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jeudi, 25 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique à Paris ? (5/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

Aujourd'hui on nous explique que pollution = voiture. Donc, pas de voiture = pas de pollution. C'est bien. On réduit donc l'espace dévolu à l'automobile et comme ce technicien de la RATP lors d'une réunion à la Mairie du 14e, on affirme béatement : "Si je supprime une file de voiture qui produit 800 véhicules de l'heure avenue du Maine, alors je supprime 800 véhicules de l'heure." Rigolo puisque les automobilistes privés de leurs véhicules restent des gens qui souhaitent se déplacer d'un point A à un point B, des usagers auxquels il faut proposer un moyen de transport alternatif. Et en l'état actuel des choses, convenons-en, le métro est saturé, le bus toujours assez lent (on vous recommande le 62 par exemple...) et le RER, n'en parlons pas !!!

En attendant, avec ce type de raisonnement, Paris est englué et toujours aussi pollué. Allez, en regardant bien les chiffres, il se trouvera toujours quelqu'un pour me dire qu'il y a des améliorations mesurables après ou un peu avant la virgule, mais concrètement, les épisodes de pollution sont toujours aussi nombreux.

La solution du jour ? Aider les automobilistes à mieux utiliser leur véhicule. Des exemples ? Deux ou trois. Commençons par une vieille lune : le co-voiturage. Il n'est ni développé, ni encouragé. Aux Etats-Unis, à l'approche de certaines grandes villes, des files de circulation sont réservées à certaines heures (de pointe) du jour aux transports en commun et véhicules transportant plus de 2 ou 3 passagers. Effet immédiat garanti. Quand, seul dans votre automobile, vous avez-été doublé x dizaines de fois par des véhicules transportant plusieurs passagers, vous commencez à vous enquérir auprès de vos collègues et voisins de leurs destinations du jour...

Accompagnez cet effort d'un portail régional gratuit du co-voiturage (je vais ici à telle heure et je peux embarquer 2 passagers), et vous avez une solution quasi-gratuite à mettre en oeuvre qui permettra peut-être à quelques Franciliens de gagner quelques 1/4 d'heure sur leur lot d'embouteillages quotidien...

Une autre idée pour mieux utiliser son véhicule ? Ben, oui. A suivre...

Pierre

Commentaires

Ainsi, il suffirait "d'aider les automobilistes" pour que ceux-ci acceptent de comprendre que la pollution tue !
Ce qu'il faut changer c'est le comportement irresponsable de l'automobiliste qui parce qu'il doit se déplacer d'un point A à un point B se croit tout permis.
On aura beau developper les couloirs de bus, si les automobilistes continuent de les utiliser pour éviter les embouteillages cela ne sert à rien. Si le bus 62 est si lent comme vous le faîtes remarquer c'est parce que la plupart du temps il est bloqué dans son couloir par les automobilistes qui l'empruntent ou pire qui y stationnent. L'automobiliste ne comprends pas et n'est prêt à respecter la réglementation que lorsqu'on le verbalise et qu'on le touche au portefeuille. Aujourd'hui on constate que le seul moyen de les empêcher d'utiliser les couloirs de bus c'est d'y installer des caméras qui enregistreront les infractions.
Il faudrait les aider à l'achat d'un véhicule moins polluant. Ne sont-ils pas capables de comprendre que c'est dans l'intérêt de tous qu'ils devraient choisir ce type de véhicule. Combien faudra-t-il de mort pour qu'ils acceptent enfin de changer leurs comportement ?
Quand il n'y a pas de la place pour faire des voies réservées pour tous les types de déplacement (piétons, vélos, transports en commun), il faut accepter de partager ce qui existe. Mais alors là, ils crient au scandale, se disent les victimes (et certains par opportunisme les y encouragent) d'une politique municipale "débile" et "anti-automobiliste".
La ville appartient à tous et il n'est pas normal que ceux qui n'utilisent pas la voiture soient obligés de se justifier quand ils réclament des mesures favorisant leurs déplacements. C'est le monde à l'envers ! C'est l'automobiliste qui pollue (et qui tue) et c'est le piéton qui doit s'excuser d'exister. Cela suffit, il est grand temps d'imposer aux automobilistes des mesures qui se justifient au vu du nombre de morts annuel victimes de la pollution. Et s'ils ne sont pas capables de comprendre ces mesures où d'ajuster leurs comportements, il faut les y contraindre. Et, de grâce, qu'ils ne viennent pas en plus se plaindre d'être de pauvres victimes... ils ne sont plus crédibles !

Écrit par : Allez les Verts | jeudi, 25 août 2005

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