Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 17 juin 2022

Deux DVD chez Carlotta Films

L'HOMME AU POUSSE-POUSSE (VERSION 1943) 04.jpgEXÉCUTION EN AUTOMNE 04.jpg«  L’homme au pousse-pousse (photo n°1) » ,  «  Exécution en automne (photo n°2) »

Le DVD sur «  L’homme au pousse-pousse «  tiré du roman de Shunsaku Iwashita contient deux versions du même réalisateur japonais  Hiroschi Inagaki (1943-1958) . L’une de 1943 en noir et blanc, l’autre de 1958 en couleur.  Que faire techniquement avec le noir et blanc d’un côté et avec la couleur de l’autre ? C’est la question qui vient à l’esprit en regardant ces deux films qui partent de la même histoire mais qui n’ont pas grand-chose à voir l’un avec l’autre.  L’histoire est celle de Matsugoro conducteur de pousse-pousse qui fait la connaissance des parents d’un petit garçon Toshio.  Lorsque le mari meurt, il promet à sa veuve de prendre soin de son fils.  La deuxième version joue davantage avec le côté esthétique, avec les détails et met peut-être davantage en valeur l’amitié qui unit l’homme au pousse-pousse à Toshio.  Mais les deux ont une pudeur attachante et l’histoire est belle dans les deux versions. En tout cas, c’est intéressant de comparer ces deux films et de voir les qualités indiscutables du réalisateur qui a su faire preuve d’un esprit créatif et audacieux.

« Exécution en automne » du réalisateur né à Shangaï Lee Hising  dont c’est le film préféré « : Pei Gang couvé par sa grand-mère a commis trois meutres de sang-froid. Condamné à mort, l’éxécution doit avoir lieu l’automne suivant. Sa grand-mère arrivera t-elle à le sauver ? Tout le film repose sur cette incertitude et englobe violence, sentimentalisme, poésie, et montre avec force la dualité de l’individu.  Pei Gang peut en quelque sorte être assimilé au docteur «  Jekyll and Mister Hyde «  dans une version totalement différente mais dont le concept est le même. Le bien et le mal chez un individu… Le remords est également bien dépeint et conduit inexorablement à l’acceptation de la fatalité. Un beau  film quelque peu entaché de philosophie et d’une certaine morale…

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

00:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.