dimanche, 29 juin 2008
Le cinéma et les DVDs de Jive : juin 2008
Chaque mois, Jive, notre cinéphile quatorzièmois, nous livre ses critiques de DVD et ses bons plans....
Vive l'été et le soleil permanent et que cela ne vous empêche pas de lire de belles galettes cinémathographiques
FILM DU MOIS
COLLECTION INSPECTEUR HARRY (nouveaux Masters restaurés) Warner
Films: : DIRTY HARRY, MAGNUM FORCE, L'INSPECTEUR NE RENONCE JAMAIS...
Acteurs: Clint EASTWWOD
Réalisateurs: Don SIEGEL, Ted POST, James FARGO...
Format:2:35
Son: Dolby
Sortie DVD le 11 juin
Critique: Premier film de la série devenue culte du même nom, L'Inspecteur Harry met Clint Eastwood aux prises avec un tueur et maître chanteur appelé Scorpion joué par le fils de Edward J ROBINSON. Celui-ci terrorise San Francisco en menaçant d'exécuter des victimes, préalablement choisies, si la ville n'accède pas à sa demande de rançon.
L'inspecteur Harry Callahan en fait se retrouve devant celui que la presse de l'époque surnomme le ZODIAC. Le réalisateur Don Siegel, manie la sobriété et l'efficacité, tout au long de ce polar haletant. Considéré comme un film brutal et réactionnaire le film s'attira les foudres de la presse.
On retrouvera pourtant L'inspecteur Harry Callahan dit Harry Le Salopard, , dans plusieurs autres épisodes de très bonnes tenues notamment MAGUM FORCE.
A visionner en complément le film de David FINCHER consacré à la même affaire mais traité de façon journalistique ZODIAC. On attend toujours la version director's cut surpervisée par Fincher (3H) toujours chez Warner
Les copies sont superbes et le son en version original et de très bonne tenue en Dolby.
Bonus: plein d'inédits selon les films, mon intérêt s'est surtout porté sur ceux de Magnum Force avec interview de John MILLIUS (réalisateur de Conan Le Barbare) et de L'inspecteur ne renonce jamais (commentaire de James FARGO).
LA COLLECTION DU MOIS
NAGISHA OSHIMA
Films: TRILOGIE DE LA JEUNESSE, LES PLAISIRS DE LA CHAIR, NUIT ET BROUILLARD AU JAPON
Nouveaux masters restaurés en version originales sous titrées français
sortie DVD le 18 juin
Résumé: Les plaisirs de la chair
Devenu assassin pour venger Shoko, la femme qu’il aime en secret, Wakizaka doit accepter le marché que lui propose l’unique témoin du meurtre, un fonctionnaire coupable d’avoir détourné 30 millions de yen : garder le butin jusqu’à sa sortie de prison. Mais Shoko s’est mariée avec un autre, et Wakizaka décide de dépenser tout l’argent en un an, puis de se suicider…
Critique: Un film brûlant comme le désir filmé de main de mâitre par celui qui réalisera quelques années plus-tard "L'empire des sens ", un Roméo et Juliette avec du sexe en plus
Oshima est un auteur iconoclaste qui n"hésite pas à malmener la société japonaise en remettant en cause ses valeurs traditionnelles. Son gôut pour la violence et le sexe font en effet scandale dans le fond comme dans la forme faisant penser à Jean-Luc Godard. Le plaisir de la chair est une oeuvre à découvrir car intense et magnifiquement filmée.
Lire Oshima et son oeuvre dans dans ses écrits de 1956-1978
Bonus: Au-delà des interdits (25 mn) un film-analyse de Jean Douchet
« Ce n’est pas de l’extérieur que vient le vrai danger. Il est dissimulé au plus profond de soi, à l’intérieur de la subjectivité névrotique de Wakizaka. »
. Bande-annonce
A DECOUVRIR
A LA RECHERCHE DE DEBRA WINGER Editions Montparnasse
Réalisateur:Rosanna ARQUETTE
Acteurs: Patricia ARQUETTE, Laura DERN, Sean PENN, Charlotte RAMPLING, Jane FONDA, Emmanuelle BEART etc...
Format: 16/9
Son: Dolby digital
Durée:95mns
sortie DVD le 7 mai
Résume:
Rosanna Arquette est allée à la rencontre de comédiennes célèbres afin qu'elles dévoilent leur carrière, mais aussi leur vie privée, tout en les laissant évoquer leur place, et plus généralement celle de l'actrice, dans le monde du cinéma.
Critique: Debra winger, actrice vedette des années 80-90 ( un thé au sahara, la veuve noire, officier et gentlman, la main droite du diable...) décida de quitter quelques temps le monde du cinéma. C'est à partir de ce postulat que la comédienne Rosanna Arquette dont la carrière est sur la pente descendante décide de poser sa caméra pour aller à la rencontre de nombreuses comédiennes pour y parler de leur vie d'artiste dans dans le monde du cinéma passé un certain âge. Un film touchant, parfois maladroit dans sa réalisation surtout au début du film mais qui reste humain et passionnant quand la réalisatrice s'implique à la façon d'un journal intime. Un film qui en dit long sur le monople des hommes dans l'industrie du cinéma mais aussi sur le regard des hommes sur les femmes...autre sujet passionnant mais trop court: comment concilier la vie de comédienne et de mère de famille?, sujet qui semble important à Rosanna Arquette
Dommage de ne pas avoir pu ajouter dans un bonus les interviews complètes, ce qui auraient donné encore un regain d'intérét supplémentaire.
LES CLASSIQUES DU MOIS
FRITZ LANG Carlotta
Films: LES BOURREAUX MEURENT AUSSI et LA RUE ROUGE (nouveaux masters restaurés)
Image: Noir et blanc
Durée:135mns /115mns et 98mns
Format 1:33 (plein cadre)
Sortie DVD le 4 juin
Résumé: Les bourreaux meurent aussi
Dans Prague occupée par les Nazis. Le 27 mai 1942, le Reich Protektor Heydrich est grièvement blessé par une bombe (il meurt une semaine plus tard). L'auteur de l'attentat, le professeur Svoboda, se réfugie par hasard chez le professeur Novotny. Celui-ci est arrêté comme otage par la Gestapo. Marcia, la fille du professeur se rend à la Gestapo. Elle a l'intention de dénoncer Svoboda pour faire libérer son père. Mais Svoboda, devenu héros national, est aidé par les résistants tchèques. Elle se tait mais attire l'attention des S.S. qui la font suivre par l'Inspecteur Grüber.
Critique: Ce film de propagande s'inscrit dans la lutte anti-nazie d'un des plus grands rélaisateurs Allemand. Un film d'une très grande puissance écrit en collaboration avec le dramaturge Bertold BRECHT. Une structure narrative très habile qui permet de dénoncer toute la barbarie hitlerienne même si elle a un côté naive et parfois une approche caricaturale de l'ennemi, il n'en demeure pas moins que nous sommes captivés grâce à une mise en scène plus proche du film noir que du film de guerre réaliste.
A noter que l'éditeur Carlotta nous offre le film dans un master restauré et pour la première fois en version longue, ce qui en fait un collector rare
Voilà une phrase extraite de Télérama qui résume tout le bien que je pense de ce film
" Le temps écoulé ne fait que lui restituer son caractère exemplaire. Ce film oublié devait cesser de l'être"
Bonus: le film en version intégrale tel qu'il fut exploité lors de sa sortie aux Etats-Unis en avril 1943
inclus : bande annonce
Le film en version courte tel qu'il fut exploité en France en septembre 1947
Collaboration BRECHT/ LANG (28mns)
L' historien de cinéma Beranrd Eisenschitz revient sur la manière dont Fritz Lang et Bretch ont façonné le script des Bourreaux meurent aussi.
LE TRASH DU MOIS
DYING GOD Néo Publishing
Réalisateur: Fabrice LAMBOT
Acteurs: Lance HENRIKSEN, James HORAN, Agathe de la BOULAYE
sortie DVD 1er Juillet
Résumé: A son réveil tardif, Sean Fallon, s’apprête à passer une journée comme les autres. Quelques rails de coke, une passe ou deux, peut-être un petit détour par le commissariat. La routine, quoi… Pas de chance. Notre flic corrompu se retrouve face à une série de viols et de meurtres atrocement barbares. Les victimes, pour la plupart des prostituées, sont retrouvées éventrées, dévorées de l'intérieur... Entre sexe, alcool, trafic d'armes et rites indiens ancestraux, l’horreur des monstres côtoie celle des hommes.
Critique: Ce film est né de l'acharnement de deux personalités celle de son réalisateur et de son producteur qui oeuvre au sein du magazine gore Mad Movies. Tous deux ont montés leur production Metaluna et ont décidé de produire le film pour 500 000 dollars avec tournage à Buenos -Aires et le tout filmé à l'arrache en HD en 22 jours. D'où le gros point faible du film, une image qui à priori n'a pas eu la chance d'avoir un étalonage de qualité pour en faire une sorte de Seven bis. Bref un film pas inintéressant mais qui souffre trop d'un petit budget pour les ambitions du réalisateur.
On regrette l'absence de piste française
Bonus: commentaire audio du réalisateur
2 scènes coupées
Making of VOST 37mns
KURUPI: interview du réalisateur, Jean-Pierre Putters ( magazine Mad movies)et Jean Depelley coscénariste, 15mns
Dessins de productions
Diaporama photos
LE MUSICAL DU MOIS
THE SONG REMAINS THE SAME
Réalisateur: PeterClifton, Joe MASSOT
Acteurs: Led ZEPPELIN (Robert PLANT, Jimmy PAGE, John BONHAM, John Paul JONES
Durée: 2h12mns
Résumé:Le concert des Led Zeppelin au Madison Square Garden de New York, entrecoupés de scènes de fiction imaginées par les membres du groupe...
Critique: UNE EDITION COLLECTOR QUI VA FAIRE DU BRUIT... De la musique plein les yeux : c'est la promesse de l'Edition Collector 2 DVD du célèbre concert The song remains the same de Led Zeppelin. Le groupe, qui s'est reformé et se reproduit sur scène, n'a pas perdu une ride : troisième groupe qui vend le plus de disques au monde, Led Zeppelin est aussi n°2 des ventes DVD
Revivez l'un de leurs plus célèbres concerts en version remasterisée, et plongez également dans l'univers d'un groupe de légende, au travers de scènes inédites du concert, d'interviews du manager du groupe Peter Grant et de documentaires exclusifs..Si toutefois la mise en scène a forcément un peu vieillie, il faut reconnaître que la remasterisation est sublime et qu'on redécouvre ce film que pourtant certains membres du groupe déteste, moi j'adore.
Bonus :
Pour la première fois deux performances inédites, Célébration Day (version courte) et Over the Hills and Far Away. Egalement Misty Hop et The Ocean.
Enregistrement télé d'origine: Led zeppelin victime d'un vol pendant les concerts de 1973 à NEW-YORK.
Interview de Robert PLANT pour la BBC et la Tampa News Report de 1973
Bande son remixé et remasterisée en DTS 5:1 et deux pistes stéréo de la bande d'origine
Bande annonce originale du film
Attention certains bonus ne sont pas sous titrés
Jive juin2008
Plus d'infos :
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05:45 Publié dans Cinéma, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dvd, jive, cinema, éditeurs dvd
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