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mercredi, 22 avril 2020

Beethoven par lui-même

Présenté et commenté par Nathalie Krafft

Nathalie Krafft ancienne rédactrice du " Monde de la Musique" signe ici une séduisante biographie. Laquelle englobe de nombreuses lettres du compositeur, allant de la 1ère où à 11 ans il crie son amour de la musique jusqu'aux dernières où avant de mourir, il réclame notamment des subsides pour se nourrir.. " Dès ma quatrième année, la musique devient peu à peu la première des occupations de mon âge… Dès lors que j'entrai dans ma 11ème année, ma muse souvent me murmura dans les heures de consécration : " Essaie, écris et note les harmonies de ton âme."

Beethoven apparaît comme un homme humain, changeant, généreux, et grâce à ses écrits, l'on pénètre dans la profondeur de sa personnalité. Maltraité par un près brutal et alcoolique, il aimera plus tard taquiner ses collègues musiciens et faire des blagues.

Son caractère généreux et qui ne calcule pas, se devine particulièrement dans ses lettres avec les femmes; toutes ses amours se révélant d'ailleurs contrariées.

Habité toute sa vie par des problèmes de santé, son ouïe commence à lui jouer des tours dès l'âge de 27 ans. Il aura du reste des envies de suicide, mais l'art le retiendra : " L'art seul me retint de mettre un terme à ma vie." Le 6 octobre 1809, il écrit à ses deux frères :

" Il me semble impossible de quitter le monde trop tôt avant d'avoir engendré tout ce à quoi je me sentais disposé."

C'était non seulement un grand compositeur, mais il savait aussi être habile avec les mots. On le voit bien au sein de cet ouvrage où Nathalie Krafft qui connaît bien son sujet puisqu'elle est également l'auteur de la nouvelle édition des " Cahiers de conversation de Beethoven" donne du relief à son côté complexe et ambivalent. Un Beethoven également de talent dans sa correspondance qui déclarait "aimer rien tant que le royaume de l'esprit…"
Agnès Figueras-Lenattier

 

09:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beethoven, lettres, biographie

mercredi, 27 novembre 2019

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du 14ème

Deux spectacles musicaux, l'un " Looking for Beethoven", l'autre " Wilde Chopin" se jouent actuellement au Ranelagh, coquet théâtre situé dans le 16ème arrondissement. Les deux valent le détour, mais sont un peu gâchés par la présence d'un ennemi juré du théâtre : le micro…

C'est bien dommage et que ce soit Pascal Amoyel, interprète de Beethoven, ou Michel Voletti qui lit " De Profundis" la très belle lettre d'amour d'Oscar Wilde écrite en 1897 à son ami Lord Alfred Douglas , aucun des deux artistes n'aurait du y recourir.

Pascal Amoyel notamment Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres qui évoque avec passion et lyrisme Beethoven, est un excellent pianiste et écouter des extraits des 32 sonates est un vrai plaisir. Qu'aurait donné sa voix si elle n'avait pas été sonorisée, il aurait été intéressant de le découvrir!...

Quant à Michel Voletti, sa voix apparemment assez puissante aurait sûrement laissé place à un résultat moins artificiel et plus agréable à entendre sans ce fameux micro… Il est accompagné par Mickaël Lipari-Mayer également très bon pianiste, qui nous régale avec Chopin et quelques autres musiciens comme Schubert, Schuman, Ravel, Bach…

Bref sans cet "objet de malheur", on aurait pu parler d'un véritable enchantement…

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos

Théâtre du Ranelagh 5 rue des Vignes

Métro : Passy, La Muette

 

 

02:14 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beethoven, wilde, chopin