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mardi, 04 octobre 2022

Victor Hugo à l'honneur

 

 

Le 16 octobre 2022 aura lieu à la Maison Auguste Comte une journée entière consacrée à Victor Hugo. Elle est organisée par la Société des amis de Victor Hugo et englobera notamment un spectacle basé sur la correspondance entre Victor Hugo et Adèle qui se sont connus enfants. Au programme également une conférence sur Hugo et l'amour, des interviews de descendants 'Hugo et une balade dans le 6ème arrondissement où Hugo et Adèle se sont mariés...

lundi, 15 août 2022

PETER BOGDANOVICH 3 CD ( Daisy Miller, Texasville, The Great Buster= une célébration)

Edition Carlotta Films

Parmi ce coffret où sont édités trois films du critique , réalisateur et acteur américain Peter Bogdanovich, «  The Great Buster « = une célébration, hommage au grand comédien et cinéaste Buster Keaton «  L’homme qui ne rit jamais » à l’époque du muet .  Peter Bogdanovich dont le film le plus connu « La dernière séance » a obtenu deux oscars réalise un documentaire qui grâce à une vingtaine de témoignages (amis, réalisateurs, artistes ) et de nombreux extraits de films  démontre en quelque sorte la « folie  géniale et la totale singularité « de Buster Keaton amoureux des inventions mécaniques. Se donnant toujours à fond devant la caméra, tout au long de sa carrière, il n’a pas hésité à prendre des risques pour accentuer son côté burlesque aussi bien dans sa vie de comédien que de réalisateur. Et c’est vrai d’après ce que Bogadanovich montre comme extraits que c’est très drôle, pleins de gags, de folles cascades  et de trucages inédits. Parmi ses films les plus connus « Le mécano de la générale » un des films favoris d’Orson Wells sur la guerre de Sécession. Dans « Cadet d’eau douce » son dernier film muet on assiste à une scène d’anthologie mettant en scène un extraordinaire ouragan. « Le dernier round » en même temps un des plus drôles et des moins connus de ses films, lle montre lors de son premier entraînement sur le ring… Quant à «  Sportif par amour » , il contient également des scènes extrêmement amusantes..

Bien évidemment pour tourner toutes ces scènes où il fait preuve d’une agilité incroyable et d’un extrême contrôle de son corps avec des chutes incroyables, inutile de dire que les blessures sont de la partie. Notamment une fracture de la nuque dans « Sherlock Junior » dont il ne découvrira la gravité que bien longtemps après…

Très doux, gardant tout à l’intérieur, il ne résistera pas à la tentation de l’alcool, passera par des périodes de dépression notamment lors de son expérience avec MGM qui le détruira totalement, et sera interné avec une camisole de force. Il finira par guérir de l’alcoolisme et les dernières années de sa vie, ne boira plus qu’une bière chaque soir. Et il se remettra intensément au travail, tournant jusqu’ à la fin et pratiquement mourant dans « The Scribe » … En 1960, il reçoit un oscar d’honneur et sera largement honoré lors du Festival de Venise…

Belle initiative de Peter Bogdanovich de mieux faire connaître ce «  pantin du corps »  et cet artiste décédé début 1966 qui mérite vraiment que l’on s’attarde profondément sur lui…

Agnès Figueras-Lenattier

07:27 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buster keaton, hommage

jeudi, 20 août 2020

Une rencontre magique

magnétisme,succès,hommagemagnétisme,succès,hommage
Ah ces cystites à répétition, ras le bol! C'est ainsi que pensait Nadège parfois. Elle avait bien essayé plusieurs méthodes pour s'en sortir mais rien n'y faisait. Une fois pourtant un traitement à la canneberge l'avait soulagée pendant une bonne année mais avec le temps son corps s'était habitué à ce traitement qui finit par perdre son efficacité. Même la phytothérapie prescrite par une spécialiste des plantes fut vaine. Seuls les antibiotiques faisaient disparaître l'infection…
Un jour en compagnie de sa fille Barbara, elle se rendit dans une librairie. Barbara sans savoir le bien qu'elle allait faire à sa maman par la suite, se dirigea vers le rayon qu'elle cherchait, et Nadège aperçut alors le livre d'un magnétiseur reconnu et médiatisé. Intéressée par tout ce qui a trait à l'inexpliqué, elle s'empressa de l'acheter. Dès qu'elle put, elle commença la lecture, et pensant alors à ses cystites, elle se dit en for intérieur "Pourquoi pas essayer d'aller voir cet homme?" Elle avait eu l'occasion de discuter avec une amie qui adolescente était victime de la même chose qu'elle et qui avait vu ces symptômes disparaître à la suite d'une visite chez un magnétiseur. Cela la conforta dans son idée et elle prit rendez-vous. En outre, cet énergéticien était un ancien judoka de haut niveau, ce qui la séduisit d'autant plus qu'elle était elle-même une ancienne joueuse de tennis professionnelle. Lors de la première consultation, le courant passa tout de suite et l'amour du sport augmenta leur complicité. Elle lui expliqua son problème, ce à quoi il répondit qu'il aurait sûrement besoin de deux trois séances…
Très sûr de lui, il lui souleva les deux bras l'un après l'autre et lui montra la différence entre le gauche et le droit. Il posa ensuite les mains quelques minutes sur son corps, et Nadège sentit une forte chaleur envahir son être tout entier. Puis le magnétiseur lui prit de nouveau les deux bras l'un après l'autre, et elle put constater que plus aucune différence n'existait entre les deux. La raison venait du fait qu'elle était constipée. Elle n'en avait pas vraiment conscience allant à la selle tous les deux jours. " Normalement, il faut y aller au moins 2 fois par jour" lui expliqua t-il.
Le lendemain, Nadège alla à la selle trois fois et ceci pendant quelques jours. Puis après au moins 1 fois par jour. Les cystites étaient toujours là, mais il l'avait prévenu que cela ne se résoudrait pas en une seule fois.
Après la deuxième consultation, la cystite suivante survint trois mois après la précédente. Un progrès puisque d'habitude c'était tous les mois, tous les mois et ½. Et après la troisième visite tout s'arrangea petit à petit et à ce jour Nadège n'en a plus… Un vrai soulagement!...
Lors d'un déjeuner amical, il lui expliqua qu'il ne prétendait guérir personne. " J'ai l'honnêteté de bien expliquer que la seule chose sur laquelle j'agis, c'est le déclenchement du phénomène de l'auto-guérison. Le seul guérisseur que l'on peut aujourd'hui consulter, c'est celui que l'on a à l'intérieur de soi et qui est capable de nous remettre sur les rails si on en a la possibilité. Et puis le fait que le mal qui nous habite n'est pas un mal lésionnel qui va nous embarquer de l'autre côté… Les gens sont persuadés que parce que parfois les résultats sont surprenants que j'ai un don exceptionnel et que je guéris les gens. Non, je ne guéris personne, je n'ai jamais guéri qui que ce soit. Je me décarcasse et mouille ma chemise tous les jours pour aider les gens à recouvrer la santé. Je suis là pour booster; c'est tout. Une séance avec moi comporte deux aspects : rééquilibrer l'énergie mal répartie dans le corps, et recharger, regonfler le patient."
Nadège l'interrogea pour savoir si la prise de médicaments pouvait le gêner : "Non, cela ne gêne en rien mon action et je ne modifie aucun traitement. Lorsque j'agis, je suis plein de compassion, de gratitude, et je n'arrête pas de dire que ma main représente le prolongement de mon cœur. C'est rechargeant à la fois pour moi et pour le patient. Contrairement à ce que l'on croit, ce n'est pas mon énergie que je capte, mais celle du patient." Il confia à Nadège qu'il pouvait lui arriver lors d'une consultation de deviner chez un patient une perturbation cachée. " Je dis à un patient venu me voir pour telle pathologie " attention il y a autre chose. " Je ne sais pas le déterminer car ce n'est pas mon rôle, mais très souvent il y avait un début de perturbation confirmé par un docteur. Ce qui interpelle les médecins, c'est que parfois j'ai une information d'un désordre sur le plan énergétique alors que la personne n'a ni symptôme ni gêne." Et le sport tu en parles à tes patients?" demanda Nadège? "Pour moi, c'est vital et je le recommande vivement à tous les gens qui viennent me voir quelque soit leur âge. D'ailleurs si les personnes reviennent sans en avoir fait, je ne les accepte plus dans mon cabinet. " Avec le sport, le sang circule mieux, l'oxygénation est meilleure et un certain nombre de choses vont mieux. Le sport stocke des endorphines et c'est le meilleur antidépresseur qui soit." Quelles sont les maladies que tu ne peux soigner?" : " Il existe de nombreuses pathologies pour lesquelles on ne mettra jamais d'énergie. Par exemple toutes les pathologies psychiatriques. Les schizophrènes n'ont rien à faire dans mon cabinet. Les gens très déprimés avec des quantités énormes de médicaments non plus… "
`Nadège voulut savoir enfin s'il avait eu parfois des échecs qui l'avaient marqué : " Il ne règne pas de déception à partir du moment où ce que tu penses que tu fais est utile. Par contre de la tristesse oui, quand je me donne à fond pour améliorer l'état de quelqu'un et que cela échoue. Quand tu suis un enfant atteint d'un problème de santé important, que tu le prends en charge en complément de la médecine, que tu vois que la maladie se stabilise et puis que finalement elle prend le dessus et que le gamin décède, comme tout un chacun tu es triste, dévasté. Parfois ce n'est pas simple les consultations et les gens te demandent des choses pour lesquelles tu ne peux strictement rien faire. Là où je serais déçu de moi, ce serait si je n'étais pas honnête avec les gens, et si je leur faisais croire des choses pas vraies. Mais on ne peut pas en vouloir à quelqu'un de dire qu'il ne peut pas, qu'il ne sait pas faire."
Un an plus tard, Nadège fut victime d'une tendinite que rien n'arrivait à soigner et qui durait depuis 6 mois. Elle avait essayé les ultra-sons et la kiné avec des mouvements adaptés. Inefficace. Elle avait aussi vu un ostéopathe très réputé trois fois sans succès non plus. "On peut essayer de résoudre le problème" lui avait-il affirmé. Mais il lui avoua qu'elle était trop tendue pour qu'il puisse faire quoi que ce soit. C'est alors qu'elle pensa à ce judoka. Et là encore il la sortit d'affaire en une fois…
Il lui prit la main gauche côté tendinite, lui montra la différence avec la droite, lui indiqua d'où venait le traumatisme, puis lui demanda de se détendre. Il tourna alors délicatement la main gauche d'un côté, provoqua un léger craquement. Puis fit de même de l'autre côté. " Ca y est c'est fait " s'écria t-il. Ensuite, il lui donna un petit flacon contenant deux huiles essentielles mélangées et lui conseilla de masser sa main, son coude et son omoplate trois fois par jour. " C'est en ayant recours à ces huiles pendant deux mois que j'ai évité l'opération après m'être blessé lors d'un combat" lui affirma t-il. Les deux jours suivants, sa tendinite lui fit beaucoup plus mal que d'habitude. Or au bout d'une semaine tout avait disparu… Magnétiseur, oui mais aussi magicien n'est-ce pas!.. Ceux qui sont sceptiques ne peuvent que se taire et rétorquer " Chapeau bas Monsieur"!...

Agnès Figueras-Lenattier

 

mercredi, 04 avril 2018

Les pionnières

Dans les ateliers de femmes artistes du XXème siècle

Somogy. Editions d'art

 

11 portraits d'artistes femmes dans l'intimité de leur atelier sont réunis dans cet ouvrage bien conçu dont le thème principal est l'abstraction. Ce concept est le lot commun de toutes ces dames nées avant la seconde guerre mondiale, et dont la maturité artistique s'est épanouie dans les années 1950 et 60. Leurs œuvres se voulant donc dénuées de réalisme ont pu être admirées dans les musées et galeries après l'an 2000.

Pendant bien longtemps, elles ont été évincées du domaine de l'art, et c'est une belle initiative de leur rendre hommage en pérennisant leurs créations. Une pérennité émise par le biais de photos éclatantes et colorées de Catherine Panchout et de textes bien écrits et détaillés des deux critiques d'art Elisabteh Vedrenne et Valérie Maulnin.

La première à être citée est Geneviève Claisse qui a depuis toujours adopté l'abstraction géométrique. La liste continue avec Sheila Hicks et ses fils de coton et de laine, Marta Pan et ses sculptures flottantes, Vera Molnar avec l'omniprésence du carré et de la ligne, Pierrette Bloch et son usage du pastel gras, du fusain, des encres, Aurélie Nemours et son exploration du vide comme seul espace de vie, Geneviève Asse et le " bleu Asse", Shirley Jaffe dont les combinaisons entre formes et couleurs donnent l'impression d'infini, Etel Adnan et ses petites toiles plus ses écrits. Parvine Curie et ses sculptures pour la plupart noires. Enfin Judith Reigl admirée par André Breton dont certaines toiles se révélèrent prémonitoires du 11 septembre 2001. Un beau panel à déguster sans modération…

Agnès Figueras-Lenattier

mardi, 19 février 2013

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnes notre critique du XIVè

Barbara par Roland Romanelli
Après Charles Trenet chez Maxim's, voici une autre soirée d'hommage, cette fois-ci en l'honneur de Barbara. L'accordéoniste Roland Romanelli qui a accompagné la chanteuse pendant une vingtaine d'années raconte ici quelques moments de leur vie artistique commune. Ayant composé pour elle " A peine", " Vienne", "Cet enfant là", il évoque sa première rencontre avec Barbara au Moulin de la galette. Deux jours plus tard, il partait en tournée en Italie et avait 30 chansons à apprendre en 24h. Ce fut pour lui la découverte d'un nouveau monde musical, qui lui sembla un peu difficile dans les débuts.
En plus des impressions de Roland Romanelli, on entend en voix off, le ton clair et limpide de Barbara qui s'adresse à lui. Tout ceci nous donne l'impression pendant une bonne heure, de vivre en compagnie de cette artiste, qui comme le dit Roland Romanelli savait si bien " parler musique en image et en couleur." Sans compter l'interprète Rebecca Maïs dont la belle voix pleine de force et l'élégante gestuelle, nous enchante avec la vingtaine de chansons, qu'elle fait savamment résonner dans nos oreilles. Restent les jeux d'ombre et de lumière astucieusement mis en scène par Jacques Rouveyrollis..
Quel vrai plaisir de ressentir ainsi toute l'aura et la merveilleuse poésie musicale de Barbara. Ce spectacle théâtral et musical dirigé par Gil Galliot est une véritable délectation. Aussi bien pour les fans de Barbara que pour les plus jeunes qui ont là une véritable occasionde la découvrir.
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Comédie Caumartin 25 rue Caumartin
Métro : Havre Caumartin

mercredi, 03 juin 2009

Nuit blanche chez Françis

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

A travers ce spectacle se dégage bien toute la verve et l'humour de Françis Blanche inventeur du canular téléphonique et auteur de pas moins de 673 chansons. Des accessoires divers et amusants comme par exemple de très grosses seringues sont là pour mettre davantage en valeur saynètes, poèmes, calembourgs et aphorismes. Sur un rythme endiablé quatre très bons acteurs enchaînent les sketches, chantent et s'aident d'instruments comme le piano, la guitare, la flûte.. Les dialogues sont drôles et les idées ingénieuses. Comment en effet ne pas sourire en entendant Monsieur Tarapompon à l'écoute des gens désireux d'accorder les participes. Ou encore l'histoire du tigre se retrouvant au milieu d'un poulailler avec une poule mettant au monde un oeuf brouillé. Vous avez la santé et bien pour Françis Blanche ce n'est pas grave si vous êtes malade.. Bref, tous ces textes ne manquent pas de saveur et c'est un bel hommage rendu ici à ce poète plein d'esprit..
Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos :
Lucernaire 53 rue Notre-Dame-des Champs
Métro : Vavin ou Notre-Dame-des-Champs