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mercredi, 21 mai 2008

Pierre Castagnou, Président de la RIVP (bis)

Pierre Castagnou,maire du XIVe arrondissement, a été réélu à la tête de la RIVP, la plus grand société d'économie mixte immobilière locale de France.

Pierre Castagnou a confirmé "la poursuite de l'opération vérité engagée par la RIVP pour mettre fin aux situations illégales ou abusives constatées au sein de son parc de logements, opération conduite dans un triple souci de transparence, d'équité et de respect du droit". L'occasion pour le Maire du XIVe de faire un audit au sein de sa propre équipe ?

Pierre

Plus d'info :
+ La Ville de Paris est devenue en janvier 2007 actionnaire majoritaire de la RIVP, une des grandes sociétés HLM de Paris, qui gère 51.000 logements. Le conseil d'administration a été renouvelé à l'issue des dernières municipales.

jeudi, 21 décembre 2006

RIVP : un Président bien de chez nous...

La Ville de Paris a pris le contrôle de la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) ! Et oui, cela peut apparaître surprenant, mais jusqu'alors, la Mairie de Paris n'était pas majoritaire au sein du pacte d'actionnaire... Tout cela vient de changer. La RIVP sera désormais présidée par un élu et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de notre Maire d'arrondissement, Pierre Castagnou, qui a été élu lors de son conseil d’administration du 19 décembre 2006.

Cette évolution consacre la prise de contrôle par la Ville du capital de cette société d’économie mixte à hauteur de près de 80%, alors qu’elle était jusque là minoritaire, la majorité étant détenue par BNP Paribas et CFF, une filiale du groupe Caisse d’Epargne.

Deux actionnaires privés détiendront désormais chacun 10,24% du capital : GCEI (groupe Caisse d’Epargne) et SNI (groupe Caisse des Dépôts et Consignations).

La RIVP qui va accueillir à partir du 1er janvier 11.800 logements supplémentaires, auparavant confiés par la Ville à la SAGI, devient la plus importante société d’économie mixte immobilière de France avec un patrimoine géré de plus de 56.000 logements dont 50.000 directement et 6.000 par l’intermédiaire de ses filiales.

Elle constitue avec l’OPAC de Paris l’un des deux principaux opérateurs de la politique du logement social de la Ville.

Camille

Plus d'info :
+ Logement, solutions pour une crise fabriquée : interview de Christian Julienne (part. I / II / III).

mercredi, 08 novembre 2006

De la SAGI à la RIVP : les locataires de la Porte de Vanves font le plein d’espoir

Au square de la porte de Vanves, les locataires de la SAGI, Société Anonyme de Gestion Immobilière, sont aux anges et se déclarent ‘‘heureux’’ de pouvoir enfin changer de bailleur. En effet, les immeubles gérés précédemment par la dîte société sont transférés à la RIVP, la Régie immobilière de la ville de Paris. C’est ce qui explique la verve qui s’exprime ces derniers jours chez les habitants de ce quartier du 14eme arrondissement.

Une dame d’un certain âge, tout à fait ravie de ce changement, dira qu’« on pourra enfin se débarrasser des saletés qui jonchent le quartier et les immeubles seront sûrement plus propres », a-t-elle enchaîné en ajoutant que « d’autres services qu’on paye pourtant ne sont pas tout à fait exécutés ».

Pour comprendre les chicanes de la bonne dame, il suffit de se rendre au 9, square de la porte de Vanves et constater de visu l’état dans lequel se trouve l’immeuble. Des détritus parsèment le bâtiment et le nettoyage se fait attendre des jours et des jours. Le couloir du troisième étage à titre d’exemple est sans lumière et les locataires déclarent être dans le noir depuis maintenant plusieurs mois. Mais c’est la cage d’escalier qui est durement touchée, puisqu’elle sert, la nuit, de lieu de rendez-vous à des bandes de jeunes qui se cherchent, et dans leur quête de soi, perturbent la quiétude de l’immeuble ; partant, ils en rajoutent à la saleté des lieux.

Certains locataires se plaignent d’aller à la poste pour prendre leurs colis, alors que d’autres ont le privilège de les récupérer à la loge de la gardienne. Et pour ce faire livrer une marchandise par un véhicule, certains n’ont pas les faveurs des gardiens des lieux et ont du mal à accéder au parking. Ce service pourtant obligatoire, se fait à la tête du client comme en témoigne un des locataires.

Un sexagénaire, vivant dans le quartier avec sa femme, regrette le fait que les chauffages n’ont été allumés que trop tard. « Il y a des vieux et des enfants qui sont vulnérables au froid et c’est inhumain d’attendre longtemps avant de mettre en marche le chauffage », a-t-il affirmé avant d’ajouter tout furieux que « pendant des semaines, je dormais comme un militaire, avec pantalon et pull, pour ne pas attrapé froid et éviter d’aller chaque semaine chez le médecin ».

La situation décrite par les locataires n’est guère reluisante, et des efforts sont à déployer par les services concernés. C’est ce qui explique l’enthousiasme des habitants du square de la porte de Vanves, quant au changement de bailleur. La Mairie de Paris, majoritaire dans la RIVP, arrivera-t-elle à endiguer les problèmes énumérés et soulager un temps soit peu les locataires ? C’est le souhait, en tout cas, de la plupart des gens rencontrés.  

Bilal

Plus d'info :
+ Ce transfert de "souveraineté" (de la SAGI vers la RIVP) fait de la Ville de Paris le plus gros bailleurs social de France puisqu'elle se trouve désormais à la tête de près de 56 000 logements sociaux contre 39 000 précédemment au travers de la RIVP.