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lundi, 29 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique à Paris ? (9/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

[suite de notre série d'articles]

Certes, en matière de lutte contre la pollution atmosphérique, nos pouvoirs publics semblent manquer cruellement d'imagination, au point que l'on peut s'interroger sur la volonté politique réelle d'éradiquer ce fléau. Nous l'avons je pense démontré au travers de nos articles de ces derniers jours.

Mais nos pouvoirs publics manquent également de courage. Après avoir supprimé la vignette automobile sans aucune contrepartie, nous avons vu des véhicules aux qualités environnementales discutables envahir nos villes. Sans vouloir les interdire, ne serait-il pas a minima possible d'essayer de décourager l'achat de véhicules consommant 2 à 5 fois plus pour un service et une protection des passagers quasi-identique ? Devons-nous admettre qu'une personne se promenant seule dans un Porsche Cayenne puisse consommer tranquillement 25L aux 100 km dans Paris intra-muros ? Est-ce un comportement responsable ?

Alors, oui, peut-être avons-nous été trop gentils ou optimistes. Il est probablement temps de réintroduire une vignette qui taxe les véhicules les plus polluants. Qu'en pensez-vous ? Il conviendrait sans doute de différencier véhicules professionnels et privés et / ou d'en autoriser l'usage à certaines heures...

Autre solution, maintes fois évoquée : le péage. Devons-nous tous pouvoir accéder dans Paris intra-muros à toute heure du jour et de la nuit gratuitement ? Ne pourrions-nous pas acheter le droit de rouler dans Paris un certain nombre de fois par mois ? Ce dispositif, couplé à celui de la vignette, responsabiliserait peut-être les automobilistes, les conduirait à mieux réfléchir leur déplacements, sans pour autant les empêcher de rouler le jour J, à l'heure souhaitée. Avec les développements informatiques récents, on peut même imaginer des systèmes de paiement adaptés aux professions (médecins urgentistes ayant besoin de se rendre rapidement sur un site, plombiers devant promener leur matériel, infirmières à horaires décalés n'ayant plus de transports en commun à 2 ou 4h du mat'...). C'est une suggestion sur laquelle nous serions ravis de lire vos commentaires...

Pierre

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