Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 05 février 2009

Ciné-philo avec Daniel Ramirez à l'Entrepôt

Ciné-philo, dimanche 8 fév. à 14 h 20, avec la Palme d’or Cannes 1987, "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat, inspirée du roman homonyme de Georges Bernanos (1926), avec Gérard Depardieu et Sandrine Bonnaire.

sous le soleil de satan.jpg

Tarif unique : 8€. Séance présentée et animée par Daniel Ramirez avec pour sujet de débat :

 « L'homme faillible ou la chute des corps. Autour du christianisme : culpabilité et rédemption »

Pierre

Plus d'info :
+ L'Entrepôt - 7, rue Francis de Pressensé, Paris 14, (M° Pernety). Tél: 01 45 40 07 50

jeudi, 22 janvier 2009

Découvrez le ciné-philo !

 

American Beauty.jpg

Dimanche 25 janvier 2009 à 14 h 20 : Ciné-philo à l'Entrepôt. "American Beauty", film de Sam Mendez (2000).
Débat philo à la sortie du film, sur le sujet : "la passion peut-elle être un défi à la liberté", séance présentée et animée par Daniel Ramirez.

Commentaire de l'animateur : Normalement nous disons que les passions sont dangereuses et avec la tradition philosophique, stoïcisme et christianisme, nous avons appris à nous en méfier : elles déforment la réalité, comme le montre Descartes dans le Traité des passions, et font perdre au sujet humain la maîtrise de sa vie. Mais, si cette vie tombe dans une sorte de léthargie morne et conformiste, loin de toute passion, peut-on dire encore que la liberté a un sens ? Un peu de folie, un coup de déraison ne seraient-ils pas les seules voies de salut ?

Ce film ne fait pas que dépeindre avec ironie l’American way of life, ni la superficialité, ni la vanité des jeux de la séduction ; il fonctionne comme un révélateur de la vacuité de la vie, trace le parcours d’une conversion et donne un exemple étonnant de renonciation. Ces termes religieux ici paraissent tellement déplacés, vu l’esthétique du film, et vu que le moteur est le désir physique d’un homme mur pour une Lolita. Et pourtant... Il s'agit d'une conversion de la volonté, à la liberté, un retour vers soi et à sa puissance d’être, dans un sens spinoziste. Le corps et le désir et le désir du corps ne conduisent pas forcément à la servitude. Cette œuvre étonnante aurait pu avoir pour sous-titre « Court traité du coup de foudre ».

Daniel Ramirez

Plus d'info :
+ L'Entrepôt, 7 rue Francis de Préssensé Paris 14e M° Pernety. Entrée 8€.