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lundi, 15 août 2022

PETER BOGDANOVICH 3 CD ( Daisy Miller, Texasville, The Great Buster= une célébration)

Edition Carlotta Films

Parmi ce coffret où sont édités trois films du critique , réalisateur et acteur américain Peter Bogdanovich, «  The Great Buster « = une célébration, hommage au grand comédien et cinéaste Buster Keaton «  L’homme qui ne rit jamais » à l’époque du muet .  Peter Bogdanovich dont le film le plus connu « La dernière séance » a obtenu deux oscars réalise un documentaire qui grâce à une vingtaine de témoignages (amis, réalisateurs, artistes ) et de nombreux extraits de films  démontre en quelque sorte la « folie  géniale et la totale singularité « de Buster Keaton amoureux des inventions mécaniques. Se donnant toujours à fond devant la caméra, tout au long de sa carrière, il n’a pas hésité à prendre des risques pour accentuer son côté burlesque aussi bien dans sa vie de comédien que de réalisateur. Et c’est vrai d’après ce que Bogadanovich montre comme extraits que c’est très drôle, pleins de gags, de folles cascades  et de trucages inédits. Parmi ses films les plus connus « Le mécano de la générale » un des films favoris d’Orson Wells sur la guerre de Sécession. Dans « Cadet d’eau douce » son dernier film muet on assiste à une scène d’anthologie mettant en scène un extraordinaire ouragan. « Le dernier round » en même temps un des plus drôles et des moins connus de ses films, lle montre lors de son premier entraînement sur le ring… Quant à «  Sportif par amour » , il contient également des scènes extrêmement amusantes..

Bien évidemment pour tourner toutes ces scènes où il fait preuve d’une agilité incroyable et d’un extrême contrôle de son corps avec des chutes incroyables, inutile de dire que les blessures sont de la partie. Notamment une fracture de la nuque dans « Sherlock Junior » dont il ne découvrira la gravité que bien longtemps après…

Très doux, gardant tout à l’intérieur, il ne résistera pas à la tentation de l’alcool, passera par des périodes de dépression notamment lors de son expérience avec MGM qui le détruira totalement, et sera interné avec une camisole de force. Il finira par guérir de l’alcoolisme et les dernières années de sa vie, ne boira plus qu’une bière chaque soir. Et il se remettra intensément au travail, tournant jusqu’ à la fin et pratiquement mourant dans « The Scribe » … En 1960, il reçoit un oscar d’honneur et sera largement honoré lors du Festival de Venise…

Belle initiative de Peter Bogdanovich de mieux faire connaître ce «  pantin du corps »  et cet artiste décédé début 1966 qui mérite vraiment que l’on s’attarde profondément sur lui…

Agnès Figueras-Lenattier

07:27 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buster keaton, hommage