dimanche, 21 février 2010
La splendeur des Camondo
L'exposition retrace le parcours de la famille Camondo. Promoteurs du progrès, les Camondo ont un grand rôle culturel et politique dans l'évolution des institutions ottomanes.
En 1867-1868, la famille Camondo décide de s'installer à Paris afin d'y établir sa banque.
En 1870, les deux frères, Abraham-Béhor et Nissim acquièrent deux propriétés au 61 et 63 rue de Monceau et planifient le splendide aménagement de leurs futures demeures dans ce nouveau quartier des élites de la capitale.
Très vite, ils s'immergent dans la vie mondaine parisienne. Selon leurs humeurs et les modes, ils collectionnent indistinctement des œuvres d'art de divers styles, goûts et époques, qui leur sont proposées : la peinture flamande voisine avec les objets d'art d'extrême orient, l'École de Barbizon, la peinture orientaliste ou historique
De Nissim (très dandy) on peut voir l'exceptionnelle collection d'épingles de cravate.
55 épingles de Boucheron : chinois fumant la pipe, Méduse, Mélusine, Tête de guerrier franc, Le soleil et La lune, Mercure, Flore, bestiaire miniature : caniche sanglier aigle souris scarabée abeille.
Les deux cousins, Isaac et Moïse délaissent l'engagement familial dans les affaires communautaires et sociales pour devenir des mécènes de la culture nationale. Collectionneurs de haute volée, exigeants et connaisseurs, leurs collections suscitent admiration et respect chez les experts.
Isaac décide de placer l'art au centre de sa vie. Lui-même compositeur de musique, il crée plus de 20 œuvres musicales. Ses contemporains qualifient son style d'« impressionnisme musical ».
Isaac lègue ses extraordinaires collections artistiques au musée du Louvre. 159 des tableaux se trouvant au Louvre lui ont appartenu.
L'éclectisme de ses collections, d'une grande qualité lui a permis de léguer Mobilier, pièces de faïences, tableaux et dessins français du XVIIIe siècle, art asiatique, sculptures du Moyen-Âge et de la Renaissance
Peintures et dessins impressionnistes dont des œuvres majeures - Delacroix Monet Renoir Boudin Sisley Pissaro Corot
Degas,
Cézanne, Jongkind, Le citron de Manet.
Que serait le musée d'Orsay sans les dons d'Isaac de Camondo ?
Dès 1874 il collectionne objets et œuvres d'art asiatiques son goût pour le Japon va l'amener à rencontrer les artistes impressionnistes qui collectionnent des estampes, lui même en lèguera plus de 400 au Musée Guimet.. Elles sont signées : Hiroshige, Hukisai, Sharaki, Utamaro
Peu avant sa mort il s'intéressera aux Nabis
N'ayant pas d'héritiers légitimes, ni voulu en désigner, Isaac souhaite donner ses collections à l'État français. Il innovera encore par l'introduction de donations sous réserve d'usufruit et en faisant entrer des œuvres d'artistes vivants dans les collections du musée du Louvre.
Moïse, de son côté, a aussi développé une passion de collectionneur. Dans un hôtel particulier, il réunit une collection exceptionnelle d'objets et de meubles du XVIIIe siècle. Jusqu'à sa mort en 1935, il n'a cessé d'enrichir sa collection d'objets d'art illustrant les dernières décennies du siècle des Lumières. Il souhaite faire des collections « exemplaires » destinées à servir de référence.
Sans être une reconstitution exacte, son hôtel particulier est une évocation de son XVIIIe siècle rêvé et son goût, le « goût Camondo », devient une référence incontestée dans le domaine des arts décoratifs. Moïse lègue sa demeure aux Arts décoratifs pour qu'elle soit un musée, qu'il nomme en mémoire de son fils Nissim, aviateur héroïque mort pour la France en 1917. Il ne se doute pas alors que l'histoire mettra un terme à cette prestigieuse lignée, par la déportation de leurs derniers descendants : sa fille Béatrice, sera internée au camp de Drancy et mourra à Auschwitz en janvier 1945, plusieurs mois après son époux Léon Reinach et leurs deux enfants déportés et assassinés en 1943.
Vase Zun en forme d'éléphant Chine du sud, époque Shang (XVIIIe - XIe siècle avant notre ère)
© RMN / Thierry Ollivier
Jean-Baptiste-Camille Corot, L'Atelier de Corot. Jeune femme assise devant un chevalet
© RMN / Gérard Blot
Edgar Degas, Les Repasseuses
© RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Kitagawa Utamaro, Amour profondément cache
© RMN / Harry Bréjat
6 novembre 2009 - 7 mars 2010
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme 71, rue du Temple, 75003 Paris
01 53 01 86 60
http://www.mahj.org/fr/
05:00 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : splendeur des camondo, mahj
jeudi, 18 février 2010
Ecole du Sacré-Coeur : portes ouvertes 2010
Connaissez-vous l’école du Sacré Cœur ? Une bonne occasion de la connaître : venez aux Portes Ouvertes le samedi 13 mars de 10h30 à 13h au 29, rue Gassendi !
Des élèves de CM2 vous présenteront leur école et vous pourrez visiter les classes et rencontrer les professeurs !
Cette école, existant depuis 1855, est sous contrat d’association avec l’Etat et sous la tutelle des Filles de la Charité. Sa vocation est d’accueillir l’enfant tel qu’il est, et de l’emmener le plus loin possible , en développant ses capacités et en lui assurant de bonnes bases.
Si plus de la moitié des élèves de CM2 entre dans des collèges sélectifs, l’attention est portée à tous, et une aide individualisée peut être mise en place, grâce à deux postes de regroupement d’Adaptation ( 2 professeurs qui peuvent prendre un petit groupe d’élèves en remédiation.)
L’école du Sacré Cœur compte actuellement 200 élèves de la petite section de Maternelle au CM2. Elle comporte aussi une classe spécialisée, une CLIS 1, accueillant des enfants ayant des troubles de l’apprentissage.
Les élèves bénéficient d’une équipe enseignante de qualité, soucieuse du suivi de chacun, en rencontrant les parents.
Le fonctionnement se fait sur 4 jours . Un lien étroit avec la paroisse St Pierre-de-Montrouge se fait avec la proposition de catéchisme dès le CE2. Nombreux sont les enfants qui vont le mercredi au Centre de Loisirs OEPF, rue du Moulin Vert.
Natation, Sport, informatique, anglais sont au programme ! Des ateliers le midi, une classe verte au CE2…et surtout une ambiance familiale et chaleureuse, avec une Association de Parents active !
Lors de ces Portes Ouvertes, profitez du FESTIVAL DU LIVRE ! Vous pouvez acheter au même tarif que dans le commerce une sélection de livres pour enfants. 20% de cette vente sera reversée en dotation de livres pour l'école !
Vous trouverez également cette année une exposition de jeux éducatifs et pédagogiques d'excellente qualité, plus difficiles à trouver dans le commerce ! Profitez de cette vente « DIDACTO » qui permettra à l'école de recevoir quelques jeux à l'issue de celle-ci !
Les enfants de l’école du Sacré Cœur aiment leur école ! Leur sourire, le samedi 13 mars, en vous accueillant, vous le confirmera !
Arnaud D.
Plus d'info :
+ Le site internet de l'association des parents d'élèves : http://www.apel-sacre-coeur.fr/
mardi, 16 février 2010
Un projet d'habitat coopératif à Broussais
14:50 Publié dans 14e arrondissement, Architecture et Urbanisme, Développement durable, Didot Porte de Vanves, Environnement | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : broussais
mercredi, 10 février 2010
Prochaine séance du ciné-quartier Mouton-Duvernet ce mardi 16 février
Le conseil de quartier Mouton-Duvernet a le plaisir de vous convier mardi prochain à la prochaine séance de son ciné-quartier autour du film "Le Château de l’Araignée", réalisé en 1957 par Akira Kurosawa avec Toshirô Mifune, Isuzu Yamada, Minoru Chiaki, Takashi Shimura…
Le film se déroule au Japon du XVIème siècle, au temps des guerres civiles. En revenant d’une bataille victorieuse, les généraux Washizu et Miki se perdent dans la forêt et rencontrent une sorcière qui leur prédit que Washizu sera un jour à la tête du royaume, mais que ce sont les enfants de Miki qui lui succèderont. Si ce dernier reste stoïque, Washizu est plus que troublé. Commence alors une sanglante conquête du pouvoir, influencée par son épouse Asaji…
Nicolas Mansier
Plus d'info :
+ Cette séance est ouverte à tous. Elle a lieu le mardi 16 février à partir de 19h30 au cinéma Le Denfert (24, place Denfert Rochereau). Le prix d'entrée est de 4 euros, le film est suivi d'un débat.
+ Pour être informé(e) régulièrement des séances mensuelles, vous pouvez vous inscrire à l'adresse : conseil_mouton.duvernet@yahoo.fr (la séance suivante est prévue le 16 mars 2010 avec le film de John Ford "Les raisins de la colère").
06:00 Publié dans Cinéma, Conseils de quartier, Culture, Denfert-Rochereau Arago, Mouton-Duvernet Daguerre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciné-quartier
vendredi, 05 février 2010
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIV
Le paquet
Il y avait bien longtemps que Gérad Jugnot n'était pas monté sur scène. Or le voilà revenu pour notre plus grand plaisir. En effet, il est aussi bon au théâtre qu'au cinéma ce qui n'est d'ailleurs pas toujours le cas même chez les acteurs connus. Le texte et la mise en scène sont de Philippe Claudel et tous deux ont effectué un travail judicieux et intéressant. . Le texte est parfois amusant, parfois plus grave et Gérard Jugnot en fait ressortir toutes les subtilités. C'est l'histoire d'un homme seul qui se balade avec un énorme paquet auquel il semble tenir comme à la prunelle de ses yeux. Que contient-il? Nul ne le sait vraiment mais à travers ce que cet homme laisse entrevoir, on peut deviner qu'il contient tout ce qui lui est le plus précieux. En fait, au début il essaye de nous bluffer en nous faisant croire qu'il a pleins d'amis et que tout le monde le sollicite, ceci depuis l'école. C'est aussi pour lui une manière de mettre un peu d'extraordinaire au sein de sa vie. Veuf, il évoque des souvenirs de son couple avec une télévision branchée en permanence. Et il s'étonne de la solidité des téléviseurs qui n'explosent jamais. Il avoue aimer la psychanalyse et l'Un de ses bons amis s'appelle Roger Freud.. Il avoue passer des moments exquis avec lui, et il lui arrive de faire du sport en sa compagnie. Las de la "bagatelle, ce personnage peu dégingandé, prend un plaisir fou à uriner toutes les deux heures... Gérad Jugnot est quelquefois drôle, quelquefois pince sans-rire. Et avec sa voix agréable et qui porte, plus une bonne gestion de son corps, il nous transporte dans son univers pas toujous très rose. Philippe Claudel qui s'est transformé en metteur en scène pour l'occasion a réussi à exploiter avec brio tout le talent de son acolyte. Bref c'est une belle perspective de soirée ou de matinée pour ceux qui ne l'ont pas vu..
Agnès Figueras-Lenattier.
Plus d'infos
Paris petit théâtre 15 rue Blanche
Métro : Trinité d'Estienne d'Orves
08:02 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paquet, solitude, tragi-comédie
jeudi, 04 février 2010
Stupide? Réponse lundi à l'Entrepôt
Cinéma L’Entrepôt
7 Rue Francis de Pressensé
Métro : Pernety
00:57 Publié dans 14e arrondissement, Cinéma, Développement durable, Environnement, Yves Cochet | Lien permanent | Commentaires (0)