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lundi, 08 décembre 2008

Adam et Eve

Un charcutier   et une journaliste écrivain   se retrouvent par hasard dans une garçonnière haut de gamme . Ils en  concluent après quelque discussion   qu’ils sont cocus à cet endroit.  Lui avec le mari de la journaliste professeur de droit et elle avec la femme du charcutier ex Miss Poitou. Pour s’en persuader davantage, ils se mettent alors à chercher des preuves. Ce sera une nuisette et une rosette de Lyon pour le charcutier et pour la romancière notamment du caviar.. 

Après avoir amoindri leur stress chacun à leur manière, ils décident de se venger en simulant le fait qu’ils sont eux-mêmes amants. Avant que les deux intéressés n’arrivent, ils vont mettre au point une série de stratagèmes destinés à  la mise en scène d’une relation torride.  Que dire alors des jeux de scène qui vont s’ensuivre si ce n’est qu’ils sont irrésistibles de drôlerie. Quelle crise de rire lorsque le charcutier ( Didier Gustin ) se met à faire son strip-tease érotique à souhait et qu’ au départ la femme (Fabienne Galloux ) plutôt coincée va se prendre au jeu de cette situation plus que brûlante. Jusqu’au moment où surprise trois jeunes (Maud Forget, Raphaël Tilliette et Thomas Sagols)vont tour à tour les surprendre et les mettre dans une situation plus que gênante. Ceci d’autant plus que tout le monde se connaît. Le comique va continuer de plus belle avec  de nombreux rebondissements et  quiproquos. Que vont être alors obligés de faire les deux faux amoureux  si ce n’est se cacher, se déguiser pour éviter d’être pris en flagrant délit. Les costumes les plus extravagants vont alors apparaître donnant l’occasion aux spectateurs de rire et de rire. Bref lors de ce spectacle on s’injecte une véritable dose d’endorphines et à l’approche de l’hiver ça fait du bien.

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'info :
+ Théâtre de la Gaité-Montparnasse - Jusqu’au 3 janvier.

mardi, 02 décembre 2008

Bertille ou la cerise sur le gâteau

«  Je résiste à tout sauf à la tentation » disait Oscar Wilde. C’est également le cas de Bertille l’héroïne gloutonne  de cette comédie gastronomique. Bertille surnommée «  Poupette » décide un jour de sortir toutes ses économies pour se payer la soirée de sa vie : un dîner dans un des plus grands restaurants de Paris. Elle y pense depuis un an et sera obligée d’attendre trois mois tellement l’endroit est prisé. Et quand enfin arrive le grand jour c’est l’extase..

Un serveur invisible Monsieur Pierre lui apportera des plats tous plus succulents les uns que les autres. Ceux-ci seront l’occasion pour elle de jouer avec les mots et de mêler ingénieusement littérature et gastronomie. Pour Bertille , le vocabulaire est le même dans les deux domaines. En effet, n’utilise t-on pas les adjectifs délicieux, savoureux, fade pour parler d’un plat ou d’un bon livre !..Au moyen de textes de Pline l’Ancien en passant par Marcel Proust , Jean Cocteau et bien d’autres, cette femme jouisseuse et enjouée savourera au maximum cet évènement. . En fonction des mets, elle donnera libre cours à ses fantaisies se faisant volontiers coquine, sensuelle, lyrique, vorace. Possédant une voix forte, et une bonne diction , il faut la voir évoquer les fruits de mer, et caresser en même temps voluptueusement les livres se trouvant sur la table du restaurant. Ou encore se délecter à l’avance du rôti fait avec la chair du public. Et que dire de sa colère lorsqu’on lui annonce qu’il ne reste plus de son dessert favori !..Tout ceci en s’aidant d’un costume différent chaque fois qu’un plat nouveau lui est apporté. Pour finir, Bertille portera la robe de ses rêves couleur cerise.

En plus de nous réjouir grâce à la beauté des phrases, Bertille (Céline Larrigaldie) est drôle et joue avec son corps de manière très expressive . La musique, le jeu des lumières aident à rendre l’atmosphère encore plus plaisante, et on aura même droit à un éclairage  à la George Sand. .. Frantz Herman le metteur en scène et adaptateur de la pièce avec Céline Larrigaldie a su rendre avec finesse les plaisirs de la table et de l’écriture. Libre à nous ensuite d’aller déguster une recette de Brillat-Savarin gastronome et écrivain.

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'info :
+ A la Folie Théâtre - Jusqu’au 11 janvier

 

 

vendredi, 28 novembre 2008

Les aventures de la diva et du toréador

Raphaëlle Farman soprano et Jacques Gay baryton couple dans la vie ont imaginé qu’une diva et un toréador tombaient amoureux l’un de l’autre dès leur toute première rencontre. Pour écrire cette comédie lyrique, ils se sont aidés d’œuvres de Verdi, Bizet, Mozart et bien d’autres.
Dans un décor agréable où dominent le noir et le rouge, vont s’ensuivre toute une série de gags, de quiproquos, de rebondissements. Alors que les solistes sont entrain de faire une promenade des plus romantiques et qu’ils commencent à vraiment s’aimer, un coup de foudre va survenir. En effet, la diva se trouvant chez le toréador va tomber sur un petit mot évoquant une certaine Mademoiselle Julie. Ce qui va aussitôt déclencher sa jalousie et qui va l’inciter à rendre à son tour son amoureux jaloux. Tous deux très orgueilleux joueront au chat et à la souris, et pendant un bon moment chacun refusera de céder en jouant les amants blessés.

La diva arborant une dizaine de tenue sera bien déterminée à montrer qui se cache derrière cette femme éclatante  et réciproquement. Lui n’hésitera pas à exposer son album rempli de conquêtes féminines et sa dulcinée à exploiter l’admiration de ses soupirants. Jusqu’au jour où la vérité éclatera. A partir de ce moment là, les deux amoureux s’en donneront encore davantage à cœur joie.

Dans ce spectacle qui a le mérite d’être drôle se rejoignent deux magnifiques voix.  Empreinte de légèreté et sans prétention, cette pièce permet à un public très large de se familiariser avec l’opéra. Tout le monde s’amuse aussi bien les artistes que les spectateurs, en compagnie d’un très bon pianiste Fabrice Coccito qui semble prendre beaucoup de plaisir avec son instrument.

Pour monter ce spectacle, ces trois artistes ont du énormément travailler. C’est d’ailleurs ce qu’ils confirment à la fin de la représentation, prenant la peine de répondre aux questions du public.

Cela vaut donc vraiment la peine de faire un détour du côté du théâtre du Montparnasse, et même d’y aller pour les fêtes de fin d’année.

Agnès

Plus d'info :
+ Théâtre du Montparnasse 31 rue de la Gaité

mardi, 18 novembre 2008

Drôle d'oiseaux rue Bardinet

Un Jour d' Atelier vous propose pour cette fin d'année quatre expositions. La première débute le 25 novembre 2008 avec trois céramistes qui voient la terre avec un regard plein de simplicité, venez découvrir le temps d'un week-end leurs "drôles d'oiseaux qui se baladent aux pays des pots"...

cliquez pour agrandir

expo drole d'oiseaux.jpg

Laure & Anne

Plus d'info :
+ Un jour d'Atelier, 14 rue Bardinet - 75014 Paris - www.unjourdatelier.com.

lundi, 27 octobre 2008

La voix du 14e : un excellent site !

Les amoureux du XIVe le savent : "la Voix du 14e" ou "la Voix de Saint-Pierre", avec ses 90 ou 91 printemps, est le plus vieux journal (chrétien) du XIVe. Si sa version papier a aujourd'hui disparue, les bénévoles qui l'animaient poursuivent en ligne leur action...

...Et il faut le dire, leur travail est de qualité. Sur la semaine écoulée, un tas de de bons articles !

Tout d'abord l'histoire du Cinéma le Mistral, 70 avenue du Général Leclerc, qui recèle quelques suprises... Un appel à candidature pour celles et ceux qui seraient en quête d'un complément de ressources... Des détails sur l'accident de Vélib' avenue du Maine... Un rappel des activités culturelles et sportives pour les enfants en cette période de Vacances de la Toussaint... Ou encore un petit coup de gueule sur l'augmentation des impôts locaux promise (la taxe foncière augmentera de l’ordre de 26% - la taxe d’habitation de 9% - promesse tenue !) par Bertrand Delanoë...

...Vraiment, nous sommes très heureux que ce journal existe, poursuive son action et continue à nous apporter ce regard chrétien sur l'information locale.

Pierre

Plus d'info :
+ www.lavoixdu14e.info !

jeudi, 23 octobre 2008

Découvrez toutes les rues du XIVe...

...Sans sortir de chez vous !

Vous pensez bien connaître le XIVe arrondissement ? Vous allez maintenant pouvoir l'explorer sans quitter votre domicile avec Google Street View. Impressionnant...

Bonne visite !

avenue du maine.jpg

Pierre

Plus d'info :
+ Le 1er qui me reconnaît sur une photo devant chez lui gagne une bouteille de champagne. Si, si, ça peut arriver !

mercredi, 22 octobre 2008

Paris14, vous en pensez-quoi ?

L'information locale est un enjeu très important pour la vie citoyenne. La mairie du 14e réfléchit à une nouvelle formule de son magazine - malicieusement intitulé « Paris 14 » (enfin, à malin, malin 1/2...). Elle propose aux habitants du XIVe une consultation en ligne.

Si vous souhaitez donnez votre avis, c'est ici !

Pierre

Plus d'info :
+ Et pour consulter les derniers numéros, c'est .

lundi, 20 octobre 2008

Maison de Coluche : un article dans le Parisien

article_le_parisien.gif

Cliquer pour agrandir 

Plus d'info :
+ Notre article, la réponse de Jean-Paul Millet.

vendredi, 10 octobre 2008

La maison de Coluche (suite)

Suite à notre article en date du 8 octobre sur le devenir de la "maison de Coluche", nous recevons ce commentaire de Jean-Paul Millet. Nous le publions afin de lui donner une visibilité équivalente à celle de notre article.

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Cette maison appartient depuis plusieurs générations à la famille de mon épouse qui en a hérité récemment. Coluche en a été locataire. Ma famille y habite depuis plus de 20 ans et nous comptons bien y rester. Derrière la maison, il y a des hangars en très mauvais état. Ils ont été construits lorsque le site était un laboratoire pharmaceutique. Coluche s’en servit de salle de jeux.

L’opération consiste à construire à la place des hangars 4 logements. Un architecte a étudié un projet et a préparé un dossier de permis de construire respectant strictement les règles du PLU. Après plusieurs modifications demandées par les services instructeurs de la Ville, une demande de permis a été déposée selon la procédure règlementaire habituelle.

La mairie du 14e, comme pour tous les permis de construire, a été consultée pour avis. L’architecte des Bâtiments de France et tous les services compétents ont également été consultés. Le permis a été délivré par la mairie de Paris début septembre. Depuis cette date, un panneau est apposé sur le site précisant le projet et proposant aux personnes qui le souhaitent d’examiner le dossier boulevard Morland ! Dans cette affaire, mon épouse agit comme tous les particuliers faisant construire.

Jean-Paul Millet

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Dont acte. Nous ne cherchions nullement dans notre article à mettre en question la probité de tel ou telle.

Les questions soulevées par ce permis de démolir / construire restent cependant :
- quid du devenir de ce lieu - de mémoire, n'en déplaise ou nuise à son propriétaire ? Il ne s'agit du reste pas du sort du logement de Jean-Paul Millet mais de ceux qu'il entend faire construire... Serait-il possible d'envisager qu'un ou plusieurs de ces logements bénéficient d'une destination en cohérence avec l'oeuvre de Coluche ?
- Et au-delà de cette question du devenir, peut-on imaginer qu'un particulier lambda, qui aurait souhaiter mener un projet immobilier sur ce site, fût-il modeste, eût pu transformer ce lieu sans voir son projet amendé par une majorité socialiste afin d'honorer la mémoire d'une grande figure comme celle de Coluche ? Si la réponse est non...

Pierre Vallet

mercredi, 08 octobre 2008

La maison de Coluche menacée

L’histoire de Coluche et du 14e arrondissement sont étroitement liées. C’est dans une maison du 14e, au 11 rue Gazan (voir le plan du quartier), que Coluche aimait rassembler sa tribu, au début des années 80. Soirée et boeuf musicaux se sont succédés, en particulier dans une salle située à l’arrière de la bâtisse.

coluche_affiche.jpg

Un permis de démolir a été délivré par la ville de Paris le 6 septembre 2008. Objectif : faire disparaître la salle de fête pour y ériger un bâtiment comportant trois appartement de 3 pièces et un appartement de 4 pièces. Ce lieu de mémoire va disparaître comme tant d’autres au profit d’une opération immobilière modeste.

Alors que le film rendant hommage à l’œuvre de Coluche sortira le 15 octobre, on ne peut que déplorer ce triste hasard du calendrier.

L’histoire serait seulement triste si l’on ne précisait pas l’identité du promoteur improvisé de cette opération. Il s’agit de l’épouse de Jean-Paul Millet, premier adjoint socialiste au Maire du XIVe, chargé entre autre ...de l’urbanisme.

...Alors prenons nous à rêver, pourquoi ne pas imaginer une affectation correspondant au combat que Coluche a mené toute sa vie : un résidence pour S.D.F ou un centre de distribution de repas des restos du cœur ? Un projet dont nous vous proposons de débattre et que nous vous invitons à soutenir. Vous êtes sur un blog, vous avez la parole.

Pierre Vallet

Plus d'info :
+ L'affiche de promotion du film. Un joyeux moment de politique...

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