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dimanche, 27 août 2006

Le chantier de l'été...

...C'est la rue d'Alésia où le bus 62 va bénéficier de nombreux nouveaux aménagements. Un chantier dont vous aurez également été nombreux à bénéficier puisqu'une mise en sens unique de la rue d'Alésia, même temporaire, ça se remarque ! La rue d’Alésia en partie bloquée par les travaux, la circulation automobile avait dans un premier temps été reportée (par qui ? Voirie, RATP, Mairie ?) dans les petites rues avoisinantes. Le flot de véhicules s’engorgeant dans des ruelles inadaptées, a très vite fait monter la température des riverains... Une cellule de crise a donc été mise en place et ce plan provisoire a finalement été modifié : la circulation pendant les travaux est désormais orientée vers l’avenue René Coty, ce qui est un moindre mal ...Sauf bien entendu pour les habitants de cette avenue qui recevait déjà le surcroît de trafic détourné du quartier vert et qui goûtait jusqu'alors les bienfaits de la pause estivale...

Mais revenons-en à l'objectif de ces travaux. La ligne du bus 62 va se voir agrémentée d’un arrêt supplémentaire (place Victor Basch, coté avenue du Maine dans le sens est > ouest) ainsi que de quais élargissant le trottoir au niveau des arrêts afin de faciliter l'accès au bus des personnes à mobilité réduite, pères et mères de famille armés de poussettes, etc.

Autre nouveauté, le transfert des bus articulés de feu la ligne PC1 vers la ligne 62, au début de l’année 2007, lorsque le tramway entrera en service. La ligne la plus chargée de Paris - 56 000 voyageurs / jour - pourrait ainsi connaître une augmentation substantielle de son nombre de passagers...

A la suite des aménagements de la rue d’Alésia, le principe sera le suivant : un bus, roulant ou bien à l’arrêt, ne pourra pas se faire doubler par d'autres véhicules. Ainsi se dégagera devant lui un espace qui lui permettra de rouler d’une manière plus optimale, et donc d’avoir un temps de parcours plus régulier. Voila pour la théorie, que l’on vérifiera à l’usage, car la ligne 62 a toujours été épouvantablement engluée dans les embouteillages. Attention néanmoins à l’exaspération des automobilistes, taxis et autres professionnels, dans cette rue déjà fort saturée. Tenteront-ils de doubler "à contre-sens" ?

Cet aménagement est en réalité un premier et petit pas vers une rue d’Alésia uniquement vouée à la circulation de transports en commun et « doux », un projet trottant dans la tête des élus à la Ville de Paris depuis quelques années : dans un conditionnel-futur contrat de mandature, cette rue serait parée de larges couloirs de bus, plus ou moins alternés, coupant ainsi le flux de la circulation automobile en plusieurs endroits par des sens uniques. Ce qui la transformerait en une voie de desserte plutôt que de circulation urbaine... favorisant donc les transports en commun et doux, mais reportant la circulation automobile et polluante... euh... ailleurs ?

Un projet urbain dont on peut souhaiter qu'il soit clairement exprimé et présenté avant une prochaine mandature. Un électeur averti en vaut deux et il serait bon de voir nos représentants élus sur des programmes plutôt que sur des rumeurs ou non-dit.

Maroun

Commentaires

Plusieurs remarques:

1. Les déviations de début Août, faites par la Mairie, évitaient soigneusement ce que tous appellent le sanctuaire (Père-Corentin / Tombe-Issoire / Aude) pour préférer une déviation ridicule par des petites rues inadaptées au trafic des bus et voitures. La colère des habitants de la rue Alphonse Daudet était compréhensible. Leur réponse fut efficace : tract avec numéro de téléphone à la Mairie de la responsable.

2. Attention à ce que des travaux n'en cachent pas d'autres: la mairie veut supprimer la tourner à gauche de la rue Alphone Daudet vers l'avenue du Gal Leclerc pour des raisons de sécurité...du passage piétons. Tout le monde est CONTRE. La solution est de déplacer le passage piétons de 100 vers le sud pas d'engorger encore plus la place Victor et Hélène Basch.

3. Concernant les enjeux électoraux: la mairie avance à coups de bonisme et d'arguments politiquement corrects: la pollution nuit à la santé, sus à la maudite bagnole. Mais comme le sondage récent sur ce site l'a montré, plus de 70% pensent que la politique n'améliore pas la situation de l'air. La politique de la Mairie:

- coûte beaucoup d'argent: combien? le maire n'a pas répondu dans son interview...
- emmerde tout le monde à part quelques bobos et cyclistes
- a aggravé la qualité de l'air

En 2008, il faudra bien réfléchir... et savoir si on veut vraiment continuer dans cette direction

Écrit par : Olivier | dimanche, 27 août 2006

Contester la gauche sur la politique locale est une chose, faire des propositions en est une autre...

A droite, parachuter quelqu'un en 2008 qui ne connaisse rien aux demandes des habitants de l'arrondissement serait une erreur. La droite de 2008 devrait pour moi avancer avec un candidat de terrain, qui connaisse bien les électeurs, et qui puisse leur proposer une vision intelligible de leur arrondissement.

C'est aux partis de l'opposition d'apporter dorénavant des idées concrêtes et adaptées à cette partie de Paris qui bouge. La majorité municipale, elle, a déjà un début de programme pour la prochaine mandature. L'interview du Maire montre en effet que la Mairie du 14ème appartiendra en 2008 à celui qui connaitra au mieux les habitants, et donc l'électorat.

Écrit par : Dan | lundi, 28 août 2006

"un candidat de terrain, qui connaisse bien les électeurs, et qui puisse leur proposer une vision intelligible de leur arrondissement."
.... et qui a lancé un blog consacré au 14ème? ;-)

Écrit par : Solal | lundi, 28 août 2006

bonsoir madame Solal

J'ai lu votre der nier pensée pour le créateur du blog du 14 ème. je suis d'accord avec vous, mais le temps presse. Pierre est le candidat qui connait le mieux les dossiers urgents du quartier. je compte sur vous pour le convaincre d'aller au "charbon".C'est un terme sportif.

Écrit par : arnaud | lundi, 28 août 2006

Comme d'habitude, des travaux sont faits à la va-vite au mois d'août... car si le projet du mobilien a été annoncé depuis longtemps, qui a décidé de sa mise en oeuvre? Car je rigole d'avance sur les embouteillages au carrefour des plantes/rue d'alesia... L'arrêt du bus est à quelques 20 m APRES le carrefour où seules 3 voitures tiennent en sandwich entre le carrefour et le bus (car elles ne peuvent pas doubler...). Autrement dit, les suivantes sont contraintes de bloquer la rue des plantes.

Conclusion: dès lors qu'un 62 passera juste avant le feu orange, il s'arrêtera au moment où le feu d'alésia passera au rouge, les 3 voitures suivantes bloquées pendant une vingtaine de secondes (surtout aux heures de pointe) bloqueront intégralement le flux de la rue des plantes... je vous laisse imaginer la suite.

N'importe quel consultant en environnement spécialisé dans les problématiques liées aux déplacements et à la mobilité aurait vu immédiatement ce GROS problème... et aurait tout simplement mis l'arrêt du bus juste avant le feu pour éviter ces désagréments...

Mais la mairie semble prendre plaisir à refuser de s'adresser à des professionnels compétents (la réponse de Mme Bellenger sur l'impossibilité de planter des fleurs au pied des arbres parce que cela présentait un risque pour les dits arbres - réponse qui lui a été donnée par ses services - me reste en traviole... tandis que les terre-plein centraux de Malakoff sont ornés d'arbres aux magnifiques parterres fleuris... diable! Mais quel est donc ce miracle?!?)

Quand je vous dis que je rigole...

Écrit par : Angelie | mardi, 29 août 2006

Merci à ce blog pour ses infos !

L'une d'elle m'a tout bonnement soufflé : réitérer l'expérience enrichissante de Magenta et de Saint-Marcel sur la rue d'Alésia...

Arf, elle est bien bonne celle-là. Voire mettre la rue d'Alésia en sens unique de temps en temps, pour enfin faire en sorte que le 62 puisse être à l'heure. Excellente, cette blague !

J'habite rue d'Alésia, paie des impôts, mon garage est rue d'Alésia également, et je prends ma voiture quotidiennement pour aller travailler en banlieue, à 15 km de là, pour gagner ma vie, quoi... Je prends le bus ou le métro dans tous les autres cas, j'aime bien marcher aussi. Mais je ne peux pas faire autrement que d'utiliser ma voiture pour aller bosser.

Depuis les travaux des Maréchaux, je mets en moyenne 45 minutes supplémentaires chaque matin, et 30 minutes le soir. Avec des aménagements joyeux sur la rue d'Alésia, faudra-t-il que je me lève à 5 heures du matin pour arriver à 8h00 au bureau ? Faudra-t-il même que je mette un lit de camp dans mon bureau, réinventant un nouveau style de télé-travail, disons plutôt de télé-habitation avec ma télé-famille ?...

Qu'a-t-on fait à cette mairie pour être emm... ainsi à tout bout de champ ? Il y a un moment où l'idéologie ne peut plus prendre le pas sur le réel, sur la quotidienneté des gens. Nous ne sommes pas tous des bobos qui bossons à 200 mètres de chez nous et qui pouvons muscler nos petites jambes avec notre petit vélo en remerciant la mairie pour ce sublime cadeau d'une ville enfin rendue de droit à nos petites aspirations.

Ce n'est pas cela, le quotidien des parisiens. C'est beaucoup plus complexe, difficile et ardu. Si la mairie avait un minimum de respect pour nous, elle nous consulterait avant de prendre des décisions ubuesques et pratiquement irréversibles. Mon cher 14ème arrondissement est aujourd'hui affublé de quartiers verts, d'un tramway mesquin et planté d'une pelouse qu'on a tout le loisir d'observer dans les embouteillages. Je suis comblé d'aise à l'idée qu'enfin, les loyers vont pouvoir grimper en flèche...

Que reste-t-il à faire pour continuer dans le bucolique ? Planter des tomates à la place de la tour Montparnasse, réhabiliter les calèches sur Leclerc, les charrettes à bras pour un nouveau type de taxis non polluants ?

Il faut arrêter deux secondes, Paris est encore une ville-monde, une métropole qui a quelques fonctions économiques essentielles (!), et le temps de trajet fait partie intégrante de cette équation... Amélie Poulain, c'est bien gentil, mais en m'installant à Paris il y a maintenant 5 ans, ce n'est pas ce pour quoi j'ai opté ! Je veux vivre en ville et en assumer les conséquences, mon travail contribue à la richesse de l'agglo, alors simplement, qu'on me laisse tranquille et qu'on me permette juste de continuer à travailler... Serait-ce là trop demander ?

Si la mairie veut de la verdure, qu'elle administre le Larzac si elle le veut, mais qu'elle fiche la paix à ceux qui triment pour gagner leur vie et enrichir, par là-même, la collectivité.

Écrit par : Palimpseste | mercredi, 30 août 2006

Bien dit ! On se sent déjà moins seul à penser ainsi.

Si nous ne chassons de la Mairie en 2008 ces idéologues fanatiques, nous devrons partir mais ce serait leur donner une trop belle victoire pour faire place aux bobos à vélo...temporairement le temps que la ville crève économiquement comme ce fut le cas dans les années 90 dans certaines villes des USA.

Écrit par : Laurent | mercredi, 30 août 2006

Dan, tu parles de parachuter quelqu'un qui ne connaisse rien aux habitants?

Eh, bien s'il ou elle a un pouvoir d'écoute ou de concertation, ce sera mieux qu'une équipe qui pense connaître ses habitants et qui ne les respecte pas, ne les écoute pas, et se concerte avec elle-même.

Écrit par : Laurent | mercredi, 30 août 2006

Je parle de parachutage, car il (ou elle) aurait du mal à venir en voiture !

Plus sérieusement, quelle serait l'écoute d'un élu qui ne connaitttrait rien aux problèmes quotidiens des gens, ne les verrait jamais et serait enfermé dans son microcosme politicien ? C'est un dogmatisme qui vaut celui que tu dénonces...

Je pense que l'UMP serait fort bien inspirée de mettre en avant l'auteur de ce blog en 2008 (si toutefois il en était d'accord !), ça les rajeunirait un peu... et leur donnerait des idées. N'es-tu pas en accord avec moi sur ce point ?

Écrit par : dan | mercredi, 30 août 2006

Comme la majotité des riverains je denonce "ces aménagements" stupides et couteux de la rue d'alésia en particulier.

Cela ne sert a rien sinon qu' exasperer de pauvres automobilistes obligés de circuler pour leur travail (artisan par exemple).

Je ne suis pas un partisan de l'automobile mais votre politique "d'aménagement" est surtout inefficace.

Écrit par : Champié | mardi, 05 septembre 2006

en tant que mére de famille, je souhaiterai vraiment voir apparaitre un candidat ayant conscience des aspirations des citoyens qui payent des impôts et vivent dans PARIS: effectivement, et concrétement ce serait bien de traiter les problémes pratiques liés à l'avenue du général leclerc : traversée dangereuse et nuisance maximale ( pollution, ...).
les habitants de cette avenue qui n'ont pas la chance de faire partie des convois officiels devraient être traités avec un minimum de respect .Depuis le temps que cet axe est considéré comme un probléme majeur en termes de pollution les plaintes des habitants devraient être entendues et prises en compte par la préfecture . Le prochain maire devrait se pencher et écouter l'exaspération d'un nombre de plus en plus nombreux de riverains qui vivent très mal la mise ( boulevard du génral leclerc)en place d'un quartier vert alors que les vrais problémes sont ignorés!

Écrit par : TALLON | lundi, 11 septembre 2006

Bien dit, Mme Tallon.
Le déclassement de cette avenue doit cesser...
Aménager de vrais passages piétons (création d' "ilôt") et augmenter la durée du feu vert piétons devraient être des priorités. Egalement, faire cesser le parking sauvage sur les trottoirs !

Écrit par : Solal | mardi, 12 septembre 2006

Solal, vous travaillez à la Mairie? Votre discours en semble tout droit sorti...

Écrit par : Olivier | jeudi, 14 septembre 2006

Je ne travaille pas à la mairie!
... qui d'ailleurs se retranche toujours derrière la compétence préfectorale sur le dernier axe rouge parisien pour le laisser complètement à l'abandon (mobilier urbain, parkin sauvage, revêtement dégradé, enseignes commerciales anarchiques... ). On peut agir!

Écrit par : Solal | mardi, 19 septembre 2006

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