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mercredi, 01 juin 2011

Ferme Montsouris et carrière de Port-Mahon

Lu sur le site du Collectif de Port-Mahon :

 

Trois permis de démolir

 

Le promoteur vient d'afficher trois permis de démolir (PD 07501406V0027, 28 et 30) qui viennent de lui être délivrés le 27 avril dernier par la Ville.

 

Il est loin le temps où Pierre Castagnou, le Maire du 14e décédé il y a deux ans, voulait préserver ce site et voulait que l'ensemble continue d'avoir une fonction sociale et culturelle, comme du vivant de l'Abbé Keller.

Pascal Cherki, l'actuel Maire du 14e, préfère laisser le terrain à un promoteur pour qu'il construise des immeubles de standing. Serait récupéré par la municipalité, ce que la Soferim veut bien lui laisser, c'est-à-dire la grange en fond de cours, défigurée et cernée par le béton. La cour de ferme serait en grande partie lotie.

 

Le Maire du 14e oublie ses engagements :

Dans le programme du PS des dernières élections municipales, où Pascal Cherki se présentait en 3e position sur la liste, on lit page 19 à la rubrique : "Ce que nous ferons" :

"Acquisition et restauration du site de la Ferme de la Tombe Issoire : réalisation de logements sociaux et d'un équipement culturel de proximité".

 

Le 12 mars 2007, le Conseil municipal avait entreriné cette restauration et cet usage, en votant  à l'unanimité un voeu présenté par Pierre Castagnou et Pascal Cherki (délibération 14/07/032).

jeudi, 19 février 2009

Victoire du Collectif à Montsouris

Dans le combat que mène le collectif de Port-Mahon et de la ferme de Montsouris, pour sauver la dernière ferme et la dernière carrière médiévale de Paris, le Conseil d'Etat confirme l'annulation de l'autorisation de travaux.

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Rappelons que le promoteur, la Soferim, avait comme projet de réaliser une vaste opération immobilière sur ce site. Le jugement du Conseil d'Etat lui interdit définitivement d'implanter toutes fondations dans le sol et le sous-sol, classés monument historique.

Dans Le Parisien du 17 février, la Soferim réagissait à chaud à cette décision en affirmant :  « être toujours en attente d'un permis de construire ».

Mais, à quoi servirait-il d'obtenir un tel permis, puisque le jugement lui interdit de réaliser la moindre fondation ?

 

Plus d'info :

+ Site du collectif

+ Le Parisien