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dimanche, 21 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique ? (1/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

Vous trouvez Paris polluée ? Petite revue des solutions qui ne sont pas mises en œuvre… Aujourd’hui, ...le vélo ! Bon, on vous avait prévenu, il s'agit parfois d'idées très simples. Mais comme nous allons le voir, tout est dans la mise en oeuvre.

L’actuelle majorité municipale (tout comme l’ancienne) revendique le développement à tout va des pistes cyclables. Très bien… Ou presque puisque 10 ans après le lancement d’un programme de liaison permettant de traverser Paris en voie « sécurisée », n’importe quel cycliste se rendra compte au bout de 10 minutes d’exercice dans la capitale que les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Certes, 10 après leur première mise en œuvre par Jean Tibéri, les majorités successives continuent à aligner les chiffres optimistes de kilomètres de pistes cyclables créées. Mais sur le terrain, de quoi parlons-nous réellement ? Du pire (souvent) et du meilleur (parfois). Des exemples dans le 14e ? Allons-y :

- idiote : toutes les pistes cyclables qui mettent sur le même tracé bus, taxis et vélos – parce qu’on se demande encore quel est le spécialiste qui a eu l’idée de faire courir éléphants, purs sangs et lévriers sur des espaces partagés… En tout cas, s’il a une passion et qu’il aime en parler, je l’invite à dîner :-)

medium_piste_cyclable.jpg

- incohérente (voir photo ci-dessus) : sur le trottoir, avenue Jean Moulin puis place Victor et Hélène Basch, une piste cyclable qui débouche sur le passage piéton… Là, que faire ? Traverser à pieds au milieu des piétons ?

- effacée : avenue René Coty, outre la proximité de l’Aqueduc Médicis, les amateurs de vestige pencheront la tête et découvriront les traces de la Via Tibérius, l’une des toutes premières piste cyclable de Saint Jean Tibéri, ancien édile toujours en cours. Elles se concrétisent par un marquage au sol vert, très usé, situé à gauche du flux automobile, dans un ravin que même les motos hésitent à emprunter, la chaussée étant très dégradée.

- invisible : rue Sarrette, de la rue Alphonse Daudet à la rue de la Tombe-Issoire. Là, ne cherchez pas, elle n’a jamais été matérialisée mais l’idée consistait à permettre aux cyclistes pendant une période test d’emprunter la rue en sens interdit. Jamais signalée, jamais remarquée, le bilan de l’opération – outre sa dangerosité évidente (en cas d’accident, on imagine le cycliste, éclopé, affirmant : "j'vous jure, c’était un test !!!") – n’est pas difficile à dresser...

- dangereuse : avenue du Maine. Outre son idiotie (cf. « idiote » plut haut), la piste cyclable du couloir de bus élargi « Montparnasse - Alésia » a eu pour effet de rétrécir fortement la chaussée dans le sens opposé « Alésia - Montparnasse ». De ce fait, les automobilistes n’ont plus l’espace nécessaire pour se déporter lorsqu’ils doublent un vélo. Dès lors, ceux qui empruntent l’avenue du Maine n’hésitent pas bien longtemps : ils roulent sur le trottoir… 

- inutile : en l’état actuel des choses, rue de la Tombe-Issoire ou rue du Père Corentin, le quartier vert a transformé ces rues en havres de paix, rejetant toute la circulation avenue du Général Leclerc ou avenue René Coty. Dès lors, est-il vraiment utile de dépenser autant d’argent pour créer des pistes cyclables dans des rues aussi calmes ?

…Alors où pouvons-nous trouver une bonne piste à vélo ? A suivre...

Pierre


 

Commentaires

Si je partage votre point de vue sur les qualificatifs de "incohérentes" pour les pistes cyclables traceés sur le trottoir et débouchant au milieu du passage piéton et de "inutiles" dans les rues calmes (sauf quand elles permettent d'emprunter lesdites rues calmes à contresens...), je ne suis en revanche pas du tout d'accord sur celui d'"idiot" que vous réservez aux couloirs de bus élargis. Je suis un cyliste quotidien (je ne sais pas si c'est votre cas) et je préfère de loin partager l'espace alloué aux chauffeurs de bus et de taxi, professionnels du bitume qu'on rencontre en nombre point excessif plutôt que d'être noyé dans le flot ininterrompu d'automobilistes. Rouler dans ces couloirs élargis est clairement plus confortable et sécurisant pour les cyclistes. J'ajoute que, sur le plan de l'usage rationnel de l'espace et des deniers publics, c'est sans doute la solution la plus sage et la plus acceptable par tous, sauf peut-être par les automobilistes indécrottables, mais ceux-la mènent un combat d'arrière-garde...

Écrit par : Michel Utgé-Royo | mercredi, 07 septembre 2005

...Je suis aussi un cycliste au quotidien. Je me suis d'ailleurs bien gauffré l'autre jour à Alésia et je me suis scalpé !

...Allez, je me suis peut-être laissé un peu emporter en qualifiant d'idiotes les files de vélo dans les couloirs de bus. Un qualificatif plus approprié aurait sans doute été "inadaptée" ou a minima "pas idéale".

Cela tient à deux choses :
- le comportement de certains taxis ou bus qui véritablement vous frôlent à grande vitesse... Toute une éducation à revoir...
- le rétrécissement qu'imposent sur la voie opposée ces nouvelles artères (ex. avenue du Maine) et qui obligent les cyclistes à rouler sur le trottoir pour retrouver un peu d'espace.

Enfin, pour avoir un peu parcouru les capitales européennes, j'ai le sentiment que cette idée est assez inédite. En général, sur des avenues assez larges (à Vienne par exemple), on trace sur les trottoirs une zone réservées aux cyclistes. L'avenue du Maine se prêtait assez bien - pour le moins à Alésia - à cette expérience. Et pourquoi ne pas essayer en prolongeant la piste cyclable de l'avenue Jean Moulin vers Montparnasse ?

Pierre

PS. Une bonne nouvelle. Depuis notre article estival, le passage piéton sur lequel débouchait la piste cyclable de l'avenue Jean Moulin a été décalé et une nouvelle voie a été aménagée pour les vélos. Voilà qui donne un surcroît de cohérence à cette piste...

Écrit par : Pierre | mercredi, 07 septembre 2005

ah la la est ce que je vais oser sortir mon véo du garage ?
j'hesite, j'hesite....

Écrit par : amelie.devillenuve | mercredi, 07 septembre 2005

Pierre, vous critiquez les choix faits d'installer certaines pistes cyclables dans des couloirs mixtes bus/taxi/vélos. Ce que vous proposez n'est guère mieux : les espaces mixtes piétons/cyclistes sont encore plus difficiles à gérer.

En Autriche ou en Allemagne où les piétons partagent le trottoir avec les cyclistes, ça fonctionne bien. Culturellement, les allemands ne traversent pas quand le feu n'est pas vert pour eux, et ils respectent les lignes apposées au sol.

Mais le piéton français ne s'arrête pas à un simple marquage. C'est d'ailleurs bien pour cette raison que les couloirs bus ont été sécurisés par des "boudins". Et les cyclistes seraient obliger de sortir de leur zone cyclable pour emprunter la zone réservée aux piétons, ce qui ne changerait rien à ce qui existe déjà.

Reste alors la matérialisation de la ligne par les déjections canines (le piéton y fait bien plus attention qu'à une simple ligne blanche).

Ou alors, comme le long du tramway lorsque la largeur des trottoirs le permet, une cohabitation piétons/cyclistes avec un revêtement de sol différent, adapté à chacun : la bande cyclable est agréable pour les cyclistes, et les poussettes roulent parfaitement sur l'espace piétons. Dès lors, ni le cycliste, ni le piéton n'empiètent sur la zone de l'autre.

Écrit par : betty75014 | mercredi, 07 septembre 2005

Le vélo, à Paris, c'est nouveau... Sauf sur les trottoirs où ils sont nombreux à trouver refuge. Je propose simplement d'encadrer cette pratique.

De plus, quel est l'objectif recherché par tous ? Développer l'usage du vélo. A cet effet, la sécurité des cyclistes est un facteur clé. Je ne prendrai pas mon vélo si je risque de me faire repasser façon Tex Avery par un bus. Il me paraît donc plus aisé de faire cohabiter, comme vous le notez sur des trottoirs suffisamment larges (c'est le cas avenue du Maine) cyclistes et piétons.

Tout cela demanderait bien sûr des campagnes d'information et un temps d'adaptation... Il y a 3 ans, on ne voyait jamais un propriétaire de chien récupérer les déjections de son animal de compagnie. Aujourd'hui, c'est très courant (mais hélas pas encore automatique !). Si on a réussi à faire ramasser de la merde à des gens, je crois qu'il sera possible de leur apprendre à cohabiter avec des vélos :-)

Écrit par : Pierre | mercredi, 07 septembre 2005

Pierre, c'est sûr, c'est pas drôle un bus qui passe sur un cycliste. Mais un piéton écrasé par un cycliste, c'est triste aussi.

Il me semble qu'il est plus facile d'apprendre à quelques chauffeurs de bus, taxi et véhicules d'urgences (puisqu'ils sont seuls autorisés à emprunter les couloirs sécurisés, les bus hors transport en commun sont exclus) à faire attention aux cyclistes, que d'apprendre à tous les piétons (touristes également) qu'il ne faut pas emprunter l'espace réservé aux cyclistes...

Écrit par : betty | jeudi, 08 septembre 2005

Les causes d'accidents impliquant des cyclistes à Paris (source observatoire des déplacements) :
- 15 % des accidents sont liés à des changements de direction d'autres usagers.
- 13 % sont liés à des ouvertures de portières.
- 10 % sont dus à des cyclistes heurtant d'autres véhicules par l'arrière.
- 8 % sont liés à des feux rouges grillés par les cyclistes.
- 8 % sont dus à des piétons traversant n'importe comment.
- 7 % sont liés à des heurts de cyclistes par l'arrière.
- 7 % sont liés à des changements de direction (du cycliste lui-même).

Dans un couloir sécurisé, on ne peut qu'aller tout droit, et le risque d'une ouverture de portière est quasi-nul, ce qui élimine les 2 principales causes d'accidents.

Écrit par : betty | jeudi, 08 septembre 2005

1) choses : pour -polluer baisser les chauffage au moin-1°C
2) choses:prendre vraiment le moin possible les voitures
3) choses:ne pas laisser les appareilles électrique en mode veille.
4)choses:ne pas jeter par terre les décher sa existe la poubelle

déja fait sa et sa réchauffera moins la terre
fait le S.V.P ET EN PAR A TOUTE VOUS AMIE EX........

Écrit par : bag | lundi, 12 novembre 2007

la pollution est dangeureuse:elle peut provoquer des cancers.
regardez ces pauvres bêtes!
les oiseaux marins sont plein de mazoutes,a cause de nous!
il faut réagir c'est pour sa que j'ai regardé(e) se site contre la pollution!
et le votre est pas mal!!!!

Écrit par : kikoo69love adam | lundi, 03 décembre 2007

il faut pas detruire les plante pour faire des batiments

Écrit par : adeline | samedi, 23 août 2008

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