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vendredi, 14 octobre 2022

" Rêveries pernicieuses"

Voici quelques mots m'étant inspirés par mon livre " Rêveries pernicieuses"  et par là même une conférence que je compte présenter dans les cafés. Un ou une amie comédienne lira des extraits :

Un dresseur de tigres découvre lors d’un voyage professionnel à Florence une patineuse de haut niveau. Une véritable attirance va s’emparer de lui mais d’une manière peu classique. Ainsi va-t-il exercer sur elle tout son sadisme et la faire souffrir de plus en plus jusqu’à ce qu’elle soit réduite à l’état de larve. Quant à Stéphanie, elle va passer par des états émotionnels poussés à leur paroxysme et atteindra par le biais du masochisme une véritable jouissance intellectuelle et physique. L’histoire se passe dans un cirque.
Pierre deviendra comme le sommet d’une montagne dont elle s’efforcera de gravir les étapes jusqu’à atteindre le divin. Elle en ressortira grandi, et plus du tout attirée par l’autodestruction dont elle aura selon elle exploité toute la substance. Désormais, elle aura une autre vision de la vie et ne pensera qu’à se reconstruire en s’aidant de la pensée positive.

J’ai été championne de tennis mais n’ai pas voulu que l’héroïne soit une joueuse mais une patineuse de haut niveau. D’une part parce que j’aime beaucoup ce sport, et d’autre part parce que je suis pudique et que je n’ai pas voulu me mettre complètement à nu. De plus, c’était un défi qui me plaisait. Dans ce livre, on la voit évoluer en tant que patineuse de haut niveau et l’on peut constater l’influence de l’esthétique du corps sur le résultat. C’est ainsi et c’est valable pour les deux sexes, si un ou une juge trouve en son contraire un physique qui lui plaît, il ajoutera des points. C’est la différence avec le tennis où même si de manière générale les joueurs et joueurs possèdent un beau corps, il ne compte pas puisque le résultat dépend du jeu et de la manière dont on s’en sert sur un court.

Mais en revanche et c’est pareil quel que soit le sport, la carrière d’un sportif de haut niveau demande d’énormes sacrifices ainsi qu’un travail de longue haleine qui exige une très forte volonté et une discipline de fer. Le talent joue bien sûr un rôle, mais s’il n’est pas accompagné de persévérance et de régularité dans l’effort, il ne mènera pas à grand-chose.Selon moi, c’est la plus belle école de la vie qui existe, car les situations qu’il engendre seront toujours un atout et une aide pour lutter contre les difficultés de la vie. Il apprend à toujours rebondir quelles que soient les circonstances et à constamment évoluer…

Je voudrais dire qu’après des épreuves très difficiles, j’ai atteint aujourd’hui une grande sérénité et j’apprécie tous les plaisirs de la vie comme une enfant qui s’émerveille de tout. J’ai une fille de 26 ans dont je suis très fière et qui m’a beaucoup aidée aussi à remonter la pente. Elle a du faire preuve elle aussi de sang-froid car son enfance a été compliqué et pas toujours rose loin de là. Les rapports avec ma famille notamment ma mère n’ont pas toujours été simples mais même si elle a commis beaucoup d’erreurs en ce qui me concerne, elle a toujours voulu bien faire. Cela dit, j’ai une certaine admiration pour elle, car malgré ce qu’elle a elle aussi enduré, elle en est elle aussi sorti la tête haute ceci grâce à la respiration, la relaxation et sans aucun médicament. Avec son deuxième mari, les rapports ont été aussi compliqués, mais c’était un homme généreux qui nous a laissé un capital nous permettant de nous retourner en cas de problème. Reste ma sœur qui elle également a eu un parcours pas des plus faciles non plus. J’espère qu’elle va percer un jour car elle le mérite. Quant à mon père, être sa fille a été très difficile à vivre pour moi mais je n’en dis pas plus pour l’instant. J’ai l’intention de tout expliquer dans mon livre. Avant de parler de mon généraliste le docteur R’Bibo, je voudrais dire un petit mot sur mon kiné, Clément Galland qui me suit depuis des années et dont je ne me lasse pas. Il me masse le dos et les mollets assez souvent et me permet de ne pas être souvent blessé. Et puis, il m’a toujours soutenu moralement et encouragé en me donnant confiance en moi ce dont j’ai toujours manqué. Quant à mon généraliste, il représente pour moi l’exemple même de ce que j’appelle un médecin. C’est-à-dire quelqu’un qui s’adapte à la personnalité de son patient et qui n’hésite pas à perdre de l’argent pour l’aider du mieux qu’il peut. Parfois j’étais dans un état de détresse tel que j’allais le voir trois fois par jour. Il m’a toujours accueillie et m’a reçu sans être payé car la sécurité sociale ne rembourse qu’une seule consultation par jour. De plus, il a perdu un temps fou à lire mes mails qui ont été très nombreux car je me suis adonné à un véritable défoulement verbal qui m’a permis d’expurger tout ce qui me rongeait. Les médecines naturelles m’ont beaucoup aidée aussi. Les amis également même si j’en ai peu mais ceux qui font partie de ma vie sont des gens sur qui je peux compter et qui ont en eux un esprit solidaire. Restent mes compagnons qui eux aussi ont contribué à faire ce que je suis. On ne vit pas sans amour et comme le dit Michel Berger dans sa chanson « Que l’amour est bizarre ». Mais c’est ce qui fait son charme et sa singularité par rapport à l’amitié qui généralement est plus lisse. Je voudrais enfin dire que quand j’étais seule dans ma détresse juste une personne m’a aidée. Elle s’appelle Dorothée Guérin,  a été une bonne joueuse de tennis et exerce le métier de phlébologue. Son aide n’a malheureusement servi à rien car c’était trop lourd pour une seule personne mais je n’oublierai jamais sa gentillesse à mon égard…

Je voudrais pour finir saluer une maman et son fils dont j’ai lu récemment le témoignage. Et finir en lisant l’article que j’ai écrit à ce sujet :

Le livre s’appelle maman a dit « Bande de nuls », et est autoédité par Céline et Killian Leutellier. Ils ont un site bandesdenuls.com où l’on peut avoir les renseignements pour acheter le livre :

Une belle ode à l’amour maternel et à la solidarité familiale voilà ce qui ressort de ce livre au titre évocateur. Celui d’une révolte et d’un combat qui ont triomphé et conduit à une belle réussite : l’épanouissement d’un enfant Killian dont on a détecté très jeune des troubles autistiques et schizophréniques. Ceci sans aucun médicament auquel la mère a toujours refusé d’avoir recours malgré les dires du personnel d’un centre médico-psychologique. Elle raconte qu’elle n’a jamais trouvé aucun secours là-bas, aucune écoute, aucune compréhension, que l’état de son fils Killian était mère pire qu’avant. En outre, on la culpabilisait aussi en prétendant que c’était de sa faute…

Assez découragée, elle a eu la chance de rencontrer un psychologue Thierry Faivre d’Arcier qui a soigné son fils à domicile au moyen du défoulement par la parole, le rire, le jeu, et a appris à Killian à se dominer pour mieux appréhender les symptômes qui le taraudaient. Quant à la maman, elle a fait preuve d’une patience d’ange, a su trouver les mots pour réconforter son fils et a utilisé des méthodes naturelles qui toutes ont eu un bienfait sur son fils. Que ce soit le théâtre, les massages accompagnés d’une musique relaxante, l’apprentissage d’une autohypnose, le sport, les plantes de temps à autre.Et vu les symptômes dont souffrait Killian, notamment l’obsession du rangement, cela n’a pas du être facile tous les jours d’autant plus que la maman avait également une fille et deux autres fils. Et qu’elle a donc dû sacrifier quelque peu ses autres enfants pour se consacrer davantage à Killian. Et même si ceux-ci en ont forcément souffert quelque peu notamment la sœur, ils ont donné toute leur affection à Killian ce qui a également fortement contribué à sa belle évolution.

Actuellement, Kiliian a 20 ans et s’exprime avec beaucoup d’aisance et de lucidité. Il a encore parfois des angoisses mais a appris à les gérer. Ce qui le déstabilise c’est l’inconnu et il a besoin d’avoir une vie bien réglée. Sa plus grande thérapie maintenant c’est le sport en particulier la course à pied. Il y trouve un tel bien-être qu’il a tendance à trop en abuser et à se diriger vers la bigorexie. Il s’est d’ailleurs blessé et a compris qu’il fallait être plus raisonnable. Il rêve de tenir une épicerie et même s’il n’a jamais été amoureux (il veut d’abord être stable au niveau du travail et travaille au sein du dispositif ULIS), cela lui donne envie et fonder une famille n’est pas exclu pour lui.

A la fin du livre, plusieurs témoignages sont présents, les frères, la sœur, les maîtresses et ce qu’il faut retenir c’est ce que dit la sœur : Heureusement qu’ il existe la « différence. » Et ces êtres que l’on a tendance à juger trop négativement sont souvent très intelligents et très attachants. Oserais-je dire comme me l’avait affirmé une fois un psychiatre que contrairement à ce que l’on prétend ils n’ont pas « une case au moins, mais « une case en plus ». Bref pour conclure, je fermerai les hôpitaux psychiatriques pour laisser les gens différents s’exprimer eux aussi et non pas bloquer leur côté créatif par une tonne de médicaments faisant d’eux de vrais légumes à qui l’on dit qu’ils ne s’en sortiront jamais. Un psychiatre un peu différent qui pratique l’hypnose le docteur Virot prétend parait-il que l’on se sort de tout. Il habite à Rennes et ce sont des gens rencontrés dans un café parisien qui me l’ont dit. Quoi qu’il en soit, j’en suis persuadée que c’est possible à condition d’avoir des médecins qui vous portent vers le haut et non pas vers le bas… Mais ce n’est pas demain la veille qu’un système établi depuis des années va changer. Il faudrait pour cela remettre totalement en cause les études de médecine. Le gouvernement est-il prêt à cela, je ne suis pas sûr. C’est un défi que je lui lance.  

 

Agnès Figueras-Lenattier

 

 

02:09 Publié dans Insolite | Lien permanent | Commentaires (0)

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