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vendredi, 20 avril 2007

Nos lecteurs votent Bayrou (bis)

Par deux fois nous avons proposé à nos lecteurs un "vote express" relatif à cette campagne présidentielle. Les résultats du premier vote étaient sans appel. Le deuxième ? Eh bien, nous vous laissons juges...

medium_vote_express_22_avril_2007.jpg

Je sais, cela n'a aucune signification sur un plan national. Mais comme Paris14.info n'a jamais fait une minute de pub autre que du bouche-à-oreille dans le XIVe et que notre blog parle essentiellement du XIVe arrondissement, nous pouvons légitimement penser que nos lecteurs sont très majoritairement "quatorzièmois"... Nous faisons donc un pari : le leader centriste devrait faire un joli score dans notre arrondissement et peut-être plus largement à Paris (sachant que les majorités parisiennes et nationales concordent rarement). Que pensez-vous de ce pronostic ? Vous avez la parole via les commentaires...

Mais puisque François Bayrou semble emporter les suffrages d'une majorité de nos lecteurs - et avant de vous laisser seuls à vos réflexions face aux urnes - nous vous livrons en conclusion deux visions du dernier meeting du leader centriste. La première, faussement candide et pleine d'humour de l'excellent Fred de Mai que je découvre peu à peu et que j'apprécie de plus en plus...


Bayrou et les 5P
envoyé par FdM

Et la deuxième, pour la forme comme pour le fond, puisqu'il s'agit d'un extrait du discours de François Bayrou dans ce même POPB... Tout simplement magnifique...

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C’est ainsi que, pour comprendre, pour reconstruire, il faut réunir. C’est exactement aujourd’hui, comme c’était dans la Résistance. Je n’emploie pas ce mot par hasard. Je pense que le pays est en danger, d’épuisement, de révolte, de fracture. Dans la Résistance, je le dis aux sectaires des deux bords qui refusent que l’on puisse tendre la main par-dessus les frontières et qui nous expliquent que cette France-là et l’autre France sont inconciliables, on ne refuse pas les mains qui se tendent. Dans la Résistance, si l’on se met à refuser celui qui ne pense pas exactement comme vous, alors, ce n’est plus du sectarisme, c’est de la trahison de l’intérêt national.

Le pays est si menacé, si fragile, que je suis du côté de Louis Aragon dans "la rose et le réséda" : “Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas, tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats, c’est la France.

Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas, tous les deux adoraient la belle prisonnière des soldats. Lequel montait à l’échelle et lequel guettait en bas ? Celui qui croyait au ciel ? Celui qui n’y croyait pas ? Qu’importe comment s’appelle cette clarté sur leur pas, que l’un fut de la chapelle et l’autre s’y déroba, celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas.

Tous les deux étaient fidèles des lèvres, du cœur, des bras, et tous deux disaient : qu’elle vive et qui vivra verra ! “…

Vous savez à qui ce poème est dédié ? Écoutez bien, il est dédié à quatre jeunes hommes qui sont morts fusillés. Ce poème est dédié à Gabriel Péri, député communiste, fusillé en 1941. Il est dédié à Honoré d’Etienne d’Orves, Action française, nationaliste, fusillé. Il est dédié à Guy Moquet, jeune lycéen de dix-sept ans, communiste, fusillé et, enfin, il est dédié à notre camarade Gilbert Dru, philosophe, étudiant philosophe de vingt-quatre ans, chrétien, fusillé le 27 juillet 1944, place Bellecourt, à Lyon.

C’est avec tous cela que l’on fait la France. Ce n’est pas avec du sectarisme. Ce n’est pas avec leur bêtise. Ce n’est pas avec leur fermeture. Lorsqu’il s’agit de reconstruire le pays, on a besoin de tout le monde.

Et, comme, au fond, c’est un poème que nous écrivons, je pense que, pour tourner les pages, dans ses grandes lignes, du programme dont nous avons besoin pour reconstruire la France, il faut trouver des rimes nouvelles et je vous propose donc que nous fassions, de nouveau, rimer France avec d’autres noms avec lesquels elle a, depuis longtemps, perdu l’habitude de rimer.

[…]

Pierre Mendès-France disait ceci, et c’est une phrase formidable : “Il n’y a pas de politiques sans risques, mais il y a des politiques sans chances”.

La novation que nous proposons à la France, ce n’est même pas un risque, c’est sa seule chance et les autres qui refusent cette novation croient qu’ils choisissent une politique sans risques. En réalité, ils choisissent une politique sans chances.

Eh, bien, nous, nous qui allons écrire cette page qui vient de notre histoire nationale, nous allons, en effet, faire rimer France avec croissance, France avec confiance, France avec assurance, France avec chance. Nous allons faire rimer France avec espérance.

Je vous remercie.

Vive la République et vive la France !

[François Bayrou, Palais Omnisport de Paris-Bercy, le 18 avril 2007.]


Plus d'info :

+ Nous vous parlions récemment des bureaux de vote. Vous aimeriez tenir un bureau de vote. Bravo ! Appelez tout de suite la Mairie du XIVe ! Ils manquent encore de bonnes volontés citoyennes...
+ Dès lundi, un nouveau vote express avec les finalistes. A vos marques...

Commentaires

Sarko prend l'eau
Royal ouvre le bal
Bayrou fait le trou
Le Pen est à la peine.

Lesquels du quartor vont-ils tomber dans la chausse trappe ?
Réponse dans 48 heures.........................!

Écrit par : arnaud | vendredi, 20 avril 2007

Les commentaires sont fermés.