mais aussi pour une époque à jamais disparue. Je ne veux pas être trop nostalgique mais c’est mon sentiment.

 

Savez-vous ce qu’il a dit sur son lit de mort ? « Je regrette de ne pas avoir pu réconcilier les œufs brouillés. » Qu’est-ce que cette phrase vous inspire ?

Ecoutez, c’est tout simplement merveilleux. Cela m’inspire de l’humour, de la tendresse, de la poésie, une certaine forme de nostalgie aussi. Tout ce que j’aime dans la vie…

Agnès Figueras-Lenattier

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