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lundi, 19 novembre 2012

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

Les confessions
" Les confessions" de Jean-Jacques Rousseau ont été éditées en deux parties. L'une en 1782 et l'autre en 1789. C'est la première fois qu'un écrivain ose ainsi parler de sa vie intime. De sa naissance à sa 53ème année. Il évoque notamment sa vie amoureuse davantage faite d'échecs que de réussite, et montre comment la chair influence l'esprit. " Ce qui se voit n'est que la moindre partie de ce qui est" déclare t-il.
Le comédien Eric Chartier a choisi de s'attaquer à cette oeuvre en retraçant pendant deux heures quelques propos de cet auteur devenu paranoïaque à la fin de sa vie. Il parle de son enfance, de la pension où il fut envoyé dès l'âge de 8 ans, de sa timidité naturelle, et de son horreur pour les filles publiques. Il a choisi d'insister sur sa relation avec Madame de Warens. Celle-ci a une dizaine d'années de plus que lui et Jean-Jacques Rousseau la considère comme une maman jeune et jolie à caresser. Sont relatés ici aussi leur séjour aux Charmettes, et le moment où Rousseau devient précepteur à Lyon. Eric Chartier ne manque pas de talent, et c'est un vrai plaisir de l'écouter nous parler de cet homme qui fait l'apologie de la jouissance par l'imagination. Il possède une voix forte, agréable, variée et une bonne diction. Grâce à ses mains qu'il agite sans cesse, à de bons rictus, et à son corps vigoureux, Jean-Jacques Rousseau revit dans ce petit théâtre de l'île Saint-Louis. Et que l'on apprécie ou non l'auteur, on a en tout cas une bonne idée de sa mentalité.
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos:
Théâtre de l'île Saint-Louis 39 quai d'Anjou
Métro : Pont-Marie

 

11:39 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

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