Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 26 novembre 2012

Rendez-vous à l'Opéra avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du 14ème

La Cenerentola

 

La Cenerentola est le 20ème opéra de Rossini et occupe une place importante dans l’œuvre du compositeur. C’est une musique très gaie, légère, entraînante et pleine de pétulance. Elle s’inspire du conte de Cendrillon avec Jacopo Ferreti comme auteur du livret. Mais les éléments magiques de la fable ont disparu. Pas de carrosse-citrouille, pas de magicien accomplissant quelques fabuleux miracles, pas de chat qui parle. Au lieu de perdre une pantoufle au bal, Cendrillon donne juste au prince un bracelet qu’elle possède en double. Elle le met au défi de la retrouver par ce moyen. Cette absence de merveilleux se ressent sur scène, et comme le dit Stendhal lui-même, la partition de Rossini fait un peu fuir l’imagination. C’est dommage car on ne « voyage » pas totalement comme si la féerie était réellement présente. Mais ça n’empêche pas d’apprécier la mise en scène qui insiste bien sur la morale présente dans cet opéra à savoir le triomphe de la bonté et de la vertu. L’opposition entre Cendrillon et ses sœurs est bien mise en valeur aussi bien dans l’attitude que dans l’habillement. La scène où Cendrillon et le prince déguisé en valet sont attirés l’un par l’autre, est nantie d’authenticité et de naturel. Bien accentué aussi le ridicule des deux sœurs qui font tout pour séduire le prince. Les couleurs les plus dominantes sont le blanc, le rouge et le noir. Et ce sont les deux robes de Cendrillon les plus jolies. Celle pour le bal et celle qu’elle porte lorsqu’elle se destine au prince. Toutes les deux scintillent et vont si bien à Cendrillon que l’on a le sentiment qu’elle a porté ce genre de toilette toute sa vie. Le décor représente un immense château. Avec à l’intérieur, un feu de cheminée installé sous un balcon. Devant à droite et à gauche un coin réservé à chaque sœur. C’est assez harmonieux même si là encore on aurait aimé que la magie opère davantage. Quand aux ténors, barytons, barytons basse, sopranos, mezzo-soprano, basses ils forment un ensemble qui résonne bien dans cette belle salle de l’Opéra Garnier.

Agnès Figueras-Le nattier

Plus d’infos

Opéra Garnier rue Scribe

Métro : Opéra

 

 

 

Les commentaires sont fermés.